Alors qu'un groupe de huit étudiants membres d'une chorale séjourne dans la villa inoccupée des parents de l'un d'eux pour répéter, un meurtre est commis. La victime est justement le fils des propriétaires, Jukka Peltonen, retrouvé le matin flottant sur la mer. D'après le légiste, il aurait reçu un coup à la tête porté de face par un objet contondant de forme indéterminée. L'enquête est alors confiée à l'inspectrice principale Maria Kallio, qui porte tout de suite ses soupçons vers les sept autres choristes…
Maria Kallio est une jeune femme de 28 ans qui, après des débuts dans la police, a décidé de reprendre ses études de droit pour devenir avocate. Mais elle continue d'assurer de temps en temps des remplacements dans la police pour financer ses études. Jusqu'à l'affaire de la chorale, elle n'avait travaillé que sur des homicides involontaires. Cette affaire est donc son premier meurtre, mais c'est aussi la première affaire dans laquelle certaines de ses connaissances sont impliquées. Elle a en effet été la colocataire d'une étudiante qui appartenait à la chorale et était alors la petite amie du mort.
Pour mener son enquête, Maria décide de procéder de la manière la plus classique qui soit et donc de recueillir les témoignages des sept autres choristes. Pourtant très vite l'énigme policière est reléguée au second plan, le roman se focalisant sur les relations entre les choristes. Tandis que Maria Kallio tente de démêler ces relations très compliquées, elle réfléchit à sa propre situation, ses histoires d'amour ratées et sa vie de célibataire.
A mesure que l'enquête avance, le mort paraît de moins en moins sympathique et également de moins en moins respectueux des lois. Maria ne tarde en effet pas à découvrir qu'il était mêlé à plusieurs affaires louches : affaires d'argent, distillerie clandestine, trafic de drogue, et même proxénétisme. Et si finalement le coupable ne faisait pas partie de la chorale?
Mon premier meurtre est un roman policier doublé d'un roman de chick lit, avec pour héroïne une cousine de Bridget Jones et de Stephanie Plum. Ce n'est pas désagréable à lire, mais pas non plus très palpitant, d'autant plus que l'écriture de
Leena Lehtolainen est d'une grande fadeur.