Ce monde doit être bien triste pour qu'un être humain puisse se sentir esseulé au milieu de la foule.
La bonne fortune ne frappe que ceux qui n'ont pas eu de chance dans leurs autres vies. En revanche, le travail, lui, est accessible à tous.
Les enfants sont toujours beaucoup plus éclairés qu’on le pense, sur certaines situations.
C’est gênant parce que tous les deux voient bien la peine chez l’autre, mais ils n’ont pas vraiment envie de s’y intéresser. C'est-à-dire qu’ils ont déjà assez comme ça avec leur propre douleur.
Le réel problème, dans le monde, c’est que les gens talentueux n’ont pas les contacts qui leur permettraient de les faire grimper, c’est tout.
Il n’y a rien de plus insupportable que quelqu’un qui vous massacre et qui fait mine de vouloir vous épargner.
Ce qui importe vraiment, ce n’est pas de trouver des solutions, ce n’est pas d’être présent, mais c’est de permettre aux autres de résoudre leurs problèmes par leurs propres moyens.
La place que nous méritons est celle que l’on se donne. Respecter les codes, se limiter à ce qu’on nous propose, c’est pour ceux qui sont malheureux. Les autres — ceux qui cherchent le bonheur comme des chercheurs d’or, en secouant leurs tamis dans toutes les rivières de l’existence savent que pour être heureux, il s’agit de ne surtout jamais rester à la place qu’on nous a attribuée.