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Citations sur Jung (131)

Pour lui (Jung), la guérison du patient tient beaucoup à la manière dont il se sent respecté, et même aimé, par le thérapeute.
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Enfant, déjà, il ne supportait pas qu'on coupe les fleurs: " Pour une raison qui m'était inconnue, je désapprouvais qu'on les arrache et qu'on les sèche. Elles étaient des êtres vivants qui n'avaient de sens que s'ils croissaient et fleurissaient. Il fallait les regarder avec respect et éprouver à leur sujet un étonnement philosophique."

L'auteur a repris des propos de Jung
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Autre point de désaccord concernant l’inconscient : tandis que Freud le conçoit comme une sorte de cave, où reposeraient dans la pénombre tous nos désirs refoulés, Jung le perçoit comme un grenier où filtre une douce lumière, celle de nos aspirations vers le sacré. Comme nous le verrons plus loin, la question du sens de la spiritualité apparaît à Jung comme une dimension anthropologique fondamentale, alors que Freud n’y voit que névrose ou illusion
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À travers les grands concepts qu’il a élaborés – la synchronicité, les complexes, l’inconscient collectif, les archétypes, les types psychologiques, l’anima et l’animus, l’ombre, la persona, le processus d’individuation –, Jung apporte un regard sur l’être humain et son rapport au monde qui non seulement bouleverse les connaissances psychologiques, mais sollicite aussi la philosophie, l’anthropologie, la physique, les sciences de l’éducation, la théologie, l’histoire des mythes et des croyances.
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"Ces identités collectives sont des béquilles pour les paralytiques, des boucliers pour anxieux, des canapés pour paresseux, des pouponnières pour irresponsables, mais avant tout des auberges pour des pauvres et des faibles, un havre protecteur pour ceux qui ont fait naufrage, le sein d'une famille pour les orphelins, un but glorieux et ardemment escompté pour ceux qui ont erré et ceux qui sont déçus et une terre promise pour les pèlerins harassés, et un troupeau et une clôture sûre pour brebis égarées, et une mère qui signifie nourriture et croissance."
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Il apparaît, en effet, avec une clarté toujours plus aveuglante que ce ne sont ni la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais que c'est bel et bien l'homme qui constitue pour l'homme le plus grand des dangers. La cause en est simple : il n'existe encore aucune protection efficace contre les épidémies psychiques; or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature ! Le suprême danger qui menace aussi bien l'être individuel que les peuples pris dans leur ensemble, c'est le danger psychique.
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Il apparaît, en effet, avec une clarté toujours plus aveuglante que ce ne sont ni la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais que c'est bel et bien l'homme qui constitue pour l'homme le plus grand des dangers. La cause en est simple: il n'existe encore aucune protection efficace contre les épidémies psychiques ; or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature !
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P 203 – Jung fait remarquer que c’est surtout à cause du caractère trop rationnel et extérieur de notre psyché occidentale que cette expérience intérieure du numineux nous est devenue plus difficile. Mais dans d’autres régions du monde, en Asie, en Afrique ou chez les Amérindiens, il a pu constater que ça n’était pas le cas. C’est la raison pour laquelle il est convaincu que l’exploration de la psychologie des profondeurs est un moyen moderne d’entrer à nouveau en contact avec les couches profondes de notre psyché, où résident les archétypes religieux. Mais il reste lucide sur le fait que nombre d’individus, ayant peur de leur propre intériorité, préfèrent suivre des modèles extérieurs et se laisser guider par des institutions ou des sociétés secrètes : « la société secrète est un échelon intermédiaire sur le chemin de l’individuation : on confie encore à une organisation collective le soin de se laisser différencier par elle ; c’est-à-dire que l’on n’a pas encore discerné qu’à proprement parler c’est la tâche de l’individu, de se tenir sur ses propres pieds et d’être différent de tous les autres. »
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‘Vocatus atque non vocatus Deus aderit’

De l’importance du Sacré.
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Jung tient le même langage que les grands mystiques chrétiens défenseurs d'une théologie apophatique - comme Maître Eckhart, Jacob Böhme, Henri Suso ou Jean Tauler -, qui ne cessent de répéter que de "Dieu" on ne peut rien dire : on ne peut que l'éprouver dans l'âme.
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