AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 720 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N'ayant jamais réussi à lire l'Ethique, je pensais découvrir à travers ce document un peu plus de la philosophie de Spinoza. Mais, la majeure partie de l'ouvrage sont des récits de sa vie et le peu qui est exposé de sa pensée est extrêmement réduit par des exemples de bas niveau. Je comprends bien qu'il s'agit de vulgariser au maximum mais, il m'a semblé que c'était trop et donc très réducteur. (simple opinion)
Commenter  J’apprécie          132
Frédéric Lenoir « le miracle Spinoza: Une philosophie pour éclairer notre vie » (2017, Fayard, 264 p.).
.). D'emblée le ton est donné. « J'aime profondément Baruch Spinoza. Cet homme me touche par son authenticité et sa profonde cohérence, par sa douceur et sa tolérance, par ses blessures et ses souffrances aussi, qu'il a su sublimer dans sa quête inlassable de sagesse. Je l'aime aussi parce que c'est un penseur de l'affirmation ».
On a d'un coté une philosophie basée sur le désir, la joie et le bonheur qui bouleverse la conception même de la morale et de Dieu, du moins à l'époque. « Par joie, dit Spinoza, j'entendrai une passion par laquelle l'âme passe à une perfection plus grande, par tristesse une passion par laquelle elle passe à une perfection moindre ». de l'autre, un auteur quasiment amoureux du philosophe. « La philosophie de Spinoza libère l'homme et le conduit à la joie ». Il n'y a plus d'une part le corps méprisable, mortel, tenté de toutes parts, et de l'autre l'âme, la partie noble et immortelle. Mais on a, d'un côté, le monde sensible que l'on peut atteindre par les sens, et de l'autre le monde des idées. « Ce que Spinoza entend par Nature (écrit avec une majuscule), ce ne sont pas les fleurs, les plantes et les oiseaux, c'est le cosmos entier dans toutes ses dimensions, visibles et invisibles, matérielles et spirituelles ».
Pour ce qui touche à la religion « En sorte que le Dieu de Spinoza, à mon avis, mérite bien le nom de Dieu ». « Faire de Spinoza le premier grand penseur « athée » (je ne saisis pas le sens de ces guillemets [écrit l'auteur]) comme on le lit un peu partout, chez qui l'idée de Dieu serait totalement absente est un énorme contresens. […] Dieu tel qu'il le conçoit traverse toute son oeuvre et toute sa philosophie éthique ». Ce qui fait que très logiquement l'auteur met alors en garde contre « une lecture (très courante) matérialiste de Spinoza qui en a très vite conclu qu'il réduisait Dieu à la matière ».
Pour conclure, je préfère encore Alphonse Allais, cet autre philosophe-potard. « Tout est dans tout et inversement ». Toujours ce dualisme, qui caractérise la philosophie ou la politique, avec l'exemple connu de la différence entre capitalisme et marxisme. « L'un est l'exploitation de l'homme par l'homme, l'autre, le contraire ».

Commenter  J’apprécie          30
Acheté à la volée chez le libraire, car séduit par le titre et voulant depuis longtemps en savoir un peu plus sur Spinoza, j'ai été très déçu.
Pourtant, les bases jetées sont excellentes : le format de la biographie permet de suivre la construction et l'évolution de la pensée de Spinoza, tout en la contextualisant. Tous les ingrédients sont réunis.
Hélas, l'auteur rate sa cible : le style est empoté, la narration lente, le propos confus, la contextualisation fruste. Cette vulgarisation de la pensée de Spinoza, loin d'éclaircir les idées, finit en marécage brumeux.
Reste un point positif : si on en sait pas beaucoup plus sur Spinoza à la fin qu'au début, on a maintenant envie de déchirer ce voile opaque que Lenoir a créé autour de sa pensée.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (2016) Voir plus




{* *}