Toutes mes lectures ne sont pas automatiquement gagnantes. Il est parfois des BD que je n'apprécie pas mais qui demeure pourtant intrinsèquement satisfaisante pour d'autres lecteurs. Tout est une question de rencontre personnelle et d'alchimie entre l'oeuvre et le lecteur. Parfois, elle ne se produise pas. C'est ainsi et il nous faut l'accepter.
L'esprit du camp raconte les aventures d'une jeune adolescente Elodie (17 ans) qui va faire monitrice avec sa meilleure amie dans un camp de vacances réservés aux enfants pour six semaines en pleine nature au Québec. Visiblement, des choses assez étranges se passent avec le directeur de ce camp qui n'est pas très net.
Je me suis ennuyé durant toute ma lecture. Il y a assez peu d'action. La révélation finale tant attendue dissipera les doutes de notre héroïne sur le directeur. Il aura fallu attendre une centaine de pages pour que ce camp se réveille enfin. J'avoue ne pas avoir eu de patience. Certes mais quand même !
Les dialogues m'ont paru insipides mais il faut dire que l'accent québecois est conservé. du coup, la traduction pour nous autre français ne sera des plus aisées. Je déteste ce procédé qui consiste à garder l'authenticité du récit mais au dépend de la compréhension générale. Je tiens à ajouter que je n'ai rien contre le Canada que j'ai d'ailleurs visité et que j'aime beaucoup. Je connais la susceptibilité des québécois également. Sans rancune.
Bref, on va passer beaucoup de temps sur la vie quotidienne de ce camp de vacances avant une incursion inappropriée du fantastique pour relancer la machine. Désolé mais la suite de ce récit se fera sans moi.
Commenter  J’apprécie         430
En BD, une adolescente citadine qui devient monitrice dans un camp de vacances dans les bois.
Une Québécoise de seize ans quitte la maison pour la première fois et se retrouve contre son gré dans un camp où elle n'a pas vraiment d'amies. Elle est en butte à toutes sortes de désagréments, les enfants qui l'exaspèrent, le manque d'intimité, et, selon la légende, il y aurait des monstres qui rôderaient la nuit…
De jolis dessins, une histoire qui se tient et même un dictionnaire des expressions québécoises pour expliquer quelques particularités du langage.
Une BD amusante qui évoquera des souvenirs de colonies de vacances…
Commenter  J’apprécie         280
Une jeune Québécoise est contrainte de passer l'été dans un camp de vacances comme animatrice...Au début, j'ai cru que j'allais lire une version fille de Paul à un travail d'été de Michel Rabagliati...tant mieux, j'avais adoré cette BD.
Et bien, en fait, ce n'est pas du tout ça. Certes, le contexte est similaire avec sa brochette de personnalités, ses enfants déjantés, ses cabanons et sa faune mais au delà de ça, l'histoire part dans une dimension fantastique que je n'avais pas soupçonnée et qui m'a vraiment réjouie.
L'histoire est très sympa, les personnages sont intéressants et attachants, le dessin est plutôt réussi...
Une très chouette lecture, je suis vraiment impatiente de connaitre la suite de l'histoire!
Commenter  J’apprécie         120
L’Esprit du camp est une lecture légère parfaite pour l’été, et qui prouve que le classique mélange entre comédie adolescente et fantastique fonctionne toujours aussi bien.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Le dessin de Michel Falardeau, bien soutenu par les couleurs de Cab est moderne et sympa et devrait facilement séduire les lecteurs de l'âge d'Elodie.
Lire la critique sur le site : Auracan
Avec son ton cinglant et ses répliques bien envoyées, ce portrait grinçant des colonies de vacances n’a rien du roman d’apprentissage sentimental (pensons, par exemple, à Paul a un travail d’été de Michel Rabagliati).
Lire la critique sur le site : ActuaBD
En cette saison des colonies de vacances, l’auteur Michel Falardeau plonge une fois de plus dans l’univers adolescent afin de nous convier au premier volet de L’esprit du camp.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Au premier abord : une comédie drôle et légère, mais qui vire peu à peu au wild. Souris puisque c'est grave, car les dernières cases laissent présager un changement de taille.
Lire la critique sur le site : BDGest
on passe vraiment un très bon moment avec ce premier volume qui se dévore d'une traite, bercé par le rythme de cette colo, de ses activités et des échanges savoureux avec les enfants.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Les castors, c'est comme des marmottes qui se seraient fait passer sur la queue par un truck !
- Y'a pas de truck dans la forêt !
- J'ai dit "comme" !
- Je suis le directeur donc ça devrait aller. Comme punition, tu seras attitrée aux latrines pour les deux prochaines semaines !
- Pardon ?
- Mais non, c’est une blague… Nous avons de vraies toilettes ici. Comme réelle punition, tu devras faire 50 tours de camp, au jogging, en sous-vêtements, tout en chantant « Mon nom c’est Élodie ! Je devais arriver lundi! »
- Je ne crois pas…
- Hi hi!! Pardon chère Élodie, le canular est une manie chez moi… Bienvenue au camp du lac à l’ours ! Je suis très heureux de te rencontrer enfin et j’espère que nous deviendrons de très bons amis ! … (c’est tellement bien parti !)
Massé : Tiens donc ! Élodie, la briseuse de coeurs, s’improvise monitrice cet été !
Élodie : On avait 9 ans, Massé. Où je dois aller ?
Massé : Mon nom, c’est Stéphane ! Et tu dois t’adresser à la secrétaire du directeur au bureau juste avant la grange. Combien de jours penses-tu survivre ? En amour tu es une guerrière impitoyable, mais ici tu es dans mon royaume !! Jamais tu ne survivras !! Jamais !!
Mère d'Élodie : C’était qui le gentil jeune homme ?
Élodie : Personne… Un crétin rancunier.
- Non mais écoutez-la ! Un simple travail d’été pour aider à payer ses études et c’est la fin du monde !! C’est qui le crétin qui a inventé l’adolescence que je lui passe dessus avec mon char !!
- L’adolescence est un concept, maman. On ne peut l’écraser avec une voiture...
Mais tu as frappé le gros lot, ma chère !
À l'occasion du mois de la BD, le Salon du livre de Montréal et le Festival BD de Montréal proposaient une discussion avec Jeik Dion et Mélanie Leclerc le 17 mai 2021, à 21 h, sur Instagram.
PATRICK SENÉCAL
Livres suggérés:
Jeik Dion
Temps libre, par Mélanie Leclerc aux éditions MECANIQUE GENERALE
Contes pour un homme seul, par Yves Thériault, aux éditions LE DERNIER HAVRE
Philemon, par FRED
Tintin, par Hergé
Le journal de Jules Renard lu, par Fred aux éditions FLAMMARION
Leonard Cohen : Sur un fil, de Philippe Girard Éditeur aux éditions Casterman
La conquête du cosmos, de Alexandre Fontaine Rousseau et Francis Desharnais, aux éditions Pow Pow
La vingt, par Audrey Beaulé aux éditions MECANIQUE GENERALE
La grande école, par Nicolas Mathieu et Pierre Henry Gomont, aux éditions ACTES SUD
Balado: Jeik Dion, The Joy of Digital Painting à voir sur YouTube
MÉLANIE LECLERC
ALISS, Jeik Dion et Patrick Sénécal, une co-édition de Alire et Front Froid
Dragon Ball (, Doragon Bru) par Akira Toriyama, aux éditions Glénat
Berserk, Kentaro Miura, chez Hakusensha
La pitoune et la poutine, par Alexandre Fontaine Rousseau et Xavier Cadieux, aux éditions POW POW
Far Out, T 1 2 et 3, par Gautier Langevin et Olivier Carpentier, aux éditions FRONT FROID
L'esprit du camp, Axelle Lenoir et Cab chez Studio Lounak
Khiêm, Yasmine Trinh Morissette Phan et Djibril C. chez Glénat
Le petit astronaute, Jean-Paul Eid chez La Pastèque
+ Lire la suite