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Jackie Brown, belle et sexy hôtesse de l'air se fait coincer par les fédéraux pour transport illégal de devises, ceux-ci propose un marché à la belle, mais eux comme « l'employeur de Jackie » ont oubliés une chose primordiale, qui va fausser les règles, un petit truc qui fait accélérer votre rythme cardiaque : l'amour. Et puis aussi, le blé bien sur, on est des humains quand même.
Elmore Léonard, maitre incontesté du polar, signe avec ce « Jackie Brown » un subtil et malin jeu de cache-cache, faux semblants, parole donnée et trahie aussi vite. La demie douzaine de personnages traversant son roman sont joyeusement complexes, E.L. mène tout ça sur un rythme diablement jubilatoire. Cette partie d'échec dont chaque coup doit être subtilement joué, de peur de ce voir mettre mat, vous tiens en haleine sans problème.
Le chat devient souris et vice versa, on lit ça d'une traite tant l'écriture est agréable, Tarantino ne s'y est pas trompé en adaptant son bouquin, le style et les dialogues très cinématographique se mariant à merveille avec la folie Tarantinesque. Livre comme film à découvrir.
PS : le film de Q.T. offre de magnifiques rôles à Robert Foster, Michael Keaton ou encore au super Bob de Niro.
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Auteur pince sans rire qui nous entraîne souvent dans des poursuites improbables à travers les Etats Unis, avec des personnages sans peur et sans morale. Ses romans sont souvent à l'origine de scénarii.
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Le plus beau film de Tarantino ne pouvait qu'avoir une origine grandiose.
Et force est de constater que cet opus de Leonard en à des qualités .
Tout d'abord une femme héroine c'est bien trop rare , déja sur ce point Leonard sort la téte haute .
Cett femme à du caractère , en à marre et veut se venger . Et quelle vengeance .
Oui il est difficile d'oublier le film quand on lis ce livre ...
Mais l'intrigue est fort bien tenue , les personnages on une épaisseur , il y a un bon suspense , en somme c'est un fort bon roman noir que voila ...
Bien malin qui plus est .
On jubile en retrouvant les passages du film dans ces pages .
Le must quand on lis ce trés bon roman c'est d'écouter la BO du film en méme temps ...
Le bonheur ....
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Les hôtesses de l'air font de bonnes mules pour transporter drogue et argent sale entre les frontières. Mais que peuvent-elles faire lorsqu'elles se font pincer ? C'est la trame du scénario qu'exploite ici l'auteur, la même que Lilja Sigurdardottir utilise dans “Piègée”. le traitement est cependant fort différent alors que dans ce dernier la subtilité régnait, nous sommes plutôt ici en présence d'exécutions en série, de trahisons à la chaîne où finalement tous les acteurs, flics compris, ne songent qu'à leurs propres intérêts et se foutent bien des conséquences sur autrui.

L'héroïne a du cran, connait la musique et ne s'en laisse pas trop imposer. Elle louvoie entre les pièges tendus par des loustics mal intentionnés qui ont comme défaut de sous-estimer les femmes en général. Les personnages sont bien campés, crédibles. Les développements, qui abondent, sont imprévisibles. Il en résulte un polar bien sympathique, rythmé, avec une touche d'exotisme qui épice un plat déjà fort bien mijoté.
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Jackie Burke est hôtesse de l'air. Elle se fait prendre avec de la poudre blanche, et cinquante mille dollars en liquide. Pour qui transporte-t-elle cet argent?
Si elle se tait, elle va en prison.
Si elle parle et coopère, elle risque fort de se faire descendre, celui pour qui elle travaille n'a pas de scrupule.
Jackie est certes blonde, mais pas idiote.
Avec la complicité d'un cautionneur mandaté par son homme, elle sort de prison. Mais cherche par tous les moyens à se débarrasser des flics en les menant en bateau, et de son homme en lui piquant son fric.

Entourée de trafiquants d'armes, de récidivistes ramollis, de cautionneur, de flics avides de résultats et de nanas junkies vivant au crochet du même homme qu'elle, elle va tenter de s'en tirer au nez et à la barbe de ce petit monde où chacun essaie de tirer son épingle du jeu.

Une fresque de la petite pègre de Miami, qui ne m'a pas emballé plus que ça.
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Je n'avais plus rien lu d'Elmore Léonard depuis les années 1980, après l'avoir découvert grâce à France Loisirs, avec "Un drôle de pélerin" et "La loi de la Cité".
Trouver "Punch créole" en librairie m'a évidemment rappelé le film vu à deux reprises, avec toujours en mémoire la scène de la remise de l'argent dans le centre commercial, rayon vêtements.
Des personnages à la personnalité affirmée, jouant tous à un grand jeu de cache-cache ainsi qu'au poker menteur -il en faut pour tous les goûts-des propos qui en cachent d'autres, mensonges et manipulations comme je les aime, qui ne font que renforcer ce que disait Talleyrand:"La parole a été donnée à l'homme pour travestir sa pensée".
Dialogues savoureux et jubilatoires, une histoire menée et racontée tambour battant par son auteur.
Du coup, je suis retourné dans la même librairie et en ai acheté trois autres.
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Fan de "Quentin Tarrantino, j'avais adore "Jackie Brown", notamment "Robert de Niro", en Louis, un bas du front pas possible...

Ayant trouvé, chez un bouquiniste, le livre avec "Pam Grier" en hôtesse de l'air... je me précipita pour le conquérir...
Toutefois, le titre me laissa pantois : " Punch créole".....

J'ai retrouvé les personnages du film, mais j'ai eu l'impression que le livre est moins abouti que le film...

Oh, j'ai aimé le livre, car j'ai adoré le film....

Mais si je n'avais pas vu le Tarantino, aurais-je fini ce livre ?

Rien n'est moins sur....
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Polar écrit sur le style et le ton d'un vaudeville. Ici ce ne sont pas les portes qui claquent, mais une enveloppe qui circule.
Décevant et lassant.
A lire dans un train : assez vite lu, demande peu d'attention
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Cela faisait un moment que Punch créole trainait sur une étagère. Peu ou prou depuis la sortie au cinéma de Jackie Brown, l'adaptation qu'en a fait Quentin Tarantino. Ce qui nous ramène à 1997. On ne rajeunit pas. J'avais bien aimé le film en question quoi que, à mon avis, il soit un peu poussif parfois et tienne essentiellement sur la bande-son, quelques dialogues percutants ou amusants et les personnages de Max Cherry (magnifique Robert Forster en espèce de prêteur de caution aux airs de Droopy) et Louis (De Niro en braqueur paumé, défoncé et plutôt limité), plus que sur ceux d'Ordell et Jackie.
Après cela, donc, bien que j'aie acheté le livre, j'ai fini par le laisser prendre la poussière, et d'autres lectures, y compris tous les autres romans d'Elmore Leonard, sont passées avant lui. Ce qui ne m'a pas empêché, toutes ces années durant, de fantasmer dessus et d'imaginer que ce sagouin de Tarantino avait sans doute, en changeant le lieu de l'action (Los Angeles au lieu de Miami) et en voulant imposer sa griffe, un peu saccagé le bouquin.

L'histoire est relativement simple au départ. Jackie, hôtesse de l'air sur une compagnie intérieure, fait passer de l'argent entre les Bahamas et la Floride pour le compte d'Ordell Robbie, trafiquant d'arme vantard et sans doute pas aussi malin qu'il veut s'en donner l'air. Elle finit un jour par se faire agrafer par la police et envoyer en taule. Ordell passe par Max Cherry, prêteur de caution pour la faire libérer. Max tombe amoureux de Jackie qui, fatiguée d'un boulot mal payé et de se faire entuber par la vie décide de tirer son épingle du jeu en jouant sur deux tableaux, promettant aux flics de leur livrer Ordell, et à Ordell de lui permettre d'échapper aux flics. La situation se complique bien sûr avec la présence de Louis, ancien complice d'Ordell, braqueur bas du front qui vient de sortir de taule, et de Mélanie, plus ou moins petite amie d'Ordell, qui aimerait bien se tirer avec le pognon de ce dernier.

Bref, on se trouve là face à une classique histoire à la Elmore Leonard : des personnages forts en gueule qui essaient chacun d'arnaquer les autres et certains, plus cools que les autres, plus malins, qui vont tenter à leur tour de profiter de la mêlée pour tirer le gros lot. Rien de bien nouveau, mais c'est aussi ce que l'on aime généralement chez Leonard qui transpose une fois sur deux la même trame, tout le charme tenant à ces petits détails qui changent et subliment l'histoire grâce au talent de dialoguiste et de metteur en scène de l'auteur.
Pourtant, avec Punch créole, cela ne passe pas forcément aussi bien. Sans doute l'histoire devient-elle trop vite trop complexe (si vous n'avez pas tout compris à l'échange des sacs en voyant Jackie Brown, je ne vous garantis pas que vous aurez une révélation en lisant Punch créole) et l'on a tôt fait de se perdre dans les circonvolutions du plan machiavélique monté par Elmore Leonard. Bien sûr, les dialogues sont là, ainsi que des personnages hauts en couleurs, mais cela ne suffit pas. Ordell a trop défauts sans pour autant être un méchant vraiment charismatique, Jackie est un peu trop parfaite pour qu'on l'aime vraiment, et, en fin de compte, on s'intéresse plus aux seconds rôles, Max, Mélanie et Louis, qui ont sans doute plus d'épaisseur.
Et je m'aperçois donc que, en fait, Tarantino s'est montré plutôt fidèle au livre et a surtout pêché par une mise en scène sans grande imagination. Ce qui s'avère être le défaut essentiel du film – à mon avis, d'autres trouvent que c'est sa principale qualité – , ce rythme faussement nonchalant qui aboutit à un embrouillamini final difficilement compréhensible, tout comme ce qui s'avère en être son meilleur atout, ces dialogues ultraréférencés où le premier et le second degré de l'humour se mêlent allègrement, vient de ce qu'il s'agit d'une adaptation fidèle du roman.

Alors certes, cela reste un bouquin d'Elmore Leonard, et on ne peut donc nier qu'il s'agit d'un plutôt bon roman. Toutefois, il apparait aussi plus poussif que la plupart de ses autres livres. À trop vouloir accumuler les personnages et les rebondissements, Elmore Leonard nous perd parfois et ça pourrait être dommage s'il n'y avait pas dix, vingt ou trente de ses romans pour rattraper le coup.

Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Ce roman est celui qui a servi de base à Tarantino pour son film Jackie Brown. J'ai aimé y retrouver l'histoire du film et constater que Tarantino est resté fidèle aux grandes lignes du récit. Les personnalités des protagonistes sont identiques et j'ai adoré découvrir leurs pensées.

Dans le livre, l'histoire est plus détaillée, d'autres personnes ont plus d'importance et sont bien plus présentes également. Mis à part pour Jackie qui est blanche dans le livre, j'ai pu imaginé l'histoire avec les acteurs du film et cela collait parfaitement. Preuve en est que le casting a été bien réalisé.

Sans être surprise par son déroulement ou son final car je connaissais déjà cela par le film, j'ai passé un très bon moment en compagnie de cet ouvrage. L'auteur a écrit d'autres livres avec les mêmes protagonistes et je serais très curieuse de les découvrir.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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