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L. Hachette et Cie (01/01/1855)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai été cent fois témoin de cet orgueil jaloux des Suédois, non-seulement dans les campagnes, mais encore dans les villes, dans la capitale surtout. Avec quel enthousiasme ils offrent à votre admiration les choses souvent les plus insignifiantes ! En vain leur citez-vous des objets analogues, mais bien plus éclatants, qui vous ont frappé ailleurs ; c'est précisément pour cela qu'ils tiennent à vous faire admirer les leurs. Comme ils ont la prétention d'être au niveau de tout, ils ne souffrent pas que vous leur objectiez la moindre rivalité. Il y a dans ce sentiment de la petitesse et de l'injustice. Sans doute l'esprit de nationalité est fort louable ; je suis le premier à le reconnaître. Je n'aime point les peuples qui, faisant bon marché d'eux-mêmes, se précipitent à corps perdu dans le culte de l'étranger. Mais est-ce une raison d'approuver ceux qui, exagérant leur propre importance, s'attribuent exclusivement toute gloire, et ne regardent qu'avec une indifférence systématique, sinon avec une malveillance opiniâtre, les privilèges supérieurs qui resplendissent en dehors de leur sphère ?
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Sans doute, il n'est pas dans ma pensée [...] d'interdire à une nationalité le contact des nationalités étrangères ; ce serait attenter au dogme de la fraternité intellectuelle des peuples ; mais il faut que ce contact ait des bornes, et je ne saurais approuver cette sympathie exagérée qui va jusqu'à abdiquer sa propre individualité pour se façonner à l'image d'un caprice qui se dissipera peut-être au premier souffle. Soyons nous-mêmes ! et, si nous introduisons dans notre creuset des éléments étrangers, qu'ils y soient fondus de telle sorte qu'ils n'enrichissent l'or de notre génie qu'en s'identifiant à son type.
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Je professe pour les portiers, en général, une très-mince sympathie ; cependant je les ai regrettés plus d'une fois pendant mon séjour dans la capitale de la Suède. Ces utiles industriels y sont à peu près inconnus. Il résulte de là, pour l'étranger qui habite une maison particulière, certains embarras assez graves. Qui lui dira, s'il s'absente, les visites ou les invitations qui lui sont arrivées ? les propriétaires ne s'en chargent pas. Il faudrait donc avoir un domestique à demeure ; mais c'est là un superflu dont très-peu de voyageurs se soucient. On supplée à tout cela par une boîte métallique en forme de tirelire, que l'on suspend en dehors de sa porte. Les visiteurs y jettent leurs cartes ou leurs lettres ; quand vous rentrez, vous ouvrez la boîte, et vous dressez le bilan de vos relations.
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Quand un peuple s'absorbe trop dans la préoccupation des intérêts matériels, il perd bientôt toute vertu, toute spontanéité. Le désintéressement, au contraire, élargit en lui le champ intérieur et y fait éclore les germes glorieux.
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