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3,95

sur 158 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est un livre qui se focalise sur l'enracinement pour mieux parler du déracinement, de l'impression que ce sont les autres qui définissent quelles sont nos racines, alors que personne d'autre que nous-mêmes ne devrait savoir ce qui nous constitue. Constitué de 33 nouvelles incisives se déroulant dans le Médoc, et focalisé sur ses personnages, les plongeant dans l'action, dans des récits présents ou passés, s'attardant sur leurs gestes, Presqu'îles est porté par un vrai style et surtout par une vision d'écrivain. Sa cohérence de ton et de propos en fait une oeuvre à part entière, et non une collection d'instants. En partant de faits divers, majoritairement fictifs, Yan Lespoux interroge la manière dont nous sommes tous l'étranger de quelqu'un d'autre, y compris de son voisin depuis trente ans. Il en résulte un texte bluffant, qui questionne les stéréotypes, sans mépris pour les personnages, animé par un humour doux amer, qui ne rate jamais sa cible. Quel texte pour initier Agullo Court la nouvelle collection d'Agullo Editions. En en plus, il y a une préface de Hervé le Corre. C'est pour dire.
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Un gros coup de coeur !

Une succession de tranches de vie de « il, elle, eux », parfois nommés, souvent anonymes, dans ce coin des Landes à mi chemin entre lacs et océan.
C'est beau, drôle, émouvant, rageant, amusant en fonction des chapitres qui se suivent, sans se ressembler ...

Et c'est très bien écrit.
À lire absolument
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Un conte de Noël. Ou presque.

Il était une fois un renard qui découvre un recueil de nouvelles. Il l'aime tellement qu'il décide de l'offrir à sa bande de loup des steppes en voyage à Lyon. Si certains se ruent sur le livre à leur retour, d'autres attendront la période propice. Celle de l'avent, pour une lecture sous forme de calendrier du même nom. Une case à ouvrir tous les jours du 1er au 24 décembre. Sûrement la meilleure façon de découvrir un recueil, touche par touche, sans lassitude possible. Sans interférence d'une nouvelle sur une autre.

Pourtant, on est assez loin de l'esprit de Noël me direz-vous. Certes. Mais peu importe. Yan Lespoux est un nouvelliste de talent. Je suis fascinée par sa capacité à écrire court (voire très court) tout en donnant autant de profondeur à des personnages qui ne vivront que le temps de quelques pages. Très vite, une communauté de personnages se forme. Les Bordelais sont nombreux. Par chez moi, ils seront plutôt Parisiens. Je suis sûre qu'ailleurs ils seront Lyonnais. Et puis finalement, ne sommes nous pas tous un peu le Bordelais d'un autre ?
Du Sud-Ouest, je ne connais rien. de ce monde des bleds paumés, des bistrots miteux, des coins à champignons et des réunions de chasseurs, je maîtrise plutôt bien les codes, les mêmes partout. Ces figures sont du Médoc, elles pourraient être d'une autre campagne. de celle qu'on ne quitte pas et qui vous colle à la peau. de celle qui n'est que rarement dans les livres parce qu'elle ne brille pas de mille feux. de celle qu'on croise au JT de 13h et dans le journal local. Je ne nie pas pour autant l'importance de l'ancrage géographique de ces textes. Cela donne une couleur différente, un ton.
C'est dépaysant sans l'être. C'est fort.
Parfois l'histoire est farfelue (comme un départ pour la Sibérie en voiture sans permis et sous stupéfiant), parfois sa simplicité touche au coeur (comme un grand-père qui offre un couteau à son petit-fils). A chaque fois, il y a une émotion. Mention spéciale à l'histoire du Cantabria. Ce vieil homme sur la plage m'a bouleversé. Dans un recueil, il faut un point d'orgue. Celui-ci était le mien.

J'ai ri, j'ai été émue, j'ai été surprise, très souvent. L'art de la chute est maîtrisé sans aucun doute. J'attendais ce rendez-vous quotidien, comme le chocolat de la journée, sans savoir sur lequel j'allais tomber. Parfois un onctueux praliné, parfois une truffe un peu plus amère. J'ai fini la boîte aujourd'hui, non sans déception. Comme dans tous calendrier de l'avent, la dernière case est attendue et redoutée. Comme dans tous calendrier de l'avent, j'ajoute une 25e case. La nouvelle "Le sapin" est pour demain.
Merci à Anthony pour ce cadeau, et à Céline, Eva et Alicia, mes comparses de lectures qui ont tout de suite été enthousiasmées par cette idée un peu wtf. Et qui sont déjà prêtes à recommencer !
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Sur la terrasse, à l'ombre des pins, j'entends le grondement chaleureux de l'océan. Il s'ébroue, s'amuse, tandis que les vagues que je soupçonne être géantes, se trémoussent au gré d'un vent d'ouest parfait. le vent du Sud-Ouest donc, de mon Médoc chéri, celui pour lequel je reviens à chaque vacance, chaque week-end, chaque jour férié, pour retrouver enfin les poutres vertes de la maison de mes grands-parents. Un petit bout de moi, ma première année sur cette terre passée dans ces effluves marines sous le chant des cigales l'été, et la pluie rythmant le balancement de mon couffin l'hiver. Je n'y suis plus, mais je l'y retrouve, et Presqu'îles m'y ramène en me tirant par l'esprit. Silence. Flottement. du sable qui s'agglutine sur le clavier, je souffle dessus pour le faire partir, et il se niche dans la tranche de Presqu'île. Je ris. C'est cocasse.
Cocasse comme les tranches de vie que nous offre ce recueil. Bourdonnant de modestie, bourru, il n'est pas caricatural au point de dépendre nos lieux comme un folklore loufoque, mais nous y plonge avec mélancolie, dans la monotonie sage d'une lande de province. On y rencontre une tonne de personnage, les "locaux", les Bordelais qui viennent en vacances 6 mois sur 12, les chasseurs, les enfants du coin ; et je ne peux que sourire quand je lis les lignes qui décrivent cet endroit. Ils ont tous une histoire propre, sans pour autant être dépeints avec beaucoup de détails ; mais ils sont le coeur de ces landes et de ses traditions.
Devant les ruines du Cantabria, à un concert des Pogues, dans la dune ou la forêt, vous découvrirez autant de vies que de morts, de secrets que d'honnêteté ; et c'est avec un phrasé sans détour que Yan Lespoux vous emmènera dans les terres médocaines et leurs ablutions. Il ne s'encombre pas d'un lyrisme pédant pour offrir au recueil un rythme soutenu, avec des intrigues aussi appliquées que "droit au but", qui est très certainement une des grandes qualités de ce livre.
Sur le bord d'un pin court un écureuil, tandis que je repense à la maîtrise littéraire dont Yan Lespoux fait preuve ; ce mélange de roman noir, de terroir sans fioritures nous rappelle à l'humilité. Il est doué, Yan Lespoux, doué de mots qui raisonnent pour ceux qui savent ; de mots qui font rire, qui intriguent, qui dégoûtent parfois quand un homme glisse dans un trou et que les voleurs l'y laissent sans un mot. Mais je ne suis que conquise par ces récits que j'ai dévorés si vite, happée par leur histoire. L'auteur maîtrise l'art de la nouvelle sans aucun doute ; et j'espère qu'il nous fera la plaisir de renouveler cette expérience avec, qui sait, d'autres pans de vie médocaine dont je ne me lasse guère.
Mention spéciale à : "Le Bordelais", "Carnet de Vie", "L'Arabe" et "Noyades" (mais toutes les nouvelles sont excellentes).

J'ai eu du mal à trouver des mots pour décrire ce recueil, car ce dernier parle de lui-même : il est d'une grande qualité, émotionnant, clivant, et presque charmant d'authenticité. Un livre à se procurer de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !
Lien : http://thereadingsession.fr/..
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« le premier noyé de la saison, c'est un peu comme l'ouverture de la cabane à chichis, la première grosse pouce de cèpes ou la première gelée, ça annonce une nouvelle période, un changement de lumière le matin quand on se lève. Ca rythme l'année. Et puis, ça nous rappelle que nous, pendant ce temps-là, on est vivants. »

Le ton est donné… l'ambiance posée dans ces Landes du Médoc royaume des taiseux, des bourrus et de leur solitude, bien souvent leur plus fidèle compagne, quand celle en titre n'a pas cherché à se faire la malle, ce qui nous le découvrons à la lecture d'une de ces nouvelles, peut avoir de regrettables conséquences…

Elles se succèdent les unes aux autres, ces nouvelles, plus courtes que longues, et nous plongent, furtivement mais intensément, dans les vies de ces personnages, attachants, effrayants, touchants, arrogants ou même violents. Mais tous profondément enracinés dans ces terres, qui prennent progressivement vie au fil du récit et accompagnent le lecteur, se faisant tour à tour majestueuses, enjôleuses, dangereuses mais restant toujours mystérieuses.

Je me suis vue arpenter ces plages et me perdent dans ces forêts de pins, moi qui ne connais pourtant rien du coin.

Merci Yan Lespoux pour ce voyage en terre (presque) inconnue à la rencontre de l'Etre humain dans toute sa fragilité sa sensibilité, mais aussi sa complexité et sa férocité. le tout servi par une écriture fluide, percutante et drôle à la fois, Une plume et un écrivain sont assurément nés entre ces lignes.

Ah, j'oubliais !
Ames sensibles parisiennes et/ou bordelaises : passez votre chemin… A moins, que vous ne vouliez vivre votre heure de gloire, auquel cas vous serez (gentiment mais fermement) servies.
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Le Médoc, cette langue de terre coincée entre l'océan et la Garonne, si proche de Bordeaux et pourtant si diffèrent, est le lieu unique de cette trentaine de nouvelles de Yan Lespoux.
On y croise des chasseurs, des jeunes un peu désoeuvrés, des noyés, des vieux, des racistes, des gens qui se rêvent ailleurs et ne sont bien qu'ici.
Le talent d'évocation de Yan Lespoux est dingue.
Trois lignes et on visualise tout. Trois de plus et on s'attache déjà (ou pas) aux personnages et on entre complètement dans l'histoire.
Quand elle se termine on rit, jaune le plus souvent, on est quelquefois ému aux larmes, effrayé parfois.
Impossible d'enchaîner les nouvelles trop vite, chacune d'entre elles laisse sa petite trace à l'esprit, nécessite son petit moment de digestion.
Ça pique, ça gratte, c'est tout à fait irrévérencieux, totalement politiquement incorrect. A découvrir absolument, le coeur bien accroché.
Préface d'Herve le Corre
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Ces trente-trois nouvelles prennent racine dans le sud-ouest rural de la France, le Médoc.Ça sent les feuilles, la forêt, la végétation humide et les champignons, les promenades en forêt, la chasse et le petit canon avec les copains, le bord de mer, la pinède, le sel et le sable.C'est rempli de secrets de campagne et de ragots de bistrot.C'est drôle, noir et cynique... C'est excellent!Ces trente-trois courts textes nous parlent d'hommes enracinés ou déracinés, entourés de "copains" et pourtant si seuls, ça parle de soi et des gens qu'on côtoie depuis des années et qu'on ne connaît au final pas toujours si bien que ça.Ça parle de l'autre, celui-qui n'est pas de chez nous car il est du village d'à côté ou de l'autre bout de la France (ou pire, de Charentes!), car au final c'est pareil, ils ne sont pas d'ici, un point c'est tout!  Ça  parle du coin à champignons pour lequel on préférerait crever plutôt que de le révéler, ça parle du parisiens qu'on croise lors d'une promenade en forêt ou du fusil qu'on a sous le coude pour calmer les moqueries des copains ou éloigner les cambrioleurs, c'est le premier noyé que tout le monde attend car il marque le début de la saison.
Toutes les chutes de ces nouvelles sont délicieuses, grinçantes, attendrissantes et quelquefois tragiques! Ce sont de petites histoires touchantes, tellement réelles, des tranches de vie qui m'ont fait sourire (Le Terre Neuve, le premier noyé de la saison), m'ont émue (Une vie), m'ont fait éclater de rire (le Charentais). Les situations et les personnages, tous dépeints de manière attendrissante mais sarcastique, me resteront en mémoire, c'est certain!
C'est une très belle découverte, pour moi qui pensais ne pas accrocher avec la lecture de nouvelles. Là, Yan Lespoux m'a démontré le contraire. Je dis bravo et j'en redemande! 
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33 courtes nouvelles, 33 scènes de vie, 33 comme l'indicatif départemental de la Gironde où les personnages de Yan Lespoux dessinent des morceaux de vie, racontent leur attachement viscéral à ce bout de landes entre delta et Atlantique.

Des nouvelles donc.

A la chute tour à tour ironique ou mordante, qui laisse portant apparaître la fragilité des personnages, leurs incertitudes, un côté doux-amer dans leurs vies. Ce sont presque des récits de terroir, des récits d'hommes bien plantés dans leurs bottes et à la fois presque « à côté » tant le décalage affleure.

La plume est simple et pourtant délicate, sensible et juste.

Dans sa préface, Hervé le Corre s'exclame « oh ! Un écrivain ! »...je plussoie ! Voila 33 textes qui attachent, touchent au coeur.
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Très beau recueil de nouvelles que ce Presqu'îles du médoquin Yan Lespoux.
C'est quelqu'un que l'on connait bien puisqu'il tient le blog Encore du noir, mais le voici qui passe de l'autre côté de la plume, pour la première fois, parrainé par son compatriote Hervé le Corre.
Un bel essai transformé (on est dans le sud-ouest !) avec ces nouvelles à chute, des textes à l'ironie mordante et caustique.
Derrière l'humour noir et grinçant, jamais gratuit, perce parfois une ombre un peu désespérée : la solitude de chacun des personnages fait partie du paysage tout comme les pins de Napoléon III.
Yan Lespoux nous emmène donc parcourir les dunes de 'son' Médoc, bien loin des châteaux et des vignes, un pays aux hivers froids, humides et pluvieux, un pays de landes, de baïnes et d'étangs où l'on regarde l'étranger franchement de travers.
Mieux vaut être né dans le coin et avec des bottes en caoutchouc si l'on ne veut pas se faire traiter de bordelais, ou pire de toulousain, ou plus infamant encore, de parisien.
Un pays d'anciens naufrageurs, un pays rude et hostile, où l'on a encore le coup de hache facile et le fusil (de chasse !) en bandoulière.
[...] On lui précisera aussi qu'il faut être prudent et éviter de se promener dans les bois, parce qu'il y a beaucoup de chasseurs.
Les quelques trente nouvelles réunies ici sont très courtes, quelques pages à peine, mais elles s'enchaînent avec une remarquable unité de ton et d'ambiance.
L'auteur se paie même le luxe de les présenter par thèmes !
Chacune est l'occasion de partager quelques instants d'un personnage, le plus souvent un gars du coin, plus rarement un bordelais, et dans les traces de l'auteur, on a un peu l'impression d'aller visiter chacune des maisons d'un village. Chaque rencontre est l'occasion d'une bonne histoire, de quelques bons mots. Remarquable.
La nouvelle la plus instructive nous fera découvrir le naufrage du Cantabria en 1937, un bateau chargé de réfugiés fuyant la guerre d'Espagne.
Les nouvelles les plus étonnantes évoqueront une tradition locale du pays des baïnes :
[...] « Ah ! le premier noyé de la saison ! » Cette phrase, depuis tout petit, je l'ai entendue, comme il convient, une fois par an. Au moins. Parfois, on oublie qu'il y en a déjà eu un avant. C'est ce qui arrive quand le premier noyé de la saison est vraiment précoce.

Pour celles et ceux qui aiment les étangs et les bords de mer.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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Yan Lespoux parle du Médoc, pas du vignoble mais du massif forestier qui a remplacé les marais sous l'impulsion de Napoléon III . Yan Lespoux parle des gens qui y vivent, des gens simples qui ont une histoire parfois proche de légendes racontées par des grands parents qui les avaient eux-mêmes appris de leurs parents. Cette région est bien plus qu'un lieu estival pour vacanciers qui ne prennent pas le temps de regarder autre chose que la plage et les vagues de l'océan. Dans cette campagne les parisiens, les toulousains ou le bordelais, on s'en moque volontiers.

33 nouvelles ( comme le numéro du département de ce coin de France ) qui parlent de chasse, de pêche et de coins à champignons gardés jalousement. 33 nouvelles avec un titre évocateur comme « le concert fantôme » ou « Jamais mieux que chez soi ». Des histoires qui font rire ( « le voyage de Jésus » ) certaines sont émouvantes ( « le couteau » ), d'autres sont tragiques ( « le premier noyé de la saison » ). Yan Lespoux parle de la joie de vivre mais aussi de la mort. Ce sont des souvenirs nostalgiques du temps où les ados partageaient leur été entre petits boulots liés au tourisme, drague, Kro, joints et musique sur cassettes. Moins futile, j'ai découvert l'Histoire du Cantabria.

J'ai adoré la manière dont Yan Lespoux parle d'une nature calme et sauvage à la fois. L'eau y est partout, marais et brume. Ce qui me parle le plus, des troncs noirs, des têtes de pin.

La nouvelle littéraire exige de la part de son auteur concision et précision dans le vocabulaire. Yan Lespoux y ajoute de l'humour, un peu de tragédie, des paysages et des gens ordinaires. Et comme il est un remarquable conteur, ses récits et sans doute ses souvenirs deviennent de magnifiques histoires. Hervé le Corre dans sa préface parle le mieux de ce recueil et ne tarit pas d'éloges pour Yan Lespoux qu'il qualifie d'écrivain ( le mot est fort ) et il n'hésite pas à évoquer Chris Offutt et Maupassant dans sa présentation.

En lisant ce recueil, je me suis rappelé « La folle histoire de Félix Arnaudin » et la belle biographie écrite par Marc Large.

Yan LESPOUXPresqu'îles . Parution janvier 2021, Éditions Agullo, collection Agullo Court. ISBN 979-10-95718-90-1
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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