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Critique de MarcelineBodier


« Tim Leary était persuadé qu'il fallait un contexte spirituel pour tirer le meilleur parti du LSD » : et si on se débarrassait du LSD pour ne garder que le contexte spirituel, pour le même résultat ? C'est le pari de À Emilia.⠀

𝗖𝗲 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀.⠀

𝗦𝗼𝗻 𝘁𝗵è𝗺𝗲, 𝗱'𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱. Il part de l'idée qu'au travers de la drogue (désignée comme telle ou légale), de l'alcool, du sexe, de l'apnée, ou encore du yoga, on cherche toujours la même chose : combler un vide existentiel.⠀

𝗦𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗲𝗻𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲. Comme dans les films Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais ou I comme Icare d'Henri Verneuil, ou comme dans Pensées secrètes de David Lodge, l'intrigue alterne avec des extraits d'un livre de vulgarisation scientifique supposément écrit par un des personnages principaux, dédié « À Emilia ». Une mine d'intelligence et de culture.⠀

𝗦𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿, 𝗲𝗻𝗳𝗶𝗻. Ce n'est pas un inconnu : il enseigne le yoga et a déjà écrit plusieurs guides chez Jouvence. Explorez son instagram, qui vous convaincra mieux que tous mes mots qu'il sait de quoi il parle !⠀

Pour toutes ces raisons, une citation de la chronique que j'ai écrite pour 20 minutes (cf. le lien ci-dessous) figure sur le bandeau rouge qui accompagne le livre : « Une révélation ! le yoga a trouvé son Irvin Yalom ». 𝗝'𝗮𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿è𝘀 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗮, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗴𝗿é𝗱𝗶𝗲𝗻𝘁𝘀 𝘆 𝘀𝗼𝗻𝘁 : la culture, l'histoire très psychologique, les drames dont il n'est pas évident qu'ils peuvent être surmontés, à moins que...⠀

Je ne peux donc que vous inciter à vous plonger dans ce livre captivant et complet !
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