Nous devons dire : « Wake up, America ! Réveille-toi ! ». Parce que nous ne pouvons pas nous arrêter. Et nous ne pouvons plus être patients.
(Bruit de porte qui se ferme. Bruit de moteur)
C'était un appareil à fumigation.
On s'en servait pour tuer les nuisibles.
Au début, je n'arrivais pas à croire que cet homme nous aurait vraiment laissé mourir là-dedans.
N'étions-nous donc pas humains à ses yeux ?
(bruit de porte fracturée)
Nous ne sommes pas morts ce jour-là.
Mais ça n'a pas été la dernière fois où j'ai vu la mort de près.
Je n'arrêterai pas maintenant. Si je fais ça, nous n'obtiendrons que des mots et des promesses.
[...]
S'il vous plaît, allez dire au procureur général que nous avons laissé refroidir pendant 350 ans.
Si nous continuons comme ça, nous serons bientôt gelés. Le voyage de la liberté continue.
Dans un mouvement, on ne se préoccupe pas de la presse. On fait comme si elle n'existait pas. Sinon, ça devient de la mise en scène.
Je connaissais Malcolm [X], et je le respectais.
Je partageais sa croyance selon laquelle notre lutte n'avait pas lieu que dans les tribunaux, mais aussi dans la rue.
Pourtant, je n'ai jamais eu l'impression qu'il était des nôtres.
Notre mouvement visait à créer une société ouverte et intégrée.
La violence, si justifiée qu'elle puisse sembler, n'était pas quelque chose que je pouvais accepter.
Mais je pouvais comprendre la séduction et le sentiment d'urgence qui l'alimentait.
Je connaissais Malcolm [X], et je le respectais.
Je partageais sa croyance selon laquelle notre lutte n'avait pas lieu que dans les tribunaux, mais aussi dans la rue.
Pourtant, je n'ai jamais eu l'impression qu'il était des nôtres.
Notre mouvement visait à créer une société ouverte et intégrée.
La violence, si justifiée qu'elle puisse sembler, n'était pas quelque chose que je pouvais accepter.
Mais je pouvais comprendre la séduction et le sentiment d'urgence qui l'alimentait.
[ À propos du meurtre de Medgar Evers ]
Un jour, vous rangez votre voiture sur le bas-côté et tout va bien. Le lendemain, vous rentrez chez vous, et vous n'atteignez jamais la porte.
Dans un mouvement, on ne se préoccupe pas de la presse. On fait comme si elle n'existait pas. Sinon, ça devient de la mise en scène.
L'amour est le mobile central de la non-violence. [...] Il s'adaptate à la faculté qu'a le mal à infliger des souffrances par une capacité sans faille à absorber le mal, tout en persistant dans l'amour.
En en sollicitant la conscience et la hauteur morale de la nature humaine, la non-violence nourrit une atmosphère dans laquelle la réconciliation et la justice deviennent des réalités.
Les voyageurs de la liberté doivent développer le courage tranquille de mourir pour une cause.
Nous aimons tous la vie. Et il n'y a pas de martyrs ici. Mais chacun a conscience du fait qu'il pourrait y avoir des pertes.