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Ce deuxième volume de la biographie graphique du grand défenseur des droits civiques John Lewis commence par les Freedom Riders et Parchman Farm et se termine par la Marche sur Washington et l'attentat mortel de l'église baptiste de la 16e avenue de Birmingham. Tout comme dans le premier volume, les illustrations en noir et blanc complètent les événements sombres et souvent inquiétants, mais maintenant que l'atmosphère devient plus sombre et plus intense, les illustrations deviennent plus cinématographiques, plus inquiétantes.

En plus de la description percutante des événements dramatiques, j'ai aimé la façon dont le récit comprend des détails réalistes de compromis et de faiblesse, le refus de MLK de se joindre aux Freedom Riders en disant qu'il souhaite choisir son propre « Golgotha » et ensuite être ridiculisé comme « de Lawd ». L'intransigeance dangereuse de Stokely Carmichael, la marche sur la réticence de Washington à accepter les services de l'organisateur accompli Bayard Rustin parce qu'il était ouvertement gay, et Lewis lui-même frustré par les demandes qu'il modifie son discours jusqu'à ce qu'il soit persuadé par son idole A. Phillip Randolph. Et comme avant, nous voyons tous les grands bouleversements et les petites épreuves du passé encadrées par l'histoire de la première investiture de Barack Obama.

C'est à la fois un grand récit graphique et une histoire accessible et précise d'une période cruciale de l'histoire américaine, une époque remplie de bravoure et de héros.

Vous devriez l'acheter et le lire. Pensez-y, achetez les trois volumes, et (re)découvrez cette grande partie de l'Histoire.
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Deuxième tome de Wake Up America qui narre l'engagement de John Lewis dans la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis.

Ici, l'action démarre en 1960, à l'heure où l'action non-violente (sit-in, etc...) est à ses débuts. Très vite, la bande dessinée s'intéresse à la Freedom ride, du Mississippi jusqu'à l'Alabama où ils furent arrêtés.

J'ai mis davantage de temps à lire ce volume, alors que j'avais dévoré le précédent car celui-ci est beaucoup plus denses en informations ! La progression des stratégies et "freins administratifs" sont extrêmement détaillés. Plusieurs figures et discours viennent étoffer cet épisode déjà très riche. Ainsi, je me suis demandé comment cette masse d'informations pourrait être reçue par un lecteur qui ne serait pas familier de ce contexte. Ma question restera bien sûr sans réponse.
Cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette lecture, et n'a pas non plus atteint mon envie de lire au plus vite le troisième tome, d'autant que le deuxième tome se termine sur les premières heures du fameux 15 septembre 1963 à Birmingham, Alabama...


Challenge USA 2019
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Après l'opération des « voyageurs de la liberté » menée par les étudiants et militants noirs pour mettre un terme à la discrimination raciale dans les bus et les gares routières des états du sud, après la fameuse marche sur Washington du 28 août 1963, John Lewis, infatigable défenseur de la lutte pour les droits civiques, raconte dans ce troisième volume le combat mené pour que la population noire puisse s'inscrire sur les listes électorales dans le Mississipi et l'Alabama. A Selma et Montgomery les autorités, défiant les lois fédérales, soutenaient la ségrégation en refusant les demandes d'inscription des candidats noirs. Des manifestations furent organisées devant les palais de justice, sévèrement réprimandées par les forces de l'ordre. le 7 mars 1965, 600 manifestants pacifiques furent attaqués par la police locale sur le pont Edmund Pettus à Selma. La répression, d'une violence inouïe, filmée et photographiée par les journalistes, agit comme un révélateur de la cruauté du sud ségrégationniste aux yeux du reste de l'Amérique, ce qui contribua à accélérer l'instauration de la loi sur le droit de vote qui fut promulguée au mois d'août de la même année.

Un troisième tome beaucoup plus dense que les deux précédents. Beaucoup plus politique et également bien plus bavard, traversé par les discours fleuves de Malcolm X et Martin Luther King, par les prises de position du président Lyndon Johnson et par les échanges entre les défenseurs des droits civiques. Rien d'assommant pour autant. Il faut certes rester concentré pour suivre les événements, pour ne pas se perdre dans la chronologie et les différents lieux, mais franchement ça en vaut la peine tant le propos est passionnant de bout en bout.

La complexité de la situation, les tensions entre les activistes non-violents et les tenants d'une réponse « musclée », le regard porté sur la place des femmes dans le mouvement (elles-mêmes mises à l'écart par les antiségrégationnistes, un comble !), tout est décrit avec une fluidité et une lisibilité absolument remarquables. le noir et blanc de Nate Powell, sobre et puissant, donne à voir à la fois l'ignoble réalité et la volonté inébranlable d'une communauté décidée coûte que coûte à ne plus se résigner et à gagner la dignité à laquelle chaque américain est en droit d'aspirer, quelle que soit sa couleur de peau.

Pédagogique, émouvante et instructive la trilogie Wake up America est surtout essentielle pour éclairer un des pans les plus sombres de l'histoire américaine. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle a remporté le National Book Award 2016 (catégorie Littérature jeunesse). Une lecture indispensable, qu'on se le dise !
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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On poursuit avec ce deuxième tome la découverte du parcours de John Lewis, « infatigable défenseur des droits civiques et de la liberté ». Ce volume couvre les années 1960 à 1963 et se focalise sur le combat mené par des étudiants et militants noirs baptisés « les voyageurs de la liberté », et dont le but était de mettre un terme à la discrimination raciale dans les bus et les gares routières des états du sud, faisant ainsi respecter une décision de la Cour Suprême. Un voyage qui n'eut rien d'un long fleuve tranquille tant l'accueil réservé par les autorités locales fut malheureusement à la hauteur des mentalités sudistes : menacés, battus, humiliés, emprisonnés pour troubles à l'ordre public, les voyageurs de la liberté continuèrent leur action en dépit du climat de terreur instauré par une frange de la population blanche raciste par atavisme.

Une plongée entre admiration et effroi dans un épisode révoltant de l'histoire de l'Amérique. Tellement effarant qu'il est parfois difficile d'imaginer que des choses pareilles aient pu se passer il y a tout juste 50 ans ! Comment ne pas s'indigner face au comportement haineux de ces blancs du sud pour qui la ségrégation n'est rien d'autre qu'un ordre naturel des choses ? Impossible de ne pas être scandalisé en découvrant les brimades et les violences infligées en toute impunité par la police mais aussi de nombreux civils. Dans le même temps, comment ne pas être admiratif devant la volonté sans faille de ces militants ayant érigé la non-violence comme fondement de leur intention et n'ayant jamais dérogé à cette règle malgré les événements ? Leur détermination a fait naître un mouvement de fond dans l'ensemble du pays et a permis une avancée fondamentale dans la lutte pour les droits civiques.

Un album qui se termine le 28 août 1963, jour de la marche sur Washington ayant réuni entre 200 000 et 300 000 personnes et s'étant clôturée par le célèbre discours de Martin Luther King. Un album essentiel, d'utilité public, à lire et à faire lire, à défendre et à faire découvrir au plus grand nombre.

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John Lewis est le dernier de cette mouvance révolutionnaire black power des années 60 et son témoignage sur cet épisode de l'histoire américaine est véritablement poignant.

En lisant ce livre biographique, on ne peut que ce dire que cet homme est un héros vivant. La violence de cette époque, aux USA, envers la population noire était inouïe !
Comment ont-ils pu supporter une telle brutalité et un tel racisme, et ne répondre que par des messages de paix et de non-violence ?
Des hommes et femmes en sont morts…

Et dire que ce n'était qu'il y a une cinquantaine d'années seulement…

Le dessin, le style, la mise en scène :

Le dessin est en Noir et Blanc.
Ça tombe bien, comme le thème du livre…
Il se peut que ce ne soit pas qu'une simple coïncidence…

Ce dessin va à l'essentiel, il n'est submergé que par le juste nécessaire de détails.
Ce qui m'a le plus impressionné dans celui-ci, c'est la puissance, le suspense, la violence et le mal-être qu'il peut induire ou dégager.
Nate Powell sait parfaitement nous transmettre toute la difficulté vécue par les noirs américains lors de cette période.

J'aime beaucoup ces successions de portraits sur fond noir et ces pleines pages où le dessin parait tellement simple à réaliser alors qu'il a été travaillé pendant des heures.
Et que dire de ces magnifiques scènes de nuit qui sont si dures à effectuer dans un ouvrage en noir et blanc.
Le dessinateur maîtrise les nuances de gris et le style.

Les effets sont aussi superbement bien réalisés, comme ces éclairages de voiture sur la route, ou ces flashs d'appareil photo...

Mais ce que j'ai par dessus tout apprécié, c'est la mise en scène des cases, comme avec cette ambiance calfeutrée lorsqu'ils sont pris au piège dans un bus, cette double page avec le bus qui prends feu, cette autre double page avec cette femme noir qui chante et ces petites cases parsemées très expressives, ou bien la plus terrifiante à mon sens, cette scène avec ces rangées de membres du Klu Klux Klan devant 3 pauvres policiers...

Brrrr... j'en ai des frissons.... et dire que John Lewis et ses compatriotes ont vécu de tels moments, ça fait froid dans le dos !


Le scénario, le découpage:

Le scénario est le témoignage indispensable et incommensurablement précieux de ce héros qu'est John Lewis.
Sa biographie va paraitre en 3 tomes chez Rue de Sèvres (2 tomes déjà parus, et un troisième prévu en 2016).

Andrew Aydin et John Lewis se sont donc penchés sur des planches pour témoigner de cette extraordinaire aventure humaine, et rétablir ainsi une minutieuse chronologie des faits.
Le résultat est touchant, et amène à réfléchir et à reconsidérer sa petite vie douillette de provinciale...

Le découpage est fait à la façon comics.
Il y a des cases un peu partout, alternant de grandes scènes en pleine page (ou sur double page), et petites cases successives et/ou entre-boitées découpées régulièrement, en carré ou rectangle, ou parfois de manière fantaisiste.

Il arrive parfois de chercher ce que Scott McCloud appellerai le caniveau..., mais à moindre mal.

L'ensemble peut paraître surchargé mais il est amplement nécessaire.

L'alternance entre le monde actuel, avec le président Obama, et les flashbacks, avec la présidence de Kennedy, est politiquement vraiment bien trouvée et réussie.


Selon moi, ce livre devrait être une référence dans tous les programmes scolaires des adolescents du monde, tellement il en apprend sur le sens de la tolérance, du pardon, de la volonté, de la solidarité, des responsabilités, et des droits de l'homme…

Rue de Sèvres nous surprend encore une fois dans un registre "documentaire historique" et touche à une corde sensible dans le contexte d'une société actuelle extrêmement violente.
Ce livre est donc un véritable message de paix par leurs auteurs et surtout de la maison d'édition.

A lire sans condition !
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Le second tome de cette longue saga en noir et blanc. pour le droits des peuples noirs d'Amérique. (on y entend pas parlé des indiens ni des latinos). Un devoir de mémoire et de rappel dans ce pavé graphique à coup de marches, de tabasses d'attentats et de meurtres, surtout quand les mouvements de la liberté se dirigent vers le sud des Etats unis.
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Un nouvel arrêt de la Cour suprême, Boynton versus Virginia, rend illégale la ségrégation dans les transports en commun. Pour le tester, plusieurs militants des droits civiques, noirs et blancs, hommes et femmes, lancent en 1961 le mouvement des Voyageurs de la Liberté (Freedom Riders), un prenant des bus inter-états de Washington D.C à la Nouvelle-Orléans. Plus ils avancent dans le sud, plus la haine à leur égard est forte.
C'est un voyage vers l'enfer. Des scènes et des propos absolument ahurissants, des appels au meurtre, des tabassages, des citoyens qui enseignent cette violence à leurs enfants, l'impunité des agresseurs couverts par les forces de l'ordre, dans des États où sévit le Ku Klux Klan. C'est juste sidérant. le courage et la détermination de ces voyageurs, qui ne renoncent jamais et gardent leur calme en toutes circonstances, au péril de leur vie, force le respect.
Et tandis que John Lewis et les responsables des cinq autres grandes organisations pour les droits civiques marchent sur Washington pour l'emploi et la liberté le 28 aout 1963, y tiennent leurs discours et énoncent leurs rêves devant la Capitole, en parallèle dans le récit, le 20 janvier 2009 au même endroit, John Lewis avance vers la cérémonie d'investiture de Barack Obama.
Ces trois années de revendications et de manifestations non-violentes auront permis une prise de conscience de l'opinion publique, c'est une étape décisive vers le Civil Rights Act, mais ça c'est pour le volume suivant…
Les illustrations en noir et blanc comme la mise en page de Nate Powell sont terriblement parlantes et efficaces. Un ouvrage captivant.
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« Second volet de l'évocation de la lutte pour la conquête des droits civiques dans l'Amérique ségrégationniste, dans un registre vibrant. Ce grand récit naturaliste relate la longue marche des Noirs américains vers l'égalité des droits. À travers le personnage de John Lewis, figure historique du mouvement pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King, les auteurs retracent le combat des militants au tournant des années cinquante et soixante. le Sud ségrégationniste y est dépeint dans toute sa violence et son injustice » (synopsis éditeur).



John Lewis, le dernier des « Big Six » s'attaque à la tâche titanesque de retranscrire les événements qui ont jalonné le lent processus qui a permis la reconnaissance de droits civiques aux citoyens afro-américains. Militant actif du SNCC (Student Nonviolent Coordinating Committee) depuis les années 1950, il a à ce titre participé à de nombreux sit-in pacifique dans les commerces de Nashville. Mais il a également été un membre du premier « Voyage de la liberté » ; le trajet à parcourir en bus reliait Washington. Ils partent le 4 mai 1961 et suivront ensuite une route qui les conduira vers le sud – « le coeur de la bête », à destination de la Nouvelle-Orléans. Les étapes les ont conduits à Fredericksburg, Richmond, Petersburg, Rock Hill, Birmingham…

Andrew Aydin, le scénariste, a focalisé sur le parcours de John Lewis, le plaçant au coeur des événements. Afin de permettre au scénario de conserver fluidité et cohérence, de nombreux événements qui ont fait date n'ont pu être consigné dans ce récit. L'histoire ne perd jamais de vue son personnage principale ; tout gravite autour de John Lewis, de ses actions à sa perception qu'il a eu des événements. Depuis les sit-in à Nashville, on avait déjà assisté à l'éveil de conscience de cet homme dont l'action historique a modifié le cours des choses. On le voit s'affirmer, mûrir et prendre sa place dans le Comité étudiant (SNCC) d'autant qu'après sa première incarcération (arrêté dans le cadre d'un sit-in non violent), sa famille – certainement effrayée par les répercussions que ses agissements peuvent avoir sur eux – prend de la distance. Il s'installe dans le mouvement qui devient sa seconde famille et y affûte ses opinions.

En 1961, John Lewis s'inscrit pour participer au premier Voyage de la liberté destiné à « tester » l'application de l'Arrêt Boynton qui « mettait hors-la-loi la ségrégation et la discrimination raciales dans les bus et les gares routières ». L'objectif était donc de défendre la liberté de circuler de tous les citoyens américains. La tension qui découle de ces actions s'était tue lorsque le lecteur avait refermé le premier volume de la trilogie. Mais avec la première réunion des voyageurs de la liberté, elle sera omniprésente dans la narration, piquant sans cesse le rythme du récit de grosses doses d'adrénaline, impossible de ne pas penser à l'issue tragique des événements.

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Un second tome où la violence physique est bien plus présente, notamment avec ce voyage de la liberté organisé par le SNCC qui va subir, non pas des brimades, mais de véritables pugilats où les blancs vont faire preuve d'une violence inouïe.
C'est encore un album très marquant, plein de courage et d'abnégation de la part d'hommes qui tentent de changer les mentalités et de faire triompher la liberté.
L'album se termine par la fameuse marche de Washington du 28 août 1963 avec le célèbre discours de Martin Luther King. Mais l'ouvrage passe assez vite le rôle du pasteur pour se consacrer évidement à John Lewis qui est au coeur de cette série. Mais c'est une très bonne chose, car on oublie souvent les autres hommes derrière le Pasteur King et le discours de John Lewis est d'autant plus fort qu'il résonne tellement juste.
Un ouvrage encore indispensable pour le devoir de mémoire sur cette période sombre de l'Amérique.
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Le mouvement d'occupation des cafés de Nashville par la population noire initié par l'acte fondateur de Rosa Parks n'est que le début d'un long combat vers l'abolition des lois ségrégationnistes du Sud des Etats-Unis. Pendant les trois années qui mennent à l'historique marche sur Washington, la violence physique monte sans cesse et le mouvement doit également affronter les réticences du gouvernement Kennedy à bouleverser trop vite l'équilibre du pays…

Le second volume de cette magnifique autobiographie en BD est assez différent du premier et notamment son caractère grand public que j'avais trouvé propice à une utilisation pédagogique. Après cette entrée en matière où les auteurs se sont efforcés de lisser l'approche, ce tome devient beaucoup plus touffu, hargneux, directe. Comme un accompagnement de l'ouverture de John Lewis sur un monde où la naïveté a disparu, le militant énonce des vérités qui font tout drôle dans l'Amérique autosatisfaite pos-Barrack Obama. Dans ces presque deux-cent pages qui mènent au discours de Washington impressionnant de détermination et de vérité, nous sont montrées les très nombreuses actions lancées par le Comité de coordination des étudiants non-violents (SNCC), et notamment les Freedom rides, ces « voyages de la liberté » qui visaient à envoyer des noirs traverser le sud profond (et très dangereux) dans des cars inter-états afin de tester un arrêt de la cour suprême qui rendait illégal la ségrégation dans les transports. Cette nouvelle étape dans la contestation non-violente de la ségrégation marque un saut dans la violence avec les premiers morts et une vision pour le lecteur d'une réalité crue: celle d'Etats contestant systématiquement la loi fédérale, envoyant sa police protéger le Ku Klux Klan et les agresseurs qui tabassaient voir tentaient d'assassiner les noirs présents dans les bus. Personnellement je ne connaissais pas cette séquence qui m'a impressionné, notamment les passages montrant les frères Kennedy, très finement rendus, nous laissant deviner si leurs réticences à intervenir étaient des craintes de réactions politiques ou une réelle conviction que les militants noirs allaient trop loin dans la contestation.[...]

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