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Critique de Stoffia


Quelque part à l'adolescence — alors que je ne lisais que de la fantasy et que les murs de ma chambre étaient complètement tapissés de posters du Seigneur des Anneaux — on m'a mis Narnia dans les mains.

On m'a dit : l'auteur était le meilleur ami de Tolkien, ils écrivaient ensemble et leur oeuvre est souvent comparée.

Je me suis donc lancé, et j'ai été déçu. Pas tant que ça soit mauvais que je ne l'ai pas lu avec les bonnes attentes.

Narnia relève beaucoup plus du conte que de la fantasy. Des contes avec ce fond de "les enfants c'est magique, merveilleux et innocent" qui énerve beaucoup l'adolescent qui se prétend adulte.

Je me souviens que j'avais adoré le premier et le dernier tome par contre. Ceux qui abandonnent le côté conte pour s'adonner pleinement à la création d'une mythologie. La création du monde et sa destruction.

Le premier est en quelque sorte en version digeste du Silmarillion. On y retrouve le démiurge et les dieux qui créent le monde en chantant.

Le dernier est l'apocalypse, qui marque le retour des enfants (maintenant adulte) de premier roman. Ce texte insiste sur l'importance pour les adultes de garder leur coeur d'enfant. (Neil Gaiman a d'ailleurs fait une excellente nouvelle dans son recueil "Des Choses Fragile", sur le sort de Susan, celle des enfants qui a accepté de devenir adulte, et que Lewis traite d'une façon que Gaiman juge injuste.)
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