Les chroniques de Narnia, tome 5 : L'odyssée du passeur d'Aurore

Le temps, à Narnia, ne s'écoule pas comme le nôtre. Si vous y passez cent ans. vous reviendrez quand même dans notre monde le même jour et à l'heure exacte à laquelle vous êtes parti Puis, ensuite, si vous retournez à Narnia après une semaine passée chez vous, vous découvrirez peut-être que mille ans s'y sont écoulés, ou seulement une journée, ou bien pas de temps du tout. Vous ne pouvez pas le savoir avant d'être arrivé là-bas.

Ah, vous êtes venus en traversant la mer ? Bien humide, cette chose, non ?

Dans cette île, le sommeil est disponible en abondance, sans rationnement ni mesure, un sommeil dans lequel on n’a jamais entendu le moindre rêve s’approcher du pas le plus furtif.

Le bonheur (tout à fait nouveau pour lui) d’être aimé et, plus encore, d’aime d’autres personnes, voilà ce qui préservait Eustache du désespoir

Maintenant, ils voyaient qu’il s’agissait d’une jeune fille, grande, vêtue seulement d’un long vêtement bleu pâle qui lui laissait les bras découverts. Elle était tête nue, ses cheveux blonds flottant sur ses épaules. Et en la regardant, ils se dirent qu’ils n’avaient jamais su jusqu’alors ce qu’était la beauté.

Pour ses parents, il était Eustache Clarence, pour ses professeurs, Scrubb. Je serais bien incapable de vous dire comment l’appelaient ses amis, car il n’en avait aucun.

Comment être sûrs que vous êtes une amie ? – Vous ne pouvez pas en être sûrs, répondit la jeune fille. Vous ne pouvez que le croire… ou pas.

Pour vous, la porte qui donne accès au pays d’Aslan est dans votre monde à vous.

-Ah, vous êtes venus en traversant la mer ? Plutôt humide, cette chose, non ?

- Ce n'est pas pour Narnia, sanglota Lucy, c'est pour vous. Nous ne vous verrons pas, là-bas. Et comment pouvons-nous vivre sans jamais plus vous rencontrer ?
- Mais vous me rencontrerez, chére enfant.
- Êtes... êtes-vous là-bas aussi, monsieur ? demanda Edmund.
- J'y suis, répondit Aslan. Mais je porte là-bas un autre nom. Il vous faut apprendre à me connaître par ce nom. C'est pour cette même raison que vous avez été transportés à Narnia ; pour que, en me connaissant un petit moment ici, vous puissiez maintenant mieux me reconnaître là-bas.