Hervé Leyral
Fabrice Grégoire (Autre)/5 3 notes
Fabrice Grégoire (Autre)/5 3 notes
Résumé :
Les temps ont bien changé depuis que Jean de La Fontaine s’est mis en tête « d’utiliser les animaux pour instruire les hommes ».Mais si les sociétés, les régimes, les modes de vie, ont connu un bouleversement sans comparaison dans l’histoire de l’humanité, les travers des hommes sont bien restés les mêmes. Ce que Baudelaire nomme « la ménagerie infâme de nos vices » ne s’est pas dépeuplée, bien loin de là. L’ambition, la cupidité, l’égoïsme, la convoitise, la soif d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Des fables animalières
De l'homme pointant les travers
Inspirées de la Fontaine
Ayant de Brassens la verve
Elles sont près d'une vingtaine
Et sont à lire sans réserve
S'exprimer en rimes est difficile
J'arrête là mon babil
La prose est plus à ma portée
Mais désolée je n'ai pas pu résister.
*******
Des mots acérés, qui cependant font sourire. Y a-t-il meilleure manière de faire comprendre certaines choses ? de l'ado qui passe son temps vissé à son écran aux poules qui finissent leurs vies de pondeuses en batterie, en passant par La cigale et la fourmi revisitée…Cette satire de la société, plutôt destinée aux adultes, vous fera passer un excellent moment. On retrouve l'esprit carabin (les deux auteurs sont médecins) mais aussi celui de Brassens et rien n'est choquant. Alors pourquoi pas les grands ados ?
A lire dans l'ordre, ou pas. Quand on a cinq minutes, ou plus longtemps.
Une lecture divertissante que ces fables illustrées par un dessin humoristique. Franchement, j'en ai été étonnée. Parce que ce n'est pas du tout ce que je lis, même si j'apprécie La Fontaine.
J'ai donc commencé un peu craintive. Et puis j'ai lu une fable, puis encore une autre. J'ai été conquise par cet humour décapant, une arme plus « touchante » qu'un simple constat.
Bref, je conseille sans modération !
De l'homme pointant les travers
Inspirées de la Fontaine
Ayant de Brassens la verve
Elles sont près d'une vingtaine
Et sont à lire sans réserve
S'exprimer en rimes est difficile
J'arrête là mon babil
La prose est plus à ma portée
Mais désolée je n'ai pas pu résister.
*******
Des mots acérés, qui cependant font sourire. Y a-t-il meilleure manière de faire comprendre certaines choses ? de l'ado qui passe son temps vissé à son écran aux poules qui finissent leurs vies de pondeuses en batterie, en passant par La cigale et la fourmi revisitée…Cette satire de la société, plutôt destinée aux adultes, vous fera passer un excellent moment. On retrouve l'esprit carabin (les deux auteurs sont médecins) mais aussi celui de Brassens et rien n'est choquant. Alors pourquoi pas les grands ados ?
A lire dans l'ordre, ou pas. Quand on a cinq minutes, ou plus longtemps.
Une lecture divertissante que ces fables illustrées par un dessin humoristique. Franchement, j'en ai été étonnée. Parce que ce n'est pas du tout ce que je lis, même si j'apprécie La Fontaine.
J'ai donc commencé un peu craintive. Et puis j'ai lu une fable, puis encore une autre. J'ai été conquise par cet humour décapant, une arme plus « touchante » qu'un simple constat.
Bref, je conseille sans modération !
Bonjour amis lecteurs
Je remercie chaleureusement Dr Hervé Leyral pour son cadeau de Noël : « La revanche du pangolin et autres fables »J'ai adoré ce recueil de fables pour adultes, aux superbes illustrations, que nous propose Dr Fabrice Grégoire.
L'auteur use d'une plume tout en finesse associée à un humour décapant pour nous servir une satyre de notre société mettant en scène un cortège animalier: Asticot , pangolin, porc-épic, coq, hibou, chien, louve , brebis,hippopotame, abeille, cigale et fourmi.
Le résultat est très amusant, corrosif, criant de vérité et on y retrouve en toile de fond l'empreinte du médecin .
Un excellent moment de détente et de rires !
Je remercie chaleureusement Dr Hervé Leyral pour son cadeau de Noël : « La revanche du pangolin et autres fables »J'ai adoré ce recueil de fables pour adultes, aux superbes illustrations, que nous propose Dr Fabrice Grégoire.
L'auteur use d'une plume tout en finesse associée à un humour décapant pour nous servir une satyre de notre société mettant en scène un cortège animalier: Asticot , pangolin, porc-épic, coq, hibou, chien, louve , brebis,hippopotame, abeille, cigale et fourmi.
Le résultat est très amusant, corrosif, criant de vérité et on y retrouve en toile de fond l'empreinte du médecin .
Un excellent moment de détente et de rires !
Citations et extraits (1)
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Extrait de la fable « l’asticot connecté »
L’asticot connecté
Dans l’obscurité d’un tas de bois vermoulu
Se tortille une larve grasse et joufflue, Partageant son temps entre festins et sommeil. Que son teint est pâle, jamais elle ne vit le soleil !
Son antre, humide et sale, empeste le bois aigre Et ravit cette triste vermine vermiculaire.
Sur sa couche, sciure en décomposition,
A même les reliefs fétides de ses gueuletons, Elle se prélasse, repue de rebuts, ad nauseam, N’ayant rien de bon pour nourrir son âme.
Et sous cette peau gluante et laiteuse,
Pas d’os ! Pas de muscle ! Une lymphe épaisse et visqueuse, Une tête minuscule, un corps énorme,
Qu’enfle et distend un appétit sans borne.
Et dans ce triste cerveau archaïque,
Deux neurones et circuits axoniques.
Nulle idée de la nature qui s’éveille !
Nulle idée des floraisons odorantes et vermeilles ! Nulle idée de la symphonie des oiseaux qui s’appellent !
Non, manger, digérer, éliminer ! Toute sa vie est là, Asticot paralytique, larve de Gargantua.
Claustré dans la sombre moiteur du bois.
Vous aussi prenez garde, et après cette lecture, Enquérez-vous de votre progéniture.
Montez quelquefois dans la chambre de l’enfant Qui git, innocence perdue, devenu adolescent Échoué sur son lit, dans sa chambre d’ado. Odeur de fauve, lumière éteinte et volets clos. Dans la puanteur de cette alcôve sans fenêtre, Il consume ainsi ses heures : YouTube, internet Whatapp, Instagram réseaux dits « sociaux ».
Sortez le de cette sombre prison,
Donne lui à voir de beaux et radieux horizons. Éteignez tablettes et écrans
Qu’il rejoigne enfin le monde des vivants.
Et surpris vous découvrirez que d’une larve dégénérée, Peut naître le plus rutilant des scarabées !
L’asticot connecté
Dans l’obscurité d’un tas de bois vermoulu
Se tortille une larve grasse et joufflue, Partageant son temps entre festins et sommeil. Que son teint est pâle, jamais elle ne vit le soleil !
Son antre, humide et sale, empeste le bois aigre Et ravit cette triste vermine vermiculaire.
Sur sa couche, sciure en décomposition,
A même les reliefs fétides de ses gueuletons, Elle se prélasse, repue de rebuts, ad nauseam, N’ayant rien de bon pour nourrir son âme.
Et sous cette peau gluante et laiteuse,
Pas d’os ! Pas de muscle ! Une lymphe épaisse et visqueuse, Une tête minuscule, un corps énorme,
Qu’enfle et distend un appétit sans borne.
Et dans ce triste cerveau archaïque,
Deux neurones et circuits axoniques.
Nulle idée de la nature qui s’éveille !
Nulle idée des floraisons odorantes et vermeilles ! Nulle idée de la symphonie des oiseaux qui s’appellent !
Non, manger, digérer, éliminer ! Toute sa vie est là, Asticot paralytique, larve de Gargantua.
Claustré dans la sombre moiteur du bois.
Vous aussi prenez garde, et après cette lecture, Enquérez-vous de votre progéniture.
Montez quelquefois dans la chambre de l’enfant Qui git, innocence perdue, devenu adolescent Échoué sur son lit, dans sa chambre d’ado. Odeur de fauve, lumière éteinte et volets clos. Dans la puanteur de cette alcôve sans fenêtre, Il consume ainsi ses heures : YouTube, internet Whatapp, Instagram réseaux dits « sociaux ».
Sortez le de cette sombre prison,
Donne lui à voir de beaux et radieux horizons. Éteignez tablettes et écrans
Qu’il rejoigne enfin le monde des vivants.
Et surpris vous découvrirez que d’une larve dégénérée, Peut naître le plus rutilant des scarabées !
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