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Citations sur La guerre des paysans (12)

Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. – Bertolt Brecht
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Omnia sunt communia.
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Il n’est que temps de se lever contre ceux qui, poussés par la cupidité, affament le peuple et méprisent le salut des mourants.
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Tu sais quelle est la plus grande ruse du Malin ? C’est de nous faire croire qu’il n’existe pas.
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Wittenberg – Place du marché. Les indulgences sont le plus précieux et le plus sublime de Dieu. Quiconque a commis quelque péché, si grand soit-il, qu’il paye bien et cela lui sera pardonné. J’ai ici des lettres munies de sceaux, garantissant que même vos péchés à venir, moyennant finance, vous serons pardonnés. Sachez que les indulgences ne sauvent pas seulement les vivants, elles sauvent aussi les morts. Prêtre ! Noble ! Marchand ! Femme ! Jeune fille ! Jeune homme ! Entendez vos parents et vos proches qui sont morts et qui vous crient du fond de l’abîme : nous endurons un horrible martyre ! Une petite aumône nous délivrera. À l’instant même où l’obole retentit au fond du coffre-fort, l’âme part du purgatoire et s’envole, délivrée, vers le ciel. Ô gens imbéciles et presque semblables aux bêtes ! Comprenez qu’avec douze gros, vous pouvez tirer votre père du purgatoire. Voulez-vous être punis sévèrement pour avoir négligé un si grand salut ? Le seigneur notre dieu n’est plus dieu. Il a remis tout son pouvoir au pape qui, mieux que quiconque, sait ce que sont les enfers et voici ce qu’il nous en raconte. L’enfer est le lieu des supplices les plus abominables, infligés dans un feu qui ne s’éteint jamais. Les damnés y endurent au centuple une souffrance éternelle, car la damnation de l’âme est une maladie sans retour. Les démons qui s’activent aux supplices ont une imagination sans limite. Et Satan qui trône sur un volcan noir se repaît des déchirements affreux qui remontent jusqu’à ses pattes fourchues. Ainsi cette femme dont le goût était de prendre le pucelage de jeunes garçons. La voici fixée par le croupion sur une pièce de fer brûlant, qui lui fond lentement les chairs. Puis le bourreau qui préside à la torture la retire du feu pour la livrer à un cercle de démons sodomites qui l’entreprennent de la plus horrible façon, avant de la replonger dans l’huile bouillante sous un déluge de coups de poing. Ce voleur récidiviste pendu par la langue au-dessus d’un lac de feu, puis enfermé dans un tonneau garni de pointes de fer que l’on précipite dans un ravin sans fond, avant de lui scier les quatre membres et de l’embrocher comme un rôti que l’on oubliera sur le brasier. Ou bien encore cette bougresse avorteuse de jeunes filles, condamnée à enfanter chaque minute d’horribles grappes de bambins monstrueux, que dès leur sortie un démon pourfend de son sabre, ou bien achève en elle avec une broche chauffée à blanc. Yeux crevés, tétons coupés ! Éventrations et empalements ! Estrapade et décapitations ! roues de torture éternelles ! La moindre de vos passions tristes trouve son écho dans l’au-delà. Rien n’échappe au créateur !
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Frère Martin, permets-moi de ne pas être d’accord avec toi. Le plus urgent ne me paraît pas de défendre la théologie dont l’existence n’a jamais sauvé un homme du souci de mieux vivre et d’avoir faim, que d’extraire de ce que l’on appelle la théologie des idées dont la force vivante est identique à celle de la faim.
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Je partis pour l’Allemagne malgré les cris et les pleurs de ma mère ameutant tout le quartier appelé à témoigner de ma folie et de mon ingratitude. Il me fallut près de deux mois pour arriver à Wittenberg. J’allais de monastère en monastère, en cherchant partout la protection et l’hospitalité des moines en l’échange des récits que je leur faisais de la construction de Saint Pierre, des peintures réalisées par mon maître, du pape et de ses habitudes. Je passais par les villes d’Orvieto, de Sienne, de Florence où il y a tant de merveilles qu’il est impossible de les nommer, de Vérone, de Bologne où je fus hébergé par la famille du peintre Amico Aspertini que mon maître avait croisé dans l’atelier du Pérugin. Près de Trente, je fus reçu à l’abbaye de Nouacella où j’eus une conversation désagréable à propos de mon maître, avec le père Emilio, le bibliothécaire.
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La Foi ne peut être confisquée par un clergé ni réduite à un livre sacré dans une langue incompréhensible pour la majorité des croyants. Elle est tout entière dans le dialogue entre Dieu et sa créature. La divinité muette est celle des idolâtres sensuels, des impies indifférents aux souffrances de la croix. Inversement, la souffrance est une condition nécessaire pour la réception de la parole.
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Jean de Médicis, né en 1475, est le second fils de Laurent de Médicis, dit le Magnifique. Il n’a que treize ans lorsqu’il est fait cardinal. Après une vie de luxe et de débauche, il est élu pape, à trente-sept ans, le 11 mars 1513, et choisit le nom de Léon. Le jour même de son élection, Léon X aurait écrit à frère Giuliano de Médici : Dieu nous a donné la papauté, profitons-en pour nous amuser !
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Rome, chantier de la basilique Saint Pierre, 1514. Mon nom ne vous dira rien. Je m’appelle Luca Ponti, mais je suis un Médicis comme notre sait père Léon X. Ma mère – dont la beauté excite encore la jalousie de toutes les romaines – travaillait comme chambrière au service des Médicis. Je suis le fils de Jules de Médicis. Le prince ne pouvait pas me reconnaître, mais il s’est chargé de me faire donner une éducation chez les dominicains à Santa Sabina où j’ai appris le latin et le grec, le français et l’allemand. J’ai été présenté à maître Raphaël par Margherita Luti, la fille d’un boulanger, sa maîtresse qui est une amie d’enfance de ma mère, et sa voisine dans le Trastevere. Dieu m’a donné un don et je peux presque recopier la nature à s’y tromper, y compris les visages. À quinze ans, je suis entré en apprentissage dans son atelier pour y apprendre l’art de peindre. J’y travaille avec maître Raphaël depuis qu’il est le seul architecte à Saint Pierre. Aujourd’hui, avec Enrico Labate et Bernardo Tofoletti, maîtres charpentier et carrier du chantier, nous accompagnons le saint-père pour visiter les travaux de la basilique Saint Pierre que mon maître doit reprendre après la mort de Bramante, l’architecte.
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