La dictature s'est effondrée, Pluton reste Pluton et beaucoup d'éléments restent en suspens... de questions auxquelles on veut des réponses autant que Descendres qui tourne en rond. Littéralement, au point qu'on le lui fait remarquer: vous allez et venez.... comme le facteur dont on connaît l'identité maintenant mais qui lui aussi fait des aller-retour. Saura, saura pas? Saura qui est celui qui a commandé quelques corrections au texte? Ce qu'est ce fameux vaccin? Qui est le grand maître ou le fantôme, ombre inconnue? Que de noeuds ou, comme mentionné dans l'album précédent: quel Mikado! Certains personnages sont assez inconsistant, passant de folie à sagesse et Descendres lui-même a de la peine à tenir la route, changeant d'avis, piquant des crises, envoyant tout balader.
Au final, on peut voir les différentes pistes, intéressantes qui s'offrent à l'auteur et sa difficulté de faire un choix, d'autant plus difficile qu'on risque de tomber dans le super religieux (on est à deux doigts) ou le cercle vicieux. On sent les bonnes idées qui s'entassent mais dont on ne sais que faire, d'où ces nouvelles pistes inexploitées. le récit n'est pas toujours facile à suivre, entre texte et dessin abstrait mais aussi sauts d'un lieu à l'autre, et si cela reste très beau, la fin laisse sur sa faim.
Pour conclure, un sacré chef-d'oeuvre de la BD, avec des moment épiques, un dessin magnifique, des textes drôles aussi, qu'il faut déguster lentement (ça finit par faire loucher tout ces squelettes) mais dont le final laisse perplexe.
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la fin d'une magnifiques histoire tres mysterieuse et non denuèe de charme on notera l'evolution des dessins au fil des tomes qui font apparaitre dans ce dernier tome des nuances de gris et quelques effets colorès divers ....
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La première révolution populaire ? Elle date du début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X.
Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ».
Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat et Éric Liberge.
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