AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 2061 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'année de grâce est une lecture dont je ressors très mitigée et qui ne m'a absolument pas convaincue.

Est-ce parce que l'on m'a vendu une lecture féministe, un mix entre la servante écarlate et Hunger games ? Et qu'en fait, je me suis retrouvée avec une romance prévisible et déjà vue, ça doit évidemment jouer (même beaucoup)

Commençons par les points positifs, la plume de l'auteur, la lecture est fluide voir même addictive, on ne voit pas les pages défiler et on a envie d'en lire toujours plus.

Autre point positif que j'ai apprécié : l'utilisation du langage des fleurs qui apporte un peu de douceur et de poésie à cette histoire sombre et triste.

Quant aux points négatifs, le premier et le plus important pour moi : CE ROMAN N'A ABSOLUMENT RIEN DE FÉMINISTE.

L'histoire manque de profondeur et de développement, l'auteur se contente d'acter une situation et ne la fait finalement évoluer ni dans un sens ni dans l'autre, un pas en avant, un pas en arrière.

Mais du coup, ça étouffe le moindre espoir des lecteurs et l'intérêt pour cette lecture.

Certains passages sont tirés par les cheveux... les personnages sont soit insupportables, soit inconsistants, l'est rebondissements prévisibles et attendus.

Me reste des questions sans réponse : qu'est-ce que l'auteur a voulu nous transmettre à travers cette histoire ? Je n'ai trouvé nul part l'espoir qu'elle dit avoir mis dans son histoire ? (Le mutisme est pour moi incompatible avec l'espoir)
Quel est le message adressé aux jeunes lecteurs (lectrices !!!) qui sont la cible visée par ce roman ?

Seule question à laquelle j'ai ma réponse : que me restera t'il de cette lecture ? Pas grand chose, si ce n'est l'envie de retrouver la plume de l'auteur dans une histoire plus aboutie.
Commenter  J’apprécie          90
** spoiler alert **

Comme d'habitude, je lis beaucoup d'avis positifs sur un bouquin et je suis déçue, mais déçue !!!

Déjà dès le début on sent les influences (La servante écarlate, Hunger Games... ) mais en plus les deux "rebondissements" qu'on nous vend se voient à 150km. QUOI elle reçoit un voile ??? de Michael ??? Les bras m'en tombent.

Le départ en année de grâce et les premiers temps sont intéressants, ce qui me fait encore plus regretter la suite des événements... Finalement, à part 2/3 filles, la plupart sont quasi anonymes et pas du tout développées, c'est très dommage. Et alors l'histoire d'amour avec le braconniers m'a achevé, c'est d'un cliché...

La "surprise" concernant Hans n'a même pas le temps de nous choquer puisque finalement on n'a pas connu Hans et tout se déroule très vite. Sans parler de la suite avec la mort de Ryker et la grossesse surprise.

La fin était un peu mieux, montrant enfin la solidarité féminine et surtout le vrai visage de la mère de Tierney : enfin une bonne surprise !!

Une nouvelle fois une héroïne "garçon manqué" qui tombe amoureuse d'un bad boy bla bla bla. Ça aurait pu être tellement mieux ! Ne serait-ce qu'avec Gertie , qui est super intéressante...
Commenter  J’apprécie          81
Une lecture loin d'être transcendante...Dommage parce qu'il y a avait du potentiel. Une idée de base pas trop banale, mais qui est traitée de façon trop lisse et déjà vue.

Au fond, on se retrouve avec une dystopie Young adult comme on en voit des tas. Tous les ingrédients sont repris :
- L'héroïne, la fille "parfaite", débrouillarde, un peu rebelle, qui refuse ce qu'on lui impose, et qui est tellement forte qu'elle va pouvoir réussir à faire changer le monde.
- L'histoire d'amour insipide et superficielle, bon petite novation pour ce roman...on en a deux pour le prix d'une, chouette ! (ou pas). Mais pour le coup, même si je ne suis pas une grande adepte des romances de façon générale, l'intérêt de celles-ci est très moindre. Que ce soit avec le meilleur ami (étonnant, non ?) ou le chasseur-ennemi qui devient le sauveur et l'amant...Eh bien non, désolée, mais ça arrive comme un cheveu sur la soupe, c'est pas fait de façon naturelle. (et la grossesse qui survient, on en parle ? A quoi ça sert franchement ?)
- le message féministe, qui ressort de plus en plus dans ce genre d'histoires, n'a aucune profondeur ni subtilité, et donc aucun impact. Les personnages (sans reparler de l'héroïne) sont juste ridicules et leurs réactions sont toujours extrêmes et disproportionnées. Les hommes sont tous horribles, mais les femmes ne sont pas mieux. de la violence gratuite qui n'a pas de réelle explication. Rien n'a de sens dans ce roman !

L'univers et le cadre chronologique reste d'ailleurs assez peu développé. On ne sait pas trop comment la société est devenue ce qu'elle est, et si l'idée est juste de critiquer la société actuelle, c'est fait de façon bien maladroite.

Une bonne idée cependant, c'était tout le traitement de la "magie". Est-ce que la magie est réelle ? Hallucinations ou non ? Les doutes se posent. Mais ça ne suffit pas à sauver ce roman qui est de toute façon beaucoup trop long pour ce qu'il a à offrir, et devient vite terriblement ennuyeux.
Commenter  J’apprécie          81
Ohlolololo que c'était long. J'étais ravie de commencer ce livre mais le rythme m'a tuée, ça se traîne comme un escargot sous somnifère.

L'héroïne, bah... c'est pas passé. Pas pu m'attacher.

Le style (je l'ai lu en VO), c'est pas passé non plus. C'est lourdeau, l'autrice multiplie les phrases courtes qui surdramatisent de façon pas du tout subtile. Chaque fin de chapitre y a droit, c'est fin comme la bande originale d'un blockbuster, tu sais, quand le héros prend un air torturé et qu'on ajoute par dessus une musique tragique pour bien bien te faire comprendre qu'il se passe un truc grave, là.

Avec tout ça, j'ai trouvé le côté féministe plus discret qu'espéré, mais ça doit être parce que je lis pas mal de textes plus engagés sur ce thème.
Déception, donc!
Commenter  J’apprécie          80
Quelle déception ! La référence à La Servante écarlate avait de quoi séduire. Hélas, on en est très loin. La Servante écarlate m'avait glacée par son écriture fine et précise, la capacité de l'autrice à nous faire croire à ses personnages et à son univers effrayant. Ici, rien de tel. Les hommes sont tous ignobles ; la méchante du groupe des filles est absolument odieuse et tue à tour de bras ses congénères, pourtant toutes les autres la vénèrent (pourquoi ? Soit elles sont folles, soit elles sont idiotes, ce qui, dans les deux cas, n'est pas vraiment à l'avantage de la gent féminine). Les horreurs s'enchaînent au point qu'on peine à y croire et, bien entendu, l'héroïne a une romance avec un braconnier, autrement dit un homme qui d'habitude découpe et dépèce ses victimes mais qui ici, ô miracle, se montre tendre et romantique avec celle qu'il a recueillie (!?).
Je n'ai pas bien vu ce qu'il y avait de "féministe" : l'héroïne renonce au discours musclé qu'elle avait prévu au retour de l'année de grâce et se marie puis accouche (et sa vie se trouve transformée). le personnage de Hans, qui aurait pu être intéressant, est à peine effleuré, Gertrude à peine plus.
Le livre se lit vite et j'ai donc mis deux étoiles ; mais franchement, bof bof.
Commenter  J’apprécie          70
Ça ne marche pas...
On a là un roman qui, à l'évidence, se veut féministe mais c'est bourrin. Il tente de dénoncer (sans aucune subtilité) un rapport hommes-femmes toxique, mais au final tout le monde n'est qu'une caricature de son sexe.
Les hommes sont quasi tous des gros dégueulasses qui se complaisent bien trop dans leur rôle dominant dans cette société et les femmes, il y en a encore moins qui soient un tant soit peu normales. Toutes des incapables ou des petites garces poussées à l'extrême.
Et qui sort du lot ? Notre héroïne que je n'ai vraiment pas réussi à apprécier. Elle est parfaite, elle sait tout faire...

Donc des comportements pas crédibles qui nous sortent de l'histoire et de grosses longueurs, je trouve.
Commenter  J’apprécie          70
Trop de mutilations et de cruautés pour moi aussi j'abandonne ma lecture qui me procure plus de gènes que de plaisir.Pour autant ce roman révèle de vraies qualités d'écritures, un scénario à la fois moderne et originale qui aborde des thèmes vraiment intéressants . C'est juste qu'il n'est pas pour moi... je suis trop sensible .
Commenter  J’apprécie          60
Cela faisait un moment que "The Grace Year" attendait dans ma pile à lire. Quand je l'ai vu passer dans les sélections pour la journée internationale des droits des femmes je me suis dit que c'était l'occasion de le commencer. Je vais être franche, je me suis vite rendue compte que l'histoire ne correspondait pas du tout à mes attentes.

Au départ nous suivons Tierney alors qu'elle se prépare à vivre son année de grâce, ce rite où toutes les filles de 16 ans sont bannies de la société pendant un an pour se débarrasser de leur "magie". La magie c'est ce pouvoir qui les rend attirantes aux yeux des hommes. A leur retour elles pourront ainsi faire de parfaites épouses et mères. le décor est planté, nous sommes dans une dystopie. Jusque là rien de surprenant.

ça se gâte clairement quand débute l'année de grâce de Tierney. Je ne m'attendais pas à être plongée dans un remake féminin - et non féministe - d'Hunger Games. Les jeunes filles bannies s'entretuent au nom de cette "magie" et du diktat des hommes. Il faut dire que leur référence est Eve, la tentatrice biblique. Autour de leur campement, des hommes tentent de les tuer pour les dépiauter et les mettre bouteille afin de les revendre comme élixir de jouvence. Une mort considérée comme une belle fin par leurs familles car si on ne retrouve par leur corps leurs petites soeurs seront tout bonnement bannies définitivement de la société. Les droits des femmes en prennent un coup...

Cette semaine j'ai encore vu ce titre en librairie avec le bandeau "Le roman féministe de la nouvelle génération". En quoi se faire entretuer des jeunes filles, les marier de force ou les prostituer est-il féministe ? J'ai vraiment dû me forcer pour ne pas abandonner cette lecture. J'allais tout arrêter à la moitié du livre et là on est parti dans un autre délire :

Je ne suis pas spécialement militante, mais pour que ce roman soit qualifié de féministe il faudrait au moins qu'il y ait un semblant de rébellion. Or, ce n'est que dans les 40 dernières pages - sur 400 - qu'il commence à y avoir une certaine prise de conscience de l'anormalité de la situation. J'ai trouvé ça très dérangeant. La seule différence entre Tierney et les autres c'est qu'elle ne veut pas être mariée et préfère être condamnée aux travaux forcés. Elle a été élevée plus ou moins comme un garçon par son père ce qui est très mal vu par les autres.

En plus de tout ce côté misogyne, l'écriture ne m'a pas semblée claire (livre lu en VO). Il y a beaucoup de personnages et de règles à respecter. ça laisse penser que l'objectif est d'écrire plusieurs tomes. L'autrice nous laisse longtemps dans le doute de si l'histoire va virer au fantastique. Cette idée était plutôt bonne, mais l'intrigue est particulièrement prévisible .

Bref, je déconseille très fortement ce roman pour les CDI. Il y a beaucoup trop de violence gratuite à mon goût et la vision des femmes est très perturbante. 1,5/5
Commenter  J’apprécie          40
L'année de grâce de Kim Liggett :

Ce livre fut une déception pour ma part. le démarrage du livre est assez lent avec beaucoup de personnages, de coutumes et de rites qui m'ont très vite perdue.

Une fois parties en année de grâce, je m'attendais à beaucoup plus d'action et de difficultés pour ces jeunes filles alors que j'ai l'impression qu'elles ont passé leur temps à se chamailler pour des broutilles.

Une fin décevante alors qu'une autre fin était suggérée (qui m'aurait plus attirée et l'aurai rendu mémorable). Cette fin très ouverte n'a pas était très claire dans mon esprit ce qui est dommage.

Des personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher (aussi bien du côté des «gentils» que des «méchants»).

Malgré tout ce roman aborde des thèmes importants tels que la conditions des femmes ou la façon dont elles sont traitées. C'est donc un roman qui dénonce des comportements existants et permet d'ouvrir les yeux. J'aurai surtout aimé plus de bruit dans le changement des choses et dans la «rébellion» des femmes.
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque l'on m'a conseillé l'Année de grâce, je l'ai acheté dans la foulée. L'histoire m'a tout de suite attirée en promettant un contexte passionnant et les avis positifs m'ont convaincue de me plonger dans la lecture de ce roman. Est-ce que je suis passée à côté de quelque chose ? Alors que je m'attendais à lire un livre du même gabarit que La servante écarlate, j'ai eu la sensation de me retrouver plongée dans un univers non maîtrisé, où tout reste en surface. L'univers, l'ambiance, le contexte, tout est fait pour avoir un livre vraiment marquant, mais il n'y a rien. Outre ce survol constant, le personnage principal est insupportable, elle semble n'avoir aucune profondeur. Elle est, mais elle n'a rien de plus. Cette lecture a été constituée de roulement de yeux devant des scènes grotesques, devant des révélations que l'on peut deviner très facilement, des événements sans logique que l'on dépose comme un cheveu sur la soupe. Ce livre se veut féministe, mais ne parvient pas à l'être. Je suis ressortie de ma lecture frustrée parce que j'avais placé beaucoup d'espoir dans ma lecture, parce qu'il y a cette sensation que ce contexte aurait pu être de l'or dans des mains qui auraient su l'exploiter. Frustrée également parce que j'ai la sensation de passer à côté de quelque chose.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (4130) Voir plus




{* *}