Moins fumeusement ésotérique que l'Entité de l'Infini, ouvrage abscons servant d'intermédiaire entre la nouvelle vague d'annihilation et la revanche de Thanos et Warlock, la Fin de l'Infini essaie de remettre cette saga sur des rails plus concrets, tout en dévoilant des deus ex machina quasi-omnipotents (Starlin nous livre même l'identité de l'être au-dessus du Tribunal Vivant !). On retrouve par moments cette sorte de morgue qu'on aimait déceler chez Thanos lorsqu'il parvenait à ses fins face à des personnages pourtant plus puissants que lui (voir la Quête des Joyeux de l'Infini), cette singulière manière qu'il a de manipuler des êtres aux pouvoirs incommensurables en les faisant adhérer à son propre dessein, sans pour autant le révéler tout à fait. En fin stratège, on retrouve un Thanos conquérant et convaincant, qui possède chaque fois un coup d'avance et un plan B, voire C, qui ne cache pas son admiration pour quelques rares êtres mais cette fois affiche au grand jour son amour total pour Maîtresse Mort. Encore un peu lourd dans ses rebondissements, mais satisfaisant.
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