Voici un livre tendre, joyeux et plein d'entrain, où on est emporté dans le flot de la vie romaine de la fin des années 80 à travers la narration des élucubrations d'
Hervé Guibert et
Mathieu Lindon. Outre le fait qu'on y découvre les secrets de la prestigieuse Villa Médicis, qui perd ici un peu de son aura, l'auteur nous conte ses souvenirs, parfois imprécis, pour rendre hommage à son ami.
Après le magnifique et profond récit qui évoque la relation de l'écrivain avec
Michel Foucault dans "Ce qu'aimer veut dire",
Mathieu Lindon nous livre, avec "
Hervelino", une histoire plus légère, moins tourmentée. Ses souvenirs romains donne l'impression de deux adolescents ayant profité de la vie, même si, bien sûr, la fin est beaucoup plus triste.
Un texte selon moi moins bien ciselé que celui précédemment cité mais toujours très émouvant.
Commenter  J’apprécie         40