On appelle cela le désir et contre lui on ne peut rien.
Il se trouve que certaines femmes se vendent comme esclaves pour finir comme miss Woods. Les femmes des harems sont choyées et vivent dans le luxe. Elles sont rarement maltraitées.
On ne rompt pas facilement avec la fille d'un duc.
Il n'était pas si facile d'épier les femmes du harem.
Perdre la vie ! De quoi faire réfléchir la plus téméraire ! Chantelle ne pouvait que céder devant cette perspective. Peut-être était-elle furieuse et terrifiée, mais pas stupide. Elle était prête à tout tenter pour préserver sa virginité, mais pas à mourir.
Les esclaves les moins chers servaient aux travaux manuels. Pour une jolie femme, c'était différent. Elle devenait une concubine et rien d'autre, et son prix était à la discrétion de l'acheteur. La première fois, Jeanne avait été vendue cinq cents piastres, alors qu'elle était encore vierge. Mais les prix pouvaient atteindre des sommes plus élevées pour de rares beautés.
On ne marchandait jamais les esclaves le premier jour de leur arrivée du fait de leur état.
Elle était fière de sa beauté, de sa chevelure d'or foncé et de ses yeux bleus tant prisés ici. Elle savait qu'avec une pose aguichante et quelques regards sensuels elle pouvait enflammer le désir des acheteurs et faire monter les enchères. Elle savait aussi que plus elle coûterait cher à son nouveau maître plus il serait fier de la posséder et mieux elle serait traitée.
La colère sera ta meilleure défense dans toute situation délicate.
A part les nombreuses favorites, les autres femmes, bien qu'attirant de temps à autre le regard du maître, passaient leur vie dans l'ennui et l'oisiveté et leurs nuits seules.