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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis très longtemps dans ma bibliothèque..... commencé une première fois puis abandonné (sûrement pas le bon moment) je l'ai repris suite à un documentaire vu sur Arte le concernant et qui m'avait encouragé à le lire.
Et bien je l'ai dévoré .... L'histoire est passionnante, enfin je devrais dire les histoires : celle de Dick (sûrement Jack London lui-même par sa vie d'aventurier), un destin peu ordinaire que cet enfant multi millionnaire à 13 ans, très intelligent, réfléchi, volontaire, et passionné de nature et des chevaux. Paula ensuite, sa petite dame, qui est-elle, d'où vient-elle, quelle est cette femme insomniaque, quel âge a-t-elle, qu'est-ce qui les lie tous les deux dans cette grand maison, pleine de pièces secrètes, toujours pleine de monde dont des "philosophes" ayant élu domicile dans la forêt de la propriété. Et puis Graham, celui par lequel tout ce bel édifice va être chamboulé. Ressemblant physiquement à Dick, il sera attiré très vite par Paula et elle, si sûre de son amour pour Dick, se verra chamboulée par cet homme doux, délicat, qui saura trouver le chemin de son coeur.
Ménage à trois compliqué : peut-on aimer deux hommes à la fois, comment vivre son amour sans blesser celui qui reste.
Dans l'amérique puritaine un tel trio devait choqué, Paula, cette femme libre décidera de son avenir et des choix qu'elle devra faire, en tout amour.
C'est un récit très moderne, incroyablement actuel, une écriture fluide avec une étude des personnages, du cadre et de la situation du pays et de son économie.
Je pense que je lirai avec plaisir d'autres romans de cet auteur, un aventurier mais qui a su regarder autour de lui, voir le monde, la société et étudier le petit peuple mais aussi la bourgeoisie.
Un beau voyage dans une amérique du début du 20ème siècle qui hurla au scandale quand le livre paru.
Jack London est mort 7 mois après la parution de ce livre.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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C'est véritablement là un beau roman, pourtant à mon avis assez difficile à mener à son terme. Mais quel dommage ce serait de ne pas aller jusqu'au bout, puisque la fin y est un véritable aboutissement.
Et puis, ce plaisir des descriptions avec les chevaux, qui m'a souvent fait penser à "mon amie Flicka",
beaucoup de liberté et de grands espaces : on y respire
...et pourtant l'on étouffe.
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Dick Forrest est un personnage à la forte personnalité, comme il en existe dans nombre de romans de Jack London. Orphelin après la mort de son père, dont il a hérité la grande fortune, il décide de se lancer dans l'agriculture. Une fois sa majorité atteinte et ses diplômes en poche, il plante là ses tuteurs et se lance dans l'aventure, parcourant le monde pendant neuf années. de retour sur ses terres, il s'attelle à la tâche et fait de son ranch le plus moderne de Californie, utilisant les dernières techniques de culture et d'élevage et administrant d'une main de maître son immense domaine. Pas plus brillant qu'un autre, Dick est avant tout un monstre d'énergie et de volonté, ainsi qu'un bourreau de travail.
Dick a également ramené de sa longue escapade sa femme, Paula, petit bout de femme casse-cou et enjoué, que Dick appelle son « garçon manqué ». Elle subjugue son entourage par sa beauté, son esprit et son dynamisme. La maison est d'ailleurs constamment emplie d'invités qui vont et viennent, et passent leur temps en excursions à cheval, baignade, repas, soirées, chants, jeux et farces. Il y règne une atmosphère de joie et d'agitation permanentes, auxquelles le couple d'hôtes participe activement.
L'un de ces invités est un homme que Dick a croisé lors de sa vie d'aventure : Evan Graham. Riche aventurier, il est désormais ruiné et compte profiter de son séjour pour travailler à un livre, récit d'un voyage à travers l'Amérique du sud. La première fois que Graham voit Paula, la « petite dame » tente de sortir un cheval fougueux d'un bassin d'eau dans lequel elle l'a amené, pour le sport. Il est d'emblée sous le charme. Graham et Paula se rapprochent et finissent par s'avouer leur amour, ce qui amène cette dernière à s'interroger sur la nature de ses sentiments pour Dick. Elle est alors face à un cruel dilemme : amoureuse des deux hommes, pour des raisons différentes, elle ne sait qui choisir. D'une nature très franche, elle se confie à son mari, homme d'une grande ouverture d'esprit et toujours amoureux fou de sa femme. La situation ne pourra se résoudre que dans le drame.
La quatrième de couverture parle de « ménage à trois », ce qui supposerait le consentement des deux hommes. Graham ne veut pas troubler la vie de son ami, mais son amour pour Paula est irrésistible. Dick, quant à lui, ayant tout deviné, souffre énormément, mais est trop amoureux de sa femme pour la contraindre à rester. Les deux hommes poussent Paula à choisir. C'est donc une histoire d'amour libre, surtout la liberté pour les femmes de choisir leur amour, au-delà des conventions sociales très prégnantes pour elles en ce début de XXème siècle.
On a tort de réduire Jack London à un écrivain de roman d'aventures. Même lorsqu'il en écrit, ce n'est pas pour l'aventure elle-même, mais l'aventure comme théâtre des passions humaines. C'est aussi dans l'action que l'homme se révèle à lui-même et aux autres. Mais il a également abordé dans son oeuvre immense la politique, la société de classes, l'histoire, la psyché, le féminisme…et, avec cette « Petite dame dans la grande maison », l'amour. L'occasion - avec ce roman écrit dans un style très « XIXème siècle » pour un sujet très moderne, - de découvrir une nouvelle facette du talent de ce grand écrivain américain.

Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Peut être pas le meilleur roman de de JLondon mais le récit est fluide, parfois subversif pour l'époque et j'avoue que le final m'a prise au dépourvu.
Une sorte de Jules et Jim à l'américaine avec en toile de fond la liberté.
Un jolie moment de lecture où on se laisse happer par des personnages "favorisés" mais tellement peu heureux.

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Pas étonnant que le livre est dérangé, à l'époque... Il n'empêche qu'aujourd'hui, ça reste une très belle histoire d'amour. Je suis surprise qu'aucun réalisateur ne l'ait adaptée.

Je lis très peu de romance, mais celle-ci, je la recommande. La fin m'a beaucoup surprise.

De plus, les passionnés de chevaux, et d'élevage, tireront de cette lecture un plaisir supplémentaire.
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Un beau portrait d'une femme dans ce dernier texte publié de Jack London, avec beaucoup de références à sa propre vie.
La vie dans une belle maison-ranch-ferme (qu'il avait fait bâtir). Une histoire d'amour à trois, un beau portrait d'une "petite dame", mais grande dans son amour, son indépendance, sa relation avec le maître de la Grande Maison. Il y a aussi des pages sur les innovations dans le monde agricole, sur l'élevage, sur les rapports entre les patrons et le personnel. Des patrons ouverts, philosophes, écologistes avant l'heure, libres dans leur amour, leur amitié, ouverts au monde mais aussi avec les paradoxes de la vie., la difficulté d'associer des idéaux avec la vie réelle, concrète.
De belles pages sur la nature, sur l'amitié, sur l'amour, sur la jalousie.
Le dernier texte de London publié et qui a fait scandale à sa sortie. Il aborde des sujets si modernes avec une belle plume. (belle traduction de louis Postif)
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La Petite Dame qui vit dans la Grande Maison aime deux hommes. L'un des deux est son époux depuis douze ans, l'autre est une récente connaissance. La situation est inextricable et confuse. Ces deux hommes lui demandent de faire un choix. En est-elle capable ?
Je tiens à remercier les éditions Libretto de m'avoir envoyé « la petite dame dans la grande maison », un de ces derniers romans. Voilà un livre qui fit scandale à l'époque (1916) car London y aborde l'amour libre, la liberté d'aimer, le droit de choisir et chose rare, c'est un droit que l'on accorde, dans le cas présent, à une femme. London se positionne en féministe, en avant-gardiste et bouscule encore une fois la bonne bourgeoisie américaine.




LA GRANDE HÉROÏNE DE CE ROMAN EST LA GRANDE MAISON…
La grande héroïne de ce roman est la grande maison, sorte de caravansérail qui ne désemplit jamais ou rarement et où s'y déroule repas copieux, discussions diverses, riches, variées et animées, rires nombreux, musique et promenades à cheval. de longs paragraphes lui sont consacrés. L'autre grosse partie est axée sur Dick Forrest, le maître de la Grande Maison, un homme généreux et immoral qui entretient ses connaissances à vie et aime son épouse. C'est un homme riche qui a réussi dans l'agriculture et l'élevage. Riche héritier et orphelin à treize ans, il a couru le monde très jeune sans l'autorisation de ses tuteurs, il a travaillé durement, pris la route, le train, la mer, on retrouve là un peu de Jack London comme souvent dans ses romans. Paula l'épouse est une femme charmante, une hôtesse agréable et tous les invités en pincent pour elle. Son époux l'aime et l'appelle sa dame-garçon, sa petite lune hautaine. L'harmonie qui règne dans la Grande Maison va soudain se briser avec l'arrivée d'Evan Graham, une connaissance de Dick. Entre Paula et lui, c'est le coup de foudre.



IL EST DONC QUESTION D'AMOUR LIBRE…
Ce roman ne pouvait que faire scandale à une époque où la femme était surtout considérée comme une mère et la compagne de l'homme. Petite parenthèse, les choses n'ont pas beaucoup changé dans certains esprits et le chemin est encore long.



« AVANT TOUT, C'EST UNE FEMELLE. TOUTES PROPORTIONS GARDÉES, NOS FEMELLES HUMAINES SONT AVANT TOUT DES AMANTES ET DES MÈRES. AUCUNE SANCTION BIOLOGIQUE NE JUSTIFIE LES CRIAILLERIES DES FEMMES ACTUELLES QUI RÉCLAMENT LE DROIT DE VOTE ET UNE CARRIÈRE »
« LA FEMME RESTE TOUJOURS LA FEMME, À JAMAIS, ÉTERNELLEMENT. TANT QUE NOS FILLETTES NE CESSERONT PAS DE JOUER À LA POUPÉE ET DE REGARDER DANS LES GLACES SI ELLES SONT JOLIES, LA FEMME DEMEURERA CE QU'ELLE A TOUJOURS ÉTÉ, LA MÈRE, D'ABORD, ET ENSUITE LA COMPAGNE DE L'HOMME ».


London prône donc l'amour libre. Oui, mais chose curieuse, il attribue cette qualité à l'homme supérieur, une notion qui revient à trois reprises dans ce roman. Il évoque encore cet homme supérieur en parlant de race lors d'une discussion entre Dick et un invité. Il me faudra puiser à l'avenir dans cette direction, car les propos « racistes » de cet auteur socialiste-révolutionnaire me surprennent. Je pense que London se considérait comme un être supérieur. Parlerait-il de l'homme blanc ? Je pousserai mes recherches à l'avenir dans ce sens et vous tiendrez informés.



« – VOUS PRÔNEZ L'AMOUR LIRE ALORS ?
– JE NE PUIS RÉPONDRE QUE PAR UN TRUISME, RÉPLIQUA DICK. IL NE SAURAIT Y AVOIR D'AMOUR SANS LIBERTÉ. N'OUBLIEZ PAS QUE JE ME PLACE AU POINT DE VUE DES NATURES SUPÉRIEURES. ET CE POINT DE VUE ÉCLAIRE MA RÉPONSE À VOTRE QUESTION, DAR. LA GRANDE MAJORITÉ DES INDIVIDUS DOIT ÊTRE MAINTENUE DANS LA LÉGALITÉ ET AU TRAVAIL PAR L'INSTITUTION DE LA MONOGAMIE OU TOUTE AUTRE ESPÈCE DE MARIAGE RIGOUREUX. LA PLUPART NE SONT PAS PRÊTS POUR L'UNION LIBRE. LA LIBERTÉ DE L'AMOUR, POUR EUX, ÉQUIVAUDRAIT À UN PERMIS DE PROMISCUITÉ ! »


Consentement à l'amour libre certes mais choix difficile pour l'époux malheureux, spectateur de cet amour naissant, déchirure pour l'épouse qui aime ces deux hommes et le choix est d'autant plus difficile qu'elle connaît, aime et admire l'homme merveilleux et aimant qu'elle a épousé et enfin un amant qui respecte l'époux et laisse la femme choisir. Une fin tragique qui résout le problème. Peut-être… Ce n'est pas le meilleur des romans de London que j'ai lu pour le moment, mais il nous permet de découvrir une nouvelle facette de l'auteur donc, il faut le lire !


Lien : https://chroniquesaigues.com..
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C'est très amusant de découvrir Jack London sous un autre angle que dans Croc Blanc.
J'ai trouvé que ce roman est étonnement moderne dans ses descriptions du monde, des sentiments du travail etc.
L'amour y est aussi très bien évoqué dans la description de ce qu'éprouvent les trois protagonistes. C'est bien écrit et en dépit de l'intrigue plein de doigté et de retenu.
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