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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En 1924, le Tour faisait effectivement un tour continu de la France, en quinze étapes qui pouvaient dépasser 400 km. 160 coureurs partaient, 50 arrivaient. Ils se dopaient au vin rouge et au placebo. Les routes non goudronnées étaient caillouteuses, provoquant des chutes nombreuses et des crevaisons incessantes qu'il fallait réparer soi-même. L'entraide était interdite par un règlement absurde et draconien, les dérailleurs tout aussi interdits en montagne : « Quand ils les gravissaient (l'Izoard ou le Galibier), ils ne semblaient plus appuyer sur les pédales, mais déraciner de gros arbres. Ils tiraient de toutes leurs forces quelque chose d'invisible, caché au fond du sol, mais la chose ne venait jamais. Ils faisaient “Hein ! Hein !” comme les boulangers la nuit devant leur pétrin ».

Ce livre, il est petit heureusement, sinon il vous dégoûterait du vélo. Londres en rajoute pour justifier son titre. C'est loin. le style est pétulant, ça peut se lire à l'aise au fond d'un canapé.

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D'une étape à l'autre, sur les traces des coureurs du Tour de France, entre crevaisons, épuisements, accidents mortels : Albert Londres dévoile la violence de cet évènement sportif qui déclenche la folie du peuple français et la pression et les dangers qui pèsent sur les épaules des coureurs, dont seuls soixante sur cent cinquante arriveront au terme de l'épreuve.

Si le sujet m'intéresse moins que pour la plupart des autres reportages d'Albert Londres, il éclaire avant l'heure les dérives du sport et du dépassement de soi qui, à ce stade se font aux risques et périls des athlètes.
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Incroyable ! En 1924 les étapes faisaient 400 km, les coureurs changeaient eux-mêmes leurs boyaux quand ils crevaient, le départ était à 2 heures du matin et l'arrivée à 20h... A part ça, pas grand chose n'a changé, et le regard faussement naïf, parfois narquois du grand journaliste qu'était Albert Londres nous montre que le sport, et la Grande Boucle en particulier, ont de tous temps été une affaire de dépassement de soi, de fierté, de prouesse, de liesse populaire (et de dopage ? Car comment expliquer que ces forçats de la route tenaient 20h durant sur leur selle ?).
J'ai aimé le ton ironique assez inattendu, très détaché et en même temps passionné, du journaliste. Un bon moment de lecture achevée en même temps que l'édition 2015 du Tour de France, la classe !
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Juin 1924, le Tour de France s'élance de Paris pour rejoindre le Havre, première étape d'un périple qui ressemblera plus à un chemin de croix qu'à une excursion bucolique à travers la campagne du pays. En ce 22 juin 1924 ils seront cent cinquante sept coureurs à braver les intempéries, la chaleur étouffante, la souffrance physique et mentale, les ennuis mécaniques pour le plaisir du sport en général et de la Petite Reine en particulier. Ce sont les Henri et Francis Pélissier, Jean Alavoine, Otavio Bottecchia, Hector Tiberghien - marquis de Priolas -, et tant d'autres moins connus, qui sont venus se frotter à l'asphalte des routes françaises pour donner du spectacle aux curieux venus les applaudir, les encourager, les soutenir dans leurs efforts.

En suivant ce Tour de France pour le Petit Parisien, Albert Londres va découvrir les conditions de ceux qu'il surnommera les forçats de la route. Tenir les quinze étapes de ce Tour dans les dispositions de 1924 relevait quasiment de l'exploit surhumain.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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