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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu dans le cadre d'un comité de lecture pour la jeunesse, j'ai trouvé la lecture très agréable et très instructive. Je connaissais peu de choses sur le conflit Japon/Corée et encore moins sur le marathonien Sohn Kee-Chung et comme je ne suis peut être pas la seule je vous mets ci-dessous un petit résumé du contexte.

Quelle force, quelle volonté de cet homme pauvre né au nord de la Corée du Nord actuelle, fils d'un marchand de fruits et de riz, initié à la course de fond afin d'éviter à son père les réprimandes des soldats japonais qui voulaient manger des melons et des pastèques.....

J'aime que l'on offre aux jeunes (et aux moins jeunes......) une découverte de faits historiques (mais oui) sous une forme distrayante, facile d'accès, et qui peuvent y voir un récit passionnant d'une vie hors du commun, d'un petit homme qui ne pensait pas devenir une icône de résistance pour tout un pays......
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Un roman très émouvant et intéressant de par son côté historique qui raconte l'histoire vraie de Sohn Kee-Chung....
Je ne connaissais pas ce sportif et pourtant son destin a été hors du commun : il a été le premier coréen a remporté le marathon lors des JO de Berlin en 1936, concourant alors sous le drapeau du Japon qui avait annexé la Corée et n'aura de cesse de lutter pour que son nom soit rétabli dans les palmarès.
J'ai vraiment apprécié le courage de ce jeune homme, son obstination et son sens du sacrifice. Il accepte les humiliations imposées par le Japon tout en poursuivant son but, redonner de la fierté à son pays, la Corée.
Ce qui m'a plu, c'est que l'on suit son parcours de son plus jeune âge où son grand frère meurt dans un camp d'internement japonais, à son ascension en tant que sportif puis en tant qu'entraineur à la fin de sa vie.
Je dois dire que j'ai été très émue à la découverte de ce destin exceptionnel et je trouve que ce roman lui rend un très bel hommage !
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reçu par inadvertance, ça tombait bien parce que le résumé avait éveillé mon attention. Ce roman m'a semblé assez différent de ceux publiés d'habitude dans la collection Exprim' car il s'agit d'un roman historique, et pas sur la France, mais sur la Corée...

Toute intriguée que j'étais, je suis entrée immédiatement dans l'histoire de Kee-Chung. Je l'avoue, je suis une inculte en histoire coréenne et je suis donc ressortie du garçon qui courait un peu moins inculte que je ne l'étais avant. L'aspect historique m'a tout simplement passionnée. C'est raconté de manière simple mais efficace, ce qui nous fait ressentir très bien la colère et la tristesse des coréens face à l'opression japonaise et, encore plus, la douleur qu'a pu ressentir Kee-Chung de devoir servir ce pays qu'il hait.

L'aspect historique du roman ne dessert aucunement l'histoire se centrant sur Kee-Chung : j'ai suivi avec beaucoup de plaisir la vie de ce personnage intrigant que j'ai trouvé fort et impressionnant. Là encore je ne connaissais pas du tout cet athlète et sa vie, c'était passionnant de découvrir un si grand personnage. La course est évoquée selon plusieurs points de vue, ça donne presque envie de s'y (re)mettre !

Par-dessus le marché, j'ai adoré le style de l'auteur. Je ne connaissais pas encore François-Guillaume Lorrain mais j'ai trouvé que sa plume allait à la perfection au récit qu'il nous livrait. Ce livre m'a donné une impression de douceur et de sagesse, mais avec une pointe sous-jacente d'ironie et de dénonce. A bien y réfléchir, la seule chose que je pourrais reprocher à ce livre est d'avoir parfois quelques longueurs, où l'histoire semble traîner en longueur, mais c'est passé assez inaperçu pendant ma lecture.

C'est donc un roman que je ne peux que vous conseiller ! Vous découvrirez, avec le garçon qui courait, plein de choses que vous ne pourrez qu'aimer : un biopic, de l'histoire, des événements marquants et, surtout, une histoire qui marque !
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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le Garçon qui courait de François Guillaume-Lorrain, est le premier roman historique de cette collection incroyable qu'est Exprim'. J'ai hésité avant de me lancer dans ce bouquin, je dois bien l'avouer. Je ne l'ai pas demandé en partenariat. Je l'ai acheté courant février. Et j'ai pris une claque, car je ne m'attendais pas à ça, mais alors pas du tout.

Comme l'indique le résumé (assez succinct, il faut l'avouer) c'est l'histoire de ce héros qu'est Sohn Kee-Chung, premier gagnant coréen du marathon olympique, militant pour une Corée, alors que l'envahisseur japonais est bien présent sur le territoire. Cette histoire n'est pas seulement celle d'un sportif ayant réalisé un exploit, c'est aussi d'un combat pour l'indépendance et pour la liberté. C'est l'histoire d'un héros trop peu connu en France et plus généralement en Europe. Une histoire incroyable qui mériterait plus de reconnaissance. Une histoire qu'il vous faut lire, petits comme grands, car Sohn Kee-Chung est un sportif-héros, comme Jessie Owens a la même, d'autres avant lui et d'autres après lui. Merci à François-Guillaume Lorrain pour la découverte de la vie de ce grand homme de l'Entre Deux Guerres.

Contrairement à ce que j'aurais pensé, ce qui était aussi ma principale crainte, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde durant ma lecture. On suit les différentes étapes de la vie très mouvementée de Sohn Kee-Chung. On saute parfois deux, cinq ou dix ans. L'auteur est un très bon raconteur d'histoires historiques, il sait doser le suspens, s'arrêter quand il faut dans les chapitres. Il sait employer les mots, utilisés, les bonnes tournures de phrases. Résultat ? On ne s'ennuie absolument pas. Au contraire, le lecteur n'a qu'une seule hâte retourner durant ce laps de temps qu'est la vie de l'athlète Sohn Kee-Chung.

Cette histoire m'a tellement marqué que j'en parle encore aujourd'hui à mes proches. A la suite de cette lecture, je me suis directement rendu sur la page Wikipédia du sportif pour vérifier les dires de l'auteur. J'ai également pris une grande résolution : je jure solennellement de regarder le marathon des Jeux Olympiques, et d'en lire les différentes histoires, ou les biographies des différents vainqueurs, ou les anecdotes sur l'épreuve. Vous allez être servi en faits incroyables et insolites !

Ce livre est une excellente surprise pour ma part ! Un très bon roman historique, à mettre dans les mains de tout le monde, plus jeunes comme plus vieux !
Lien : http://larbrealire.blogspot...
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Lorsque j'ai lu le résumé, j'ai été intriguée car je ne connaissais pas ce pan de l'histoire. L'annexion de la Corée par le Japon était un événement inconnu pour moi. Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi.

L'histoire racontée par l'auteur est bien réelle, elle rend le roman encore plus intéressant. D'autant plus que l'auteur nous raconte l'histoire de ce jeune garçon devenu homme d'une manière très intéressante.

J'ai ressenti toutes les souffrances de ce jeune garçon qui voit son pays et même son nom volé par les japonais. Il n'aura de cesse de vouloir l'indépendance de son pays mais aussi de retrouver son nom.

Comme je l'ai dit précédemment, je ne connaissais pas cette partie de l'histoire et j'ai aimé la découvrir. J'ai aussi aimé voyagé dans la Corée du début du 20ème siècle.

La plume de l'auteur est fluide et agréable et nous permet de pénétrer rapidement dans l'histoire. J'ai adhérer à la lutte de Kee-Chung. le roman est parcouru de messages porteurs d'espoir, d'encouragement ou de détermination.

En bref, un beau roman sur un événement historique méconnu. Un roman très agréable qui aura su me charmer. Pas un coup de coeur malheureusement, mais j'aurai aimé car ce roman a tout pour plaire
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François-Guillaume Lorrain nous dépeint le destin incroyable et pourtant véritable de Sohn Kee-Chung. Un enfant né en Corée alors que les Japonais avaient tous les pouvoirs dans son pays. Aucune rébellion n'est autorisée dans ce pays où gouverne un esprit totalitaire. Un des membres de la famille de Kee-Chung va en payer le prix fort. Un événement qui le marque pour le restant de ses jours.

Kee-Chung est un garçon solitaire notamment à l'école où rien ne l'intéresse. Tout change le jour il se met à courir. La joie et l'envie de courir toujours plus loin s'emparent de lui. Plus seulement un plaisir, courir devient une nécessité. le moyen de sauver sa famille et d'aider son père à subvenir à leurs besoins. Grâce aux conseils d'un de ses professeurs Kee-Chung pourra mettre tout son talent à contribution pour espérer avoir une meilleure vie et se défaire de l'emprise des japonais qui lui ont gâché la vie.

Le conflit avec le Japon n'aura de cesse de hanter sa vie jusqu'au jour où il arrive vainqueur du marathon en 1936. le bonheur de l'exploit accompli se teinte de honte et d'humiliation.

C'est un roman grâce auquel j'ai pu apprendre la vie de cet homme qui aura beaucoup donné tout au long de sa vie au sport mais aussi à son pays et à sa liberté. Un homme qui est un exemple de persévérance et de sagesse. François-Guillaume Lorrain nous offre l'opportunité d'en apprendre plus sur cet athlète dans ce livre où se mêle habilement récit et fiction.
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Je remercie une nouvelle fois les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de faire cette magnifique découverte.
"Le garçon qui courait" est un roman que j'ai adoré!
Il raconte l'histoire d'une vie, celle de Sohn Kee-Chung, marathonien Coréen qui remporte l'épreuve du marathon aux Jeux-Olympique de Berlin en 1936, qui court aux couleurs du Japon, et ce bien malgré lui, puisqu'à l'époque, celui-ci annexe la Corée, qui n'existe plus.
J'ai trouvé ce roman passionnant dans le sens ou je ne connaissais pas grand chose aux conditions de la Corée annexée par le Japon, et ici, nous suivons Kee-Chung depuis son enfance, aux côté de son frère Hyo-Dong et entouré par ses parents, avant même que le petit garçon ne découvre ce don qu'il possède pour la course, qui deviendra sa plus grande passion.

Dès ce début de roman, nous sommes plongé au coeur d'un pays opprimé par les Japonnais, dans la ville de Sinuiju, en Corée. Nous ressentons le pouvoir qu'ils exercent et les difficultés qu'éprouve le peuple Coréen à mener une vie normale. C'est alors que ce peuple qui ne veut pas de cette vie mène des opérations "clandestines" de résistance, qui ne seront pas toujours concluante.

Les Japonnais, quant à eux, sont toujours plus exigeants envers les Coréens, qui doivent les fournir en vivres. C'est dans ces conditions que Kee-Chung se découvrira un vrai don pour la course, dont il se servira comme de sa plus grande force afin d'aider sa famille à survivre, sous l'emprise des Japonnais, mais également à fuir ceux-ci.

J'ai adoré le personnage de Kee-Chung, dont on suit l'évolution au fil des pages, une évolution impressionnante poussée par l'obstination et l'envie de rendre la liberté à la Corée. On ressent chez ce garçon, dès son enfance, une détermination et une force exceptionnelle.Il s'agit d'un enfant généreux qui ne souhaite que le bonheur et la liberté des siens, qui sera toute sa vie porté par cet objectif, et j'ai adoré le découvrir. Pendant ma lecture je me suis parfois sentie proche de lui, comme si je pouvais, moi aussi, ressentir ce qu'il ressentait, il s'agit d'un personnage profondément humain, touchant.
J'ai été touchée par les injustices que subissent les Coréens et Kee-Chung en particulier, touchée par sa souffrance et ce qu'il endure, car sa vie n'est jamais facile.
Afin d'offrir une victoire à la Corée et de lui redonner espoir, il devra courir aux couleurs du Japon, ce peuple qui fait souffrir les siens, ses pires ennemis, mais pas seulement, il devra également courir sous un autre nom, celui de Son Kitei, à consonance Japonnaise. S'il termine au sommet du podium à cette course tant difficile, il ne se sent pas vainqueur, et éprouve de la honte, à arborer le drapeau du Japon. Mais Kee-Chung n'oublie pas qui il est, il sait quel est son combat et n'abandonne jamais.

J'ai beaucoup apprécié la dimension historique de ce roman. Nous nous retrouvons plongé dans un contexte que nous ne connaissons pas forcément et découvrons l'oppression Coréenne, humainement parlant.

J'ai trouvé cette histoire vraie absolument bouleversante, elle raconte un combat, la détresse d'un peuple, la volonté d'un homme.

Je recommande ce roman sans hésitation, c'est un roman puissant à découvrir!

Lien : http://les-lectures-de-melan..
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Avant de vous livrer mon avis sur ce livre, je tenais à remercier les éditions Sarbacane qui m'ont permis de découvrir cette sublime histoire. le garçon qui courait, c'est l'histoire de Sohn Kee-Chung, un jeune coréen qui vit dans la Corée colonisée par le Japon. Kee-Chung se découvre très tôt des talents de marathonien et va ainsi se servir de cette capacité pour faire reconnaitre son pays aux yeux du monde et ainsi donner la force nécessaire à son peuple pour faire face à l'envahisseur.

François-Guillaume Lorrain nous raconte ici une histoire vraie. En effet, Sohn Kee-Chung est un vrai marathonien coréen qui a participé et gagné les J.O. de 1936 à Berlin. Je ne connaissais pas du tout ce sportif et j'ai apprécié découvrir son histoire à travers ce roman. L'histoire de Kee-Chung nous est racontée de manière très touchante, grâce à la plume de François-Guillaume Lorrain qui arrive à nous faire ressentir une multitude d'émotions. Certains passages sont très émouvants et j'ai même eu la larme à l'oeil à certains moments.

Dans le garçon qui courait, tous les personnages sont forts. Ils n'ont pas des vies faciles mais, ils ne cessent jamais de croire en leur cause et font preuve de beaucoup de courage. Je me suis attachée à Kee-Chung, ce jeune garçon courageux qui est prêt à tout pour voir renaître son pays, la Corée. le destin de Hyo-Dong, le frère de notre héro m'a vraiment bouleversé. J'ai bien aimé Hee-Won, une jeune fille qui est prête à tout pour Kee-Chung et le soutiendra toute sa vie. Cette histoire m'a révoltée à certains moments à cause de l'injustice que subissent nos personnages et leurs conditions de vie m'ont parfois choqué. Malgré tout, ils essayent d'être positifs et de ne pas perdre espoir.

Ce livre m'a permis de découvrir l'histoire de la Corée que je ne connaissais pas et j'ai bien aimé découvrir cette partie de l'histoire très méconnue. Pour conclure, le garçon qui courait est une histoire très touchante qui m'a permis de découvrir un homme fort Sohn Kee-Chung ainsi que l'histoire tourmentée de son pays, la Corée.
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Dés la première partie du livre, on s'attache beaucoup à Kee-Chung, jeune coréen qui n'a qu'un objectif, aider sa famille, malgré des conditions de vie difficiles et l'oppression des japonais.
Kee-Chung à un talent : la course. Il va donc l'employer au mieux pour atteindre ses objectifs. D'abord sauver son frère, puis gagner les jeux olympiques de Berlin en 1936 pour sauver son pays ou en tout cas, rappeler au monde qu'il existe.
On suit donc son évolution physique et mentale. Avec les choix et les désillusions qu'il a pu vivre. On est projeté dans son monde, si différent de ce qu'on peut connaitre. On traverse l'histoire sous un autre angle.
Je ne peux que recommander ce roman. Il m'a permis de découvrir une partie de l'histoire que je ne connaissais pas ou que j'avais oublié. La Corée annexée par le Japon, un peuple entier effacé, oublié. Les JO avant la seconde guerre mondiale et toute sa propagande. Mais aussi l'importance de ne rien lâcher, de garder espoir, de se battre.
J'ai cependant été un peu moins absorbée par la toute dernière partie du livre, j'avais envie que ça se termine plus vite, un peu essoufflée peut-être, mais rien de grave, vous pouvez courir vers cette lecture !
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C'est mon quatrième roman sarbacane de la collection X'prime et encore une fois je ne suis pas déçue.

Ce roman est une biographie romancée de l'athlète Sohn Kee-Chung, le premier Coréen a avoir remporté l'épreuve du marathon aux J.O de Berlin 1936, alors que la Corée, annexée par le Japon, n'existait plus.

Je ne connaissais pas cette anecdote et ne m'étais encore jamais intéressée à l'histoire de la Corée. Ce roman m'a donné envie d'en savoir plus.
L'histoire est brève mais passionnante. On se laisse happer par cette destinée hors du commun.
Ce roman est très différent des autres livres de la collection mais il vaut également le détour! :-)


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