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3,89

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture croustillante dehors et fondante à l'intérieur ...
[ A réserver plutôt, à un lectorat féminin ].

1932, Frise orientale (Allemagne) , Marie est amoureuse de son collègue instituteur , Arthur .
Comme ils ne partagent pas la même religion, et avant qu'ils ne "fassent des bêtises" , le père de Marie l'expédie manu militari à New-York . Elle y rejoindra ses frères qui ont ouvert un restau à Brooklyn .
Tout d'abord ouvrière en usine , elle va apprendre l'anglais puis aider de plus en plus ses frères en apportant une valeur ajoutée au restau : son fameux cheese-cake , dont la recette est transmise dans sa famille , à une seule personne par génération . Ce gâteau connaitra un immense succès et Marie va devenir une personne incontournable . Pendant ce temps , Arthur et elle , économisent en vue de son retour , afin de se marier .

2002 : Allemagne . Sa nièce, Rona accusant deux échecs , coup sur coup , accepte d'accompagner en voyage , son grand-père aux USA , afin qu'il revoit sa soeur , Marie .
Et si Rona s'avérait être la future héritière de la fameuse recette ?

Alternant brillamment les deux époques , Sylvia Lott nous propose une fresque familiale d'un romantisme incroyable .
Je serai brève sur les passages concernant Rona , que j'ai trouvés moins originaux , moins intéressants et surtout très mièvres vers la fin .
Mais en ce qui concerne l'histoire de Marie, Whaouh !
C'est romantique sans être "gnan-gnan", gourmand , historique , plein de suspens . Vraiment , elle aurait mérité un roman rien que pour elle et pourquoi pas un film ...
Est-ce possible d'être nostalgique d'une époque des Etats-Unis, que je n'ai pas connue ?...
J'aime tout : l'arrivée vers un nouveau monde, New-York, l'espoir, le découragement parfois, la solidarité familiale, l'entraide amicale, la parole donnée , le travail comme base de l' élevation sociale.
Et puis cette Amérique qui se termine , (celle de la prohibition) , et celle qui commence , New-York qui se développe , la liberté des femmes...
Et ailleurs , le nazisme qui monte, qui monte ...

Vous auriez tort de faire la fine bouche et de bouder Marie et son fameux cheese-cake , à moins que vous soyez au régime , car ce roman qui célèbre la gourmandise vous fera virtuellement prendre 2kilos ...
Mais , ♫ " c'est si bon "! ♫ ...
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La première de couverture est charmante, le résume donne envie mais j'ai été déçue de ce roman ! Déjà une écriture trop petite, beaucoup trop de détails qui noient l'intrigue. La Seconde Guerre Mondiale n'est pas étudiée, on y fait quelques allusions qui n'apportent rien à l'histoire. Beaucoup de personnages s'y mêlent.
Le rêve américain vécu par une petite allemande Marie envoyée aux USA par ses parents pour la couper de son amoureux protestant.
De là, elle découvre une nouvelle vie de liberté, loin de ses parents, avec ses frères comme chaperons.
On passe du passé au présent, de Marie à sa petite nièce, deux histoires, deux époques qui résonnent, différentes mais qui se suivent et apportent tant l'une qu'à l'autre.
Cependant ce ne fut pas avec plaisir que j'ai fais cette lecture, j'ai même eu un peu de mal à la finir...
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La pâtissière de Long Island
Sylvia LOTT

Marie va avoir 90 ans en 2002 et pour l'occasion elle aimerait revoir son frère qui vit toujours en Allemagne alors qu'elle vit aux États Unis.
Rejetée par ses parents lorsqu'elle avait 17 ans en 1932 car son petit ami était de religion différente, sa destination d'exil fut Long Island où étaient installés ses frères.
Marie avait un secret : elle a créé le fameux Marie New York cheesecake dont un ingrédient est secret...
Et ce gâteau a un pouvoir magique : il apaise et rend heureux.
Lorsque le frère de Marie vient à New-York il ne vient pas seul mais avec sa petite-fille Rona.
Et Marie voit en Rona sa petite nièce, celle à qui elle va livrer à la fois sa fameuse recette secrète mais aussi ses souvenirs et ses regrets.

Un bon roman pas si léger qu'il n'y paraît avec ce contraste Amérique/Europe, 1932/2002, Arthur son amoureux platonique d'Allemagne pour qui elle s'est « réservée » pendant 3 ans et Walter son prétendant américain enfiévré.
Agréable lecture.
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Marie, une jeune fille Allemande, se voit expédiée à New-York par sa famille. Elle raconte son histoire à Rona, sa petite nièce. le thème est rafraîchissant: il évoque le rêve américain et fantasmes qui vont avec.
Toutefois, les qualités d'écriture sont médiocres. Un livre empli de clichés: les femmes incapables de vivre en paix avec elles-mêmes sans hommes, les hommes inaccessibles, la pauvre petite fille de Frise qui va vivre le rêve Américain, le riche Américain charismatique, la pâtisserie comme art typiquement féminin, les problèmes résolus comme par magie avec le gâteau... de plus, l'arrière-plan historique (WWII) n'a pas grand intérêt dans l'histoire. Une écriture maladroite, manquant de finesse et de style.
Un livre qui fait rêver et voyager uniquement si on accepte de fermer les yeux sur ces considérations.
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Un livre facile à lire, on entre tout de suite dans l'histoire. Pour moi, trop de détail et beaucoup de personnages fait que l'on se perd un peu mais très vite seuls les principaux restent. Une histoire dans l'ensemble intéressante.
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Les chapitres – plus ou moins longs – alternent entre la vie de Rona (celle-ci est alors narratrice), en 2002, et celle de Marie (racontée par un narrateur omniscient), à partir de 1932.

Leur point commun ? Elles sont de la même famille. À part ça, la grand-tante fera part de la recette ancestrale d'un gâteau au fromage blanc à sa petite-nièce. Avec, en gros, l'idée que ce gâteau rend les gens plus heureux, ou du moins plus agréables.

On reste vraiment dans le roman feel-good typique, avec pour toile de fond les amours de nos protagonistes et quelques idées plutôt naïves. Cela dit, le récit n'est pas désagréable. Il se lit relativement rapidement, et présente l'avantage de ne pas avoir besoin d'être lu quotidiennement pour éviter de (trop) perdre le fil. Effectivement, j'ai mis environ cinq mois pour le lire. Pas parce que je n'aimais pas, mais parce que j'ai mis d'autres lectures en priorité.

C'est une lecture plutôt faite pour la détente. le récit souffre de quelques longueurs, et le style ou la traduction laisse parfois à désirer. de plus, quelques clichés sur les relations hommes/femmes ou sur les femmes elles-mêmes m'ont fait grincer des dents.

Cependant, j'ai bien aimé l'histoire de l'immigration de Marie aux États-Unis. J'ai apprécié la façon dont Sylvia Lott lui a permis d'évoluer, passant de jeune femme un peu effacée, relativement soumise à sa famille à femme affirmée, prenant ses propres décisions et revendiquant son autonomie et son indépendance. Un personnage à découvrir.

Ayant moi-même vécu dans un autre pays que le mien, je me suis un peu reconnue en elle, malgré un contexte familial et historique, ainsi qu'un âge différents. J'ai un peu moins apprécié Rona, qui, je trouve, a évolué d'une façon que je n'attendais pas et qui m'a quelque peu déplu.

La conclusion est un peu rapide ; ainsi, le rythme est plutôt inégal. Malgré mes quelques remarques négatives, j'ai passé un bon moment. J'ai seulement tendance à chipoter sur les petits détails 😉 .

J'aurais sûrement moins apprécié La pâtissière de Long Island sans le thème de l'immigration, et sans Marie, star du roman. Je dois dire que c'est un roman qui donne faim, et j'aimerais croire aux vertus si merveilleuses du gâteau au fromage blanc…
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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(...) Nous sommes ici dans un roman à 2 voix, même si un seul des personnages se raconte à la 1e personne. Nous suivons d'abord essentiellement Marie, de sa jeunesse en Allemagne jusqu'à sa vie après son arrivée aux Etats-Unis, le récit étant entrecoupé de scènes autour de Rona, de ses problèmes et de sa rencontre avec sa grand-tante. Puis les choses évoluent et c'est l'histoire de Rona qui est parsemée de tranches de la vie de Marie.

C'est l'histoire de Marie que j'ai trouvé la plus intéressante, entre découverte d'un nouveau monde et libération de la femme. Celle de Rona m'a semblé prévisible et très ordinaire, entre chagrin d'amour et problèmes de boulot. La 1e a une personnalité ouverte et rafraîchissante; la seconde est plus terne et pas très attrayante, c'est sa relation avec son grand-père qui, pour moi, lui évite d'être totalement sans intérêt. Dans les 2 cas, c'est l'histoire d'un cheminement qui nous est racontée, à travers la découverte de nouveaux horizons, mais aussi du passé familial.

J'ai particulièrement apprécié de découvrir l'Amérique des années 30 à travers les yeux de Marie, jeune immigrée allemande qui n'avait jamais quitté sa Frise natale. L'auteure nous décrit le choc des cultures et l'évolution de cette jeune femme forte et courageuse et c'est vraiment très intéressant. Beaucoup trop long, à mon avis, mais ça passe plutôt bien, grâce au style fluide et vivant de Sylvia Lott. Les « aventures » de Rona ne m'ont pas trop plu, en revanche, du fait que je n'appréciais pas le personnage et qu'elle avait tout de l'héroïne de romance contemporaine basique.

Car évidemment, de la romance il y en a. Des femmes célibataires qui s'assument et le vivent bien, ça ne semble pas exister en littérature dite « féminine », en tout cas pas chez les personnages principaux, ça ferait désordre. Et pas question de conclure sans que les héroïnes soient casées, des fois que les lectrices s'imagineraient qu'on peut être heureuse sans un homme…Bref, le livre est vendu comme la rencontre de 2 femmes indépendantes autour d'une recette de cheesecake, mais est finalement prétexte à leur trouver un conjoint. Même si la plus grosse part du récit ne tourne pas autour de la romance, le fait que le livre ne puisse pas se conclure sans ça me donne l'impression d'avoir été un peu arnaquée sur le contenu.

Une lecture sympathique, donc, mais qui n'a rien d'inoubliable et qui ne sort pas des sentiers battus.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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J'en avais entendu parler, l'idée de départ me plaisait alors, je me suis lancée dans l'aventure...
Je ressors de ma lecture déçue et sur ma faim (le comble pour un livre dans lequel on parle Cheesecake à chaque page ou presque !).

J'ai aimé la découverte de la Frise orientale, les tourbières, ce sont des paysages qui me parlent, j'ai eu l'occasion d'en découvrir en France.
J'ai aimé la découverte de Long Island par ce contraste démesuré avec ce qu'a connu Marie, ainsi que le contexte historique (prohibition etc...).

Mais...de nombreuses maladresses de traduction m'ont dérangé au cours de ma lecture...
Et puis, lorsque je devine comment l'histoire va tourner...ça m'agace...

Pourtant, je suis en général bon public pour les histoires "feel good", et parfois, les grosses ficelles ne me dérangent pas...mais là, cela n'a pas totalement fonctionné avec moi. Et puis, j'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur Marie.

J'ai tout de même passé un moment agréable, parce que les descriptions sont vraiment bien rendue et j'arrivais à bien visualiser les différents lieux ! Mais il m'a manqué quelque chose.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et Piranha pour m'avoir permis de découvrir ce roman, lors de la dernière masse critique. Un roman frais et harmonieux qui donne l'eau à la bouche.

Sylvia Lott nous invite ici, à une découverte à la fois historique à travers le récit de la vie de Marie, et culinaire grâce à sa recette de famille du Cheesecake, et de toutes les spécialités allemandes. Ce roman est à deux voix.
D'abord, celle de Rona, qui après avoir tout perdu dans la vie, se retrouve à la quarantaine, seule et sans avenir précis. Elle ne sait plus quoi faire, et décide alors d'accompagner son grand-père en Amérique pour rendre visite à Marie, sa grand-tante. Elle pensait simplement aider son grand-père mais, en découvrant l'histoire de sa famille, elle apprend à se connaitre elle-même.
Ensuite, celle de Marie. Emigrée de force dans les années 30, elle essaiera de se construire un avenir dans ce nouveau pays où tout semble possible. Dans ses valises, elle n'emmène que deux choses: le souvenir de son amoureux Arthur, qu'elle attend de revoir avec patience, et la recette dont elle seule connait l'ingrédient secret, le gâteau au fromage, qui fera sa gloire.

Entre souvenirs et vie actuelle, on en apprend beaucoup sur la vie dans les années 30 pour ceux qui sont partis en Amérique pour réussir. Les difficultés, les peines, le travail acharné, le mal du pays dont ils ne guériront jamais, mais aussi les nombreuses possibilités qui leur sont offertes dans ce nouveau pays, et la vie agréable qu'ils peuvent y mener. On découvre aussi une région d'Allemagne, la Frise Orientale, et la vie difficile qui est réservée à ceux qui travaillent dans les tourbières.

Ce roman est agréable à lire, même si la partie qui concerne les souvenirs de Marie est bien plus intéressante que la vie de Rona. On a envie de savoir la suite et de découvrir son destin.
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Ne tournons pas autour du pot!
J'avoue que la lecture de la pâtissière de Long Island de Sylvia Lott m'a quelque peu déçue. Sans discréditer l'auteur qui a un talent certain et l'histoire qui semble bien documentée, je n'ai pas vraiment accroché. Je ressors ainsi de cette lecture, perplexe et sur ma faim (un comble pour un livre traitant de pâtisserie) ! Ce n'était par ailleurs pas mon choix premier pour le challenge #JeBookin avec les autres d'avril 2018… mais par curiosité, je l'ai lu.

Bien que la thématique m'ait attirée – entre gourmandise et Histoire, tous les ingrédients étaient réunis pour que le livre me plaise – je n'ai jamais réussi à m'immerger dans le récit au point de ne plus pouvoir m'en détacher. Pour tout vous avouer, j'ai même dû me forcer quelque peu pour terminer la lecture à temps, sachant qu'il y avait une échéance à respecter dans le cadre de notre lecture mensuelle commune.

Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain…

Le récit de Sylvia Lott est en fait une mise en perspective de l'histoire de Marie Wiemkes dans les années 1930-50, avec celle, contemporaine, de sa petite-nièce, Rona Otten. Deux femmes, deux histoires, deux époques… toutes deux reliées par la recette du fameux cheese-cake « New York style » aux vertus prodigieuses!

Si, à mes yeux, ce n'est pas un « grand roman », il en reste que certains aspects m'ont positivement interpellée et ont le mérite d'être relevés.

Ainsi le contexte socio-économique et historique d'avant-guerre retraçant le parcours de Marie, cette Allemande ayant émigré, malgré elle, aux Etats-Unis et son regard percutant de femme libre sur les événements se déroulant dans son pays natal à la veille de la 2e guerre mondiale, sont à mon sens ce qui « sauve » le livre.

La dualité entre la modernité d'une ville comme New York dans les années 1930 et la Frise orientale, où Marie est née et a vécu toute son enfance, est également agréablement mise en valeur par l'auteur qui nous rappelle combien difficile et parfois illusoire était le parcours des émigrés à cette époque-là. J'ai apprécié tant les passages décrivant la vie des paysans travaillant dans les tourbières frisonnes, fiers de leur terre, proies faciles fascinées par les doctrines « patriotiques » du mouvement naissant du national-socialisme que ceux relatant la frénésie des riches américains vivant sur la côte est des Etats-Unis dans un contexte de fin de Prohibition.

Mais si les thèmes de la liberté naissante des femmes, du développement industriel et du nazisme à l'étranger sont abordés ici, ce n'est toujours que de manière succincte et uniquement pour mettre en valeur la romance des 2 jeunes femmes. Dommage car ce sont à mon sens les parties les plus intéressantes…

Mais ce qui m'a surtout gênée et laissé sur ma faim, c'est le côté trop « fleur bleue » et prévisible de l'histoire d'amour ultra romantique des héroïnes ainsi que le manque de profondeur des différents protagonistes. On dirait des caricatures tant le trait est forcé. le pompon revenant au dénouement final convenu, bâclé et tellement mièvre ! A nouveau, dommage … car c'est souvent de la fin que nous reste notre impression générale du livre.

J'ai passé tout de même un bon moment de lecture en mode détente, mais je ne pense pas que ce roman va me marquer pour longtemps. Je ne vous conseille donc cet ouvrage que dans un mode lecture « feel good », sans prise de tête.


Lien : http://www.celiadreams.be/ch..
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