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3,89

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai eu quelques difficultés à parcourir les premières pages. Très vite j'ai été emportée par cette charmante histoire. Marie vit en Frise Orientale et aime l'instituteur protestant au grand désespoir de son père. Ce dernier l'envoie à New-York chez ses deux fils, espérant que la distance estompera les sentiments de Marie. A New-York Marie découvre l'indépendance. Elle travaille avec une opiniâtreté sans égal et vit à un rythme effréné. Elle a des idées, s'y accroche et c'est ce parcours original qu'il nous est donné de découvrir.
Des décennies plus tard c'est sa petite fille Rona qui va raconter son histoire. C'est Rona que la vieille dame a choisi pour confier son secret. Si elle veut bien suivre ses conseils à la lettre elle s'affranchira des soucis professionnels et sentimentaux qui la tenaillent. En un mot, si elle suit le chemin tracé par sa grand-mère elle connaîtra la félicité. La recette scrupuleusement transmise par Marie entraînera une modification évidente du destin de Rona.
C'est souvent dans les périodes les plus troublées, dans les moments les plus sombres qu'une petite lumière suffit à éclairer un nouveau chemin, à condition de la voir....... cette petite lumière.
C'est une jolie histoire avec une trame philosophique que nous conte Sylvia Lott.
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Marie, jeune fille allemande catholique, est envoyée par son père en Amérique rejoindre ses frères car elle a eu le tort de tomber amoureuse d'un instituteur (il ne sait pas se servir de ses mains et ne servira pas à grand chose à la ferme familiale) mais surtout il est protestant.
C'est son histoire qu'elle raconte à sa petite-nièce, Rona, venue d'Allemagne pour fêter ses 90 ans.
Alors oui c'est un roman feel-good mais c'est un peu réducteur. L'alternance des époques entre 2003 et les années 30, la montée du nazisme, l'espoir américain, donnent un sel particulier à l'histoire.
On s'attache aux personnages notamment les frères de Marie.
Il y a, bien sur, deux romances en parallèle ; l'amour des années 30 n'a rien à envier à celui des année 2000 et franchement c'est frais, agréable et distrayant sans être superficiel.
Et parfois cela suffit pour passer un bon moment.
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La Pâtissière de Long Island est l'histoire de Marie Wiemkes et Rona Otten. Deux femmes, deux époques, deux histoires.

Début des années 30 : Pour l'empêcher de fréquenter l'élu de son coeur, les parents de Marie l'ont envoyée aux Etats-Unis chez ses frères à New York. Marie débarque à New-York avec le coeur brisé et une recette secrète pour faire un cheese-cake. C'est une recette que sa tante Frieda lui a confiée. Marie a fait la promesse de ne jamais relever la recette à personne et de ne la confier à une personne féminine de sa famille quand c'est le temps.

2002 : La vie professionnelle et sentimentale de Rona Otten se trouvent au plus bas au même moment. Elle se sent complètement perdue. La demande de son grand-père pour l'accompagner aux Etats Unis vient au bon moment, cela lui permet de se changer les idées. le grand-père de Rona, Jonny, souhaite rendre visite à sa soeur Marie, qui souhaite sincèrement revoir son frère à l'occasion de son 90e anniversaire.

C'est donc une histoire à deux niveaux. J'ai trouvé que l'histoire de Marie est beaucoup plus intéressante que celle de Rona. Marie est une jeune fille de la campagne de la Frise Orientale au début des années 30. J'ai apprécié l'évolution de ce personnage : au fur et à mesure qu'elle découvre la vie américaine, elle évolue dans sa manière de penser que je trouve assez moderne pour une jeune femme de cette époque. Elle est courageuse, curieuse et apprend vite à s'adapter à son nouvel environnement. J'ai bien aimé les descriptions fournies par l'auteure sur la société new-yorkaise et la situation des émigrants à cette époque.

L'histoire de Rona semble un peu fade et trop convenue à côté. C'est une femme de notre époque avec les problèmes de notre époque. Heureusement Marie lui a confié la recette de la tarte au fromage blanc qui fait du bien partout où elle est consommée.

Cette forme d'histoire me fait fortement penser à l'histoire d'Elsie et Reba dans Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy. Même structure, quasiment les mêmes époques et quasiment le même déroulement où le passé et le présent s'entremêlent. Je me souviens que j'ai trouvé l'histoire d'Elsie (le passé) plus intéressante que celle de Reba (le présent).

J'ai passé tout de même un bon moment de lecture en mode détente, mais je ne pense pas que je vais m'en souvenir longtemps

Challenge Multi-Défis 2018
Challenge Féminine 2018
Challenge Pavés 2018
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Sous ce titre un peu guimauve se cache un joli dialogue entre deux générations de femmes.
Dans les années 30 en Allemagne, la jeune Marie Marie est envoyée contre son gré par son père à New York, pour mettre fin à sa relation avec un protestant. Passés quelques moments de nostalgie et de rancune, Marie se fait rapidement à la vie new yorkaise, aidée par ses deux frères qui tiennent un café au temps de la prohibition. Mais Marie tient d'une amie juive une fabuleuse recette de cheesecake, qui a le don d'apaiser les gens… et qui fera le succès de l'entreprise familiale !
Dans les années 2000, Rona, la quarantaine, est perdue à la fois professionnellement et sentimentalement : elle s'est fait virer de son travail de journaliste et son compagnon l'a trompée… Elle profite d'accompagner son grand-père fêter les 100 ans de sa grand-tante Marie à New York pour prendre du recul sur sa vie. Ses conversations avec sa grand-tante vont la faire réfléchir et la recette du fameux cheesecake pourrait bien changer sa vie à elle aussi…

Le roman prend son temps pour débuter et il m'a fallu un peu de temps pour être pleinement dedans. Mais une fois accrochée, j'étais conquise ! Je ne me suis pas fait prier pour accompagner Marie dans ses péripéties, notamment amoureuses, et Rona dans sa quête existentielle.
J'ai lu ce roman comme un vrai gâteau, il est plein de douceur et de bienveillance. En particulier, j'ai beaucoup aimé découvrir avec Marie l'atmosphère des années 30 américaines !

Moi qui n'attendais pas grand-chose de ce roman, je suis ravie ! Ne vous laissez pas tromper par sa couverture rose girly : oui, les héroïnes sont des femmes, mais il est loin d'être superficiel ! Il est parfait si vous voulez lire un roman « légèrement » historique, mais pas trop.
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Une lecture charmante et savoureuse lue cet été sous le soleil. L'histoire captivante de l'attachante Marie Wiemkes, une jeune émigrée allemande en Amérique, dont on suit les pérégrinations avec empathie.
Marie vient au monde au début du vingtième siècle, en Frise Orientale – région historique sur les côtes de la Mer de Wadden en Allemagne –. Une contrée faite de marais et de tourbières. D'ailleurs, sa vie durant, son père a trimé pour extraire la tourbe. Quant à sa mère, elle élevait ses quatre enfants et participait également au travail de la tourbe, l'empilant pour la faire sécher. Marie a une enfance humble mais heureuse au milieu d'une famille aimante et soudée. À vingt ans, elle tombe éperdument amoureuse du bel Arthur Meiners, un jeune instituteur qui déplait fortement à son père. Alors promptement, il éloigne sa fille de son amant en l' « expédiant » aux États-Unis auprès de ses deux frères ainés, propriétaires d'un bistrot à Brooklyn, à la place de son frère cadet Johann – qui restera lui pour toujours sur le sol allemand –.
Nous sommes en 1932. En embarquant sur le paquebot, la jeune femme, le coeur lourd, quitte son amour, sa famille, son pays et emporte avec elle un sentiment de trahison envers Johann. Marie et Arthur se sont jurés un amour éternel malgré la distance.
Après les retrouvailles avec sa famille là-bas, l'apprentissage de la langue, des vagues de nostalgie et le manque envahissant d'Arthur, le travail en usine, la découverte du Nouveau Monde, Marie va devenir une employée du bistrot de ses frères, la délicieuse recette de gâteau au fromage blanc donnée par sa tante avant de quitter la Frise Orientale lui revient en tête... Marie met le dessert à la carte et c'est un succès. Cette pâtisserie a un pouvoir incroyable sur le comportement de ceux qui la goûtent, elle semble adoucir les colères, canaliser les énergies, tempérer les ardeurs et infuser autour d'elle un bien-être. Un destin hors du commun attend Marie.
À l'aube de ses quatre-ving dix ans, Marie a le besoin irrépressible de revoir Johann, son frère resté en Allemagne. Elle le fait venir auprès d'elle et ce dernier arrive avec dans ses bagages sa petite-fille, Rona. Et c'est donc à sa petit-nièce que Marie va dérouler le fil de sa vie. Une vie bien remplie et tourmentée. Rona, en plein désarroi sentimental et professionnel, va l'écouter avec attention et affection et sa propre existence va en être bouleversée.
Une saga familiale prenante, des personnages attachants, un voyage dans L Histoire, une traversée exquise qui chatouille les papilles.

Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La pâtissière de Long Island raconte l'histoire de deux femmes de la même famille que nous suivons à deux époques différentes. Il y a tout d'abord Marie que nous suivons en 1932 alors qu'elle quitte son Allemagne natale pour s'installer chez ses frères à New York car son père catholique désapprouve sa relation avec Arthur un instituteur protestant. Et puis en alternance, nous suivons Rona qui est une femme d'une quarantaine d'années qui est dans une impasse sur le plan professionnel et amoureux. Rona est la petite nièce de Marie, elle lui rend visite en 2003, pour fêter ses 90 ans. Ces retrouvailles familiales sont l'occasion pour Marie de lui raconter son arrivée aux Etats-Unis des années plus tôt et de lui confier sa fameuse recette du Cheesecake Manhattan style !

Ce roman m'a fait passer un très bon moment, le temps d'une pause sucrée et d'un moment cocooning. Ce qui m'a le plus plu c'est l'ambiance dégagée. Au fil du récit de Marie on ressent beaucoup de nostalgie, elle nous fait revivre les moments importants de sa vie. J'aime beaucoup les histoires de femmes qui quittent leur pays natal vers une autre vie et je n'ai eu aucun mal à me plonger dans ce roman.

Au niveau des deux personnages principaux, j'avoue avoir eu une préférence à lire les passages concernant Marie, sa vie m'intéressait plus que celle de Rona même si à la fin on comprend bien l'impact et le passage de relais de Marie envers Rona, qui elle aussi va changer de vie.
J'ai beaucoup aimé l'engagement de Marie dès son arrivée en Amérique, elle va se jeter à corps perdu dans le travail et va mettre un point d'honneur à gagner son propre argent et ne pas dépendre de ses frères. Bien sûr quitter son pays et son amoureux n'est pas facile et Marie va être confrontée au mal du pays et à la douleur de vivre un amour à distance. On suite cette femme évoluer au fil des pages et s'intégrer à la population, se faire des amis et s'émanciper peu à peu grâce à son travail et à sa recette du gâteau au fromage qu'elle va mettre au point au fil du temps, et qui lui vaudra un petit succès à Long Island là où est implanté le restaurant-café de ses frères.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure, elle est belle et bien travaillée, j'ai trouvé ma lecture fluide et plaisante. de plus je tiens à souligner un joli travail de recherches de la part de l'auteure, elle arrive à reconstituer un New York de 1932 en pleine période de prohibition et elle souligne la difficulté à s'approvisionner pour les restaurateurs. C'est aussi une époque de libération des moeurs et pour Marie c'est un véritable dépaysement vu l'éducation modeste et catholique qu'elle a reçu.
En bref les détails historiques et le contexte m'ont beaucoup plu.

En revanche ce que je n'ai pas aimé dans ce livre c'est peut-être un manque d'action et quelques longueurs. J'ai eu une sensation de flottement durant une centaine de pages vers le milieu. Cependant l'alternance des chapitres entre 1932 et 2003 m'a plu et apporte un certain rythme.

Est-ce que je vous le conseille ?
Oui si vous voulez une bonne lecture détente et pas prise de tête, si vous êtes gourmand car le cheesecake laisse son emprunte un peu partout dans le livre (et la recette de Marie a l'air juste fabuleuse !), et si vous aimez la romance car oui il y a de la romance dans ce livre et j'ai beaucoup aimé la description des sentiments.

Lien : http://marie-loves-books.blo..
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Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début assez lent, et j'avais du mal à vraiment m'attacher aux personnages. J'ai commencé à vraiment avoir envie de lire à peu près quand Marie est partie pour New York. de là, c'était vraiment plaisant.
Et ça m'a fait la même chose pour Rona. Au début je n'accrochais pas du tout, et les chapitres qui étaient centrés sur elle m'intéressaient un peu moins. Et puis finalement, après sa "collision" avec Jan, j'avais plus de plaisir à lire la suite.

A part cela, une fin à l'histoire de Marie qui m'a laissée sur une petit goût d'inachevé. La relation entre Walter et son père, comment les frères et la soeur se sont séparés, que sont devenus les frères, enfin, surtout Willi. Bref, quelques pages de plus ne m'auraient pas dérangées.

Mais donc comme je disais, à part cela, c'était vraiment une lecture très agréable. J'avais bien accroché, et j'avais tout le temps envie de continuer l'histoire. Et pourtant, ce n'était pas gagné quand on connait mon "historique" vis à vis de la littérature allemande ! En général, je trouve cela assez barbant et j'ai du mal à finir. On peut dire que ce livre m'a en quelques sortes "réconcilié" avec les auteurs allemands.

L'histoire de l'immigration de Marie est vraiment intéressante. J'aime bien cette période de l'Histoire des Etats-Unis, l'arrivée de toutes ces personnes pleines de rêves, qui veulent réaliser leur "American Dream". Cela faisait un moment que je n'avais pas lu une histoire sur le sujet.
Les personnages du roman sont vraiment intéressants et attachants sur le long terme. Ils ne sont aucunement agaçants.
L'histoire est pleine de rebondissements, il y a des passages amusants, des passages romantiques, des passages tristes. Tout y est pour satisfaire le lecteur.

Je suis contente d'avoir poursuivi ma lecture, et surtout d'avoir entendu parler de ce livre, car c'est une jolie découverte.
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Je m'attendais à un roman bateau feel good sans ambition..
Hé non c'est bien sûr un peu sucré mais pas trop car le véritable sujet est l'immigration... et bien sûr un certain Gâteau.
Oui c'est très tendance depuis jenny colgan les pâtisseries etc..
mais je garantie ici, une véritable surprise aux à priori..
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J'ai passé un bon moment de lecture et je me suis régalée à tout point de vue! C'est agréable à lire. J'ai aimé découvrir la vie de la jeune Marie en Frise orientale puis à New York, alternant avec le voyage aux États-Unis de Rona, accompagnée de son grand-père, et plus tard avec son installation à Leer, ça dynamise le récit.

Les personnages sont attachants : Marie, Rona, les frères Wiemkes et leur Coffee Shop. On aimerait vraiment goûter ce délicieux Marie's Cheesecake New York Style!

C'est un livre feel-good mais aussi un roman qui évoque la montée du Nazisme en Allemagne, la persécution des juifs, les tensions entre les différentes communautés religieuses, les années 30 aux États-Unis. Certains sujets sont traités en filigrane.

Un peu de romance tout au long de l'histoire, ajoutée à la douceur d'une part de cheesecake, d'un salon de thé. Il y a un côté guimauve très fort mais ça reste plaisant.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Je suis un grand gourmand. Il m'est impossible de résister à un dessert, excepté la tarte au citron que j'ai en horreur. Un paquet de biscuits ouvert, je ne peux m'empêcher d'enfourner tout son contenu… ainsi je me méfie comme de la peste de ces grosses boites en fer blanc et ne les propose que lorsque les invités sont suffisamment nombreux pour ne pas m'infliger une indigestion de sucreries pâtissières. Je dis bien pâtissières. Je suis allergique aux confiseries. Je fuis Halloween et les fêtes foraines comme le choléra.
Bref, comme j'avais salivé pendant toute la lecture du Chocolat (Joanne Harris, chronique ici même), je fus attiré par la couverture rose bonbon de cette pâtissière…
Autant le dire tout de suite : le titre ne vaut rien et cela n'a rien à voir avec la traduction. Alors que le titre tout trouvé était évident :
Marie's New York Style Cheesecake.
Le gâteau au fromage blanc de Marie façon Manhattan si vous avez quelques soucis avec la langue de Shakespeare.
En réalité, et bien que cela ne se sente pas du tout, Sylvia Lott n'est pas américaine, mais bien allemande.
Et là, on aborde un autre aspect de ce qui peut m'allécher dans un roman : voyager sans même quitter son fauteuil.
Direction la Frise Orientale.
Qui aurait l'idée saugrenue d'aller y passer ses vacances? Un terrain vague coincé entre les Pays-Bas, la Basse Saxe et la mer du Nord . Bref, ça peut correspondre à notre ch'ti Nord de ben d'chez nous ou, mieux, la plaine de la Somme. Mais j'en parle sans en connaitre le moindre mètre carré. Passons.
Et le roman tangue de cette lande de terre oubliée et morose aux gratte-ciel de Manhattan; des années noires d'avant guerre (la deuxième) aussi bien dans cette Allemagne qui tente de se relever de l'affront de 1918 sous une bien triste bannière, catéchisée par des idées nauséabondes, tous derrière un petit moustachu et le bras levé qu'à New York, effondrée pire qu'après la destruction des Tours Jumelles, touchée dans ce que l'Amérique a de plus cher : sa finance, son économie. La crise de 29. C'est le temps de la prohibition.
Marie, l'héroïne, contrainte de s'exiler dans ce nouveau pays, va connaitre un monde radicalement différent de son bout de terre Frison.
En parallèle, on la retrouve 70 ans plus tard, avec les yeux de son arrière petite nièce.
Si les temps ont changé, les histoires de coeur restent les mêmes. Les questions, les doutes, les choix sont identiques. Et cette fameuse recette du gâteau au fromage.
Marie aurait pu être diplomate. Elle a le don de réconcilier les pires ennemis, et pour cela sa recette fait merveille. Bientôt son cheesecake sera la star du petit troquet que ses frères possèdent à Brooklyn. Bien sûr, elle va rencontrer le beau Walter, qui n'est que le propre fils du magnat du surgelé local qui, forcément, entend découvrir la recette miracle et produire son gâteau à la chaine. Comme si on pouvait congeler la magie!
Mais Marie est amoureuse d'un autre. Un petit professeur resté au pays pour lequel bat son coeur de pâtissière et qu'elle attend patiemment. Mais quel chemin va prendre Arthur dans cette Allemagne qui redresse la tête sans s'apercevoir qu'elle penche dangereusement du mauvais côté?
Et la vie va se charger du reste.
Foncièrement optimiste, voilà une petite histoire bien goûteuse (« les doutes sont plus destructeurs que les erreurs »).
Au final, quel est donc cet ingrédient qui fait toute la différence? Aura-t-on la réponse avant la fin du roman? Est-ce réellement un ingrédient physique? Maintenant à vous d'inventer une nouvelle variante du célèbre Cheesecake New-Yorkais.
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