Comme le disait Richard Blin à la sortie de ce livre, c'est un "hymne aux puissances nocturnes de l'amour". C'est aussi un livre où la phrase est travaillée avec soin, précision, style, le langage y est puissant et d'un érotisme souvent saisissant. J'aime aussi beaucoup les pages où
Trakl part en guerre, on ressent celle-ci dans toute son horreur et son inhumanité ; le poète perdra la vie dès 1914, à la bataille de Grodek, la drogue aidant, alors que son souhait le plus cher était de mourir avec sa soeur, à qui il faisait prononcer en guise de derniers mots dans son poème Révélation et anéantissement :
Blesse, ronce noire. C'est peut-être l'un des plus beaux livres de
Claude Louis-Combet (avec gorgô que j'adore aussi!!!).
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