L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, tome 3: Le mystère de la femme araignée

Voici une excellente bande dessinée. En même temps je ne suis jamais déçue des séries de Lupano. On y retrouve toujours cet espèce d'humour un peu cynique mais tellement drole. Il sait toujours revisiter les classiques du genre.
Prenons par exemple la BD qui nous interesse sur cette critique. L'homme qui n'aimait pas les armes à feu. Elle pourrait tout à fait s'inscrire dans le genre western mais on est loin des clichés du genre, pour notre plus grand bonheur.
C'est dynamique, c'est drole. Piquant et acidulé. Un régal pour nous avec cet accent de nouveauté que sait instaurer Lupano.
Les dessins sont de plus largement à la hauteur, se mariant à la perfection. On en redemande!

Après un début en trombe avec un avocat un peu prout-prout, une brute épaisse, un baggagiste un peu crétin et une belle demoiselle loin d'être ce qu'elle laisse croire, après des flash back pour nous permettre de comprendre comment tout ce petit monde en est arrivé là, nous voici avec les amerindiens où chacun compte faire bon usage des lettres de Madison.
L'histoire est menée tambour battant avec humour et suspence et les personnages sont bien campés avec leur caractère bien distinct, leur projet souvent contradictoire et toute leur complexité. Ajouter à ça une petite critique de la société et de l'utilisation des armes à feu et des dessins qui se fondent à merveilles dans cet univers et vous obtenez une très bonne BD, aussi bonne que le reste de la série, qui se terminera avec le prochain tome.

Je n'ai jamais aimé les BDs. depuis quelques temps, je me disais qu'il faudrait quand même que je réessaie. Et c'est avec cette série que je me suis lancée et je n'ai pas été déçue. le duo formé par l'avocat et son accolyte danois est irrésistiblement drôle. La belle Margot est ambivalente: tantôt elle apparaît comme une vraie égoïste, prête à tout pour arriver à ses fins; tantôt, elle semble avoir un peu plus de coeur comme lorsqu'elle semble prendre en amitié une petite fille indienne.
Les dessins aussi sont très beaux, avec beaucoup de détails, et un joli travail sur les expressions faciales des personnages. Bref, il me tarde de lire la suite!

Vous avez envie de passer un bon moment avec une bande-dessinée mêlant humour, action et histoire des Etats-Unis, les 4 tomes de L'homme qui n'aimait pas les armes à feu est faite pour vous. Car c'est exactement ce qu'elle est.

L'humour décalé, parfois noire, mais purement à l'image du héros : britannique. Ce genre d'humour à froid, fait avec élégance, au moment où l'on ne s'y attend pas.

Vous ne manquerez pas non plus d'actions, car pour chaque tome de nombreux rebondissements, des bagarres, des fusillades viennent rythmer l'histoire.

Et contrairement aux apparences, l'histoire des Etats-Unis en trame de fond n'est pas désagréable avec sa saveur far-west. Les personnages qui la vivent ont une grande profondeur et une forte personnalité chacun. Ils sont unis par des liens que l'on découvre au fur et à mesure, et qui expliquent la tension qui existe entre eux.

Enfin, le dessin a la juste nécessaire précision dans les détails, des couleurs,de qualité de phylactères au sein d'une mise en page très cinématographique.

Bref, une très bonne BD aux relents de Terence Hill et Butt Spencer... mais en beaucoup plus fin.
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