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Victor qui projetait d'assassiner Léna a choisi de l'empêcher de se suicider. Pour se venger d'Alec, il a une autre solution. Il a pris connaissance d'un attentat qu'Alec avait préparé avec la complicité de révolutionnaires et il va tout faire pour contrarier les plans de son ennemi…

Quatrième et certainement dernier opus de cette magnifique bande dessinée historique. Les dessins sont somptueux, l'ambiance du Paris de 1900 est extraordinairement bien rendu. le scénario n'est pas en reste. Les revendications ouvrières, les progrès de la science, l'espoir pour tous d'un monde meilleur. L'histoire est prenante. Il y a beaucoup de suspens, ce qui nous tient en haleine. Ce quatrième épisode est dans la lignée des premier, il clôture une très belle et très intéressante série.
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Victor n'a pas pu se résoudre à tuer Léna pour se venger d'Alec. Une meilleure option se profile pour lui : l'empêcher de mener à bien son petit complot qu'il trame à Paris, autour de l'exposition universelle, avec un couple de révolutionnaires.

Voici comment se termine cette série, et l'assassin que mérite notre société ne sera finalement pas celui que l'on croit.
Si cette série possédait son propre humour noir et cynique, la conclusion a su trouver le parfait équilibre entre la note d'espoir et la désillusion. Les personnages sont arrivés à un terme que l'on ne soupçonnait pas forcement et qui semble être un bon point final.
De plus le décor de ce Paris de 1900 et de l'exposition universelle qui voit apparaitre l'électricité est bien retranscrit. Vivant de plus avec ses ouvriers qui espère que le progrès de la science amène de l'amélioration, ceux qui crie au monde la différence entre les pauvres et les riches, les injustices, les classes sociales...
Le tout forme un tableau vivant émaillé de personnages touchants avec leur grosse part d'ombre.
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C'est le grand jour, il est enfin venu : celui de faire exploser la bombe parmi tous ces bourgeois méprisants qui visitent l'Exposition Universelle de Paris ! Enfin les revendications anarchistes vont se faire entendre !
Mais ça serait trop simple si quelques évènements et révélations ne venaient pas troubler ce dernier acte.

Un épisode bien ficelé où Lupano expose avec la verve qu'on lui connait les ironies et condescendances malheureuses de ce début de siècle.
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Une couverture encore magnifique pour ce quatrième et dernier tome. Au final une série avec beaucoup de violence gratuite. On est loin de ‘Un océan d'amour' de Lupano que je sublime. Dans L'assassin qu'elle mérite, j'ai surtout été bluffée par les dessins et couleurs de Corboz et surtout son magnifique cahier graphique. Je lui dis ‘Arvi pa', cause annécien.
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Voici le dernier tome d'une série que me laisse un peu perplexe.
Les personnages sont réussis, très humains, mais sont absolument antipathiques, les dessins se cherchent beaucoup sur les trois premiers tomes pour trouver un équilibre dans celui-ci.
L'histoire est immorale et le reste jusqu'au bout. C'est assumé, c'est voulu et c'est plutôt bien mené mais ça ne m'a pas vraiment convaincue...
Une BD en demi teinte pour moi, ça ne me laissera pas une marque indélébile.
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Une très bonne série en quatre tomes. Dont on remarque surtout de belles évolutions. D'abord des dessins dont les traits sont de plus en plus fins. Lumineux, ils sont de plus en plus beaux à regarder. Mais surtout on suit Victor, un pauvre de Vienne, un peu naïf au départ, facilement manipulable, qui devient peu à peu retors. Il y a aussi Alec, qu'on apprend à connaître au fur et à mesure.
Une belle fresque de Vienne puis de Paris du début du XXème siècle avec toutes ses promesses, où cohabitent les pauvres et les fortunés.
Une histoire très bien faite où tout repose sur des personnages forts, très humains, au nombre incalculable de défauts mais qui rêvent et qui ressentent, auxquels on s'attache très facilement. On suit leur évolution où viennent aussi se greffer d'autres personnages. On ne s'ennuie jamais, on ne se lasse pas. Une histoire pas très gaie mais pas trop glauque.
Une fin qui conclue à merveilles la série et qui laisse plein de promesses pour les personnages.
Une lecture qui se fait avec plaisir.
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Agréablement surprise par la tournure que prend cette fin, je suis bien contente d'avoir laissé sa chance à cette petite série d'époque du XIXe siècle. Victor a sauvé Lena de la noyade et a décidé de se venger d'Alec en contrecarrant ses plans explosifs de l'exposition universelle. Ce dernier volume est bien pensé et toutes les histoires parallèles ont leurs conclusions. Moi, ça me rejouit quand un tome final est bien ficelé !
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Pour se venger d'Alec, Victor voulait tuer Lena,  la femme qu'aime Alec. Mais au lieu de celà, il l'a sauvée de son suicide ! 

Dans un Paris qui brille de toutes ses lumières, obtenant son surnom de ville lumière, entre expérimentations de l'électricité et antiques becs de gaz ...

Quand la Fée Electricité promet un nouveau siècle où tout sera possible, où tous les hommes vivront en paix ... 

Mais toujours ce projet d'attentat qui envoie une ombre maléfique sur la fin de la fête .... Qui verra aussi la rédemption de Victor 

Un dernier tome bien plus optimiste que les deux précédents, extrêmement bien servi par un dessin illuminé de toutes les couleurs de cette exposition universelle où l'électricité a supprimé les ombres, facilité les déplacements avec le trottoir roulant ...

Une belle plongée dans l'année 1900 :)  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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L'esthétique de l'effroi.
Victor épie Alec et surprend des bribes qui l'amènent vers sa relation passée avec Léna, aujourd'hui mariée et mère de deux enfants. Bien décidé à faire du mal au manipulateur sournois et sans scrupule qu'est Alec Rindt, Victor guette le moment où il pourra atteindre Léna. A sa grande surprise, Victor assiste incrédule au suicide par noyade de Léna Stihr qui a été bouleversée par sa rencontre inattendue avec Alec. Victor sauve Léna et se trouve malgré lui auréolé du prestige du héros auprès de la famille Stihr mais Léna est rongée par sa passivité morbide que l'apparition d'Alec a ravivée. Léna comprend que sa vie bourgeoise et rangée est un leurre. Puisqu'elle n'a pu se supprimer, elle va agir en conséquence. Une course contre la montre s'est aussi engagée auprès du couple d'anarchistes bien décidé à faire exploser une bombe la veille de la fermeture de l'Exposition universelle.
Le quatrième volume clôt parfaitement la série. le talentueux Wilfrid Lupano a ourdi son histoire de manière à entraîner personnages et lecteurs dans des directions inattendues, mariant habilement destinée sociale, corruption et amours maudits. Chacun cherche son chemin et aboutit souvent dans une impasse ou une voie de garage, la richesse extérieure n'y changeant rien. Bien que le récit soit daté, l'univers corseté, le scénariste a su le distordre, le biaiser et y insuffler un discours contemporain. Yannick Corboz possède de multiples qualités. Son trait et sa mise en couleur sont expressives. Il sait mettre du mouvement dans ses cases et ses planches. La richesse visuelle qui émane de son travail distille charme et plaisir. le duo d'auteurs cimenté par l'amitié est en mesure de donner naissance à de nouvelles créations enthousiasmantes.
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Déçue par ce dernier tome. J'ai envie de dire tout ça pour ça… Juste une histoire d'amour « contrariée ». Là où je m'attendais à une fin qui visait à ben touché la société, on se retrouve avec un Alec juste amoureux transit qui retrouve son amoureuse dans des conditions terribles, mais qui finis en happy ending « selon eux ». Bref, je m'attendais à autre chose puisqu'au final, même l'attaque anarchiste tombe à l'eau.
Dommage.


Lien : http://anaiscience.eklablog...
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