Les Vieux Fourneaux, tome 2 : Bonny and Pierrot

Tome 2 des Vieux Fourneaux. Juliette, involontairement va jouer un bien mauvais tour à Pierrot : une ancienne grande histoire d'amour va refaire surface, la rivalité avec Riton, Emile, lui, va monter avec Juliette une petite pièce afin de révéler à chacun ce qui risque de lui arriver. Et puis la boulangère qui ne fait qu'embrouiller tout le monde et puis comme toujours des dialogues truculents, des vieillards qui se lancent dans leurs "justes causes" avec beaucoup d'imagination.
Comme toujours beaucoup de plaisir à lire cette BD, même si j'ai lu le T3 avant le T2. Pour moi celui-ci est peut être un peu en dessous des deux autres.
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L'amour, ça peut amener à faire des bêtises, même à un âge très avancé ! Après la Lucette du tome 1, qui tourmente son mari après sa mort, c'est au tour d'Anita, dans ce tome 2, la compagne de jeunesse de Pierrot, de refaire surface dans sa vie par hasard. L'artisan du destin n'est autre que la combinaison de la culpabilité de Sophie à gérer sa fortune nouvellement acquise, et ce qu'elle a pu trouver sur internet, en se cherchant un nom d'emprunt pour signer une lettre anonyme.
Les « vieux fourneaux » sont à nouveau sur le pont pour soigner les peines de coeur, inventer des moyens d'actions, et des solidarités dans ce monde devenu incompréhensible, à l'instar des produits surréalistes de la boulangerie. Les dialogues, le sens de la formule et le graphisme sont toujours aussi savoureux. On pourrait reprocher une espèce de complaisance dans les bons sentiments, et un univers manichéen, s'il n'y avait cette surprenante révélation quant aux choix de vie de la belle Anita, qui témoigne d'un regard plein de tendresse pour ces personnages hauts en couleur, loin d'être parfaits, et qui ont fait comme ils ont pu au travers des épreuves de la vie. On a envie que les auteurs les laissent vivre encore dans un autre album.

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet reviennent avec un second tome, nous raconter les aventures des Vieux Fourneaux. Les amis ronchons vont vivre à nouveaux de grandes émotions et vont s'en remettre, heureux d'être encore en vie.

Remis de leurs émotions en Sardaigne, nos trois papis reprennent leurs vies. Pierrot vit à Paris et a rejoint un groupe d'actions militantes : Ni yeux ni maître. Un groupe qui occupe un bel hôtel particulier appartenant à une femme de 91 ans qui veut apprendre à hacker. Ils mène de nombreuses action aidé par des jeunes pleins d'idées. Un bar fait de bruit et dérange une mamie. Alors le club du troisième débarque pendant plusieurs jours dans le bar et occupe l'espace. Ils jouent aux cartes, commandent des tisanes et des chocolats chauds. En plus, ils ont une arme fatale, un vieux qui peut vider ces intestins sur demande, ils produisent des attentats gériatriques. Infection garantie.

Antoine vient rencontre visite à Pierrot sur Paris. Il est difficile à trouver. Il faut dire qu'il est sous le coup de l'émotion. le facteur lui a remis un colis et dedans une grosse somme d'argent avec un mot signé par une certaine Ann Bonny. Cette fameuse femme est un ancien amour de jeunesse qui disparu en 64. Sophie, la petite-fille d'Antoine ne pouvait pas le savoir. Elle va même jusqu'à faire un attentat à la farine pour montrer que ce n'est pas la femme du passé qui lui a fait ce cadeau. Quelle gentille fille.

Sinon, en parallèle, elle reste dans sa ferme avec le troisième grand père avec qui elle écrit et crée une nouvelle histoire pour ces marionnettes. Elle veut inciter les gens à avoir une prise de conscience sur l'importance de respecter la nature. le récit se déroule sur une île où les habitants étaient heureux. Jusqu'au jour où la consommation arriva avec les fast-food, les grosses voitures... et voilà que l'île s'encombre de beaucoup de déchets, que les habitants deviennent malades et gros. Pour vivre pleinement la consommation, il faut avoir de l'argent mais voilà en résulte forcément la misère et la tristesse. Son spectacle va avoir un échos aussi bien chez les papis qui font de la résistance que chez les jeunes.

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet ont bien réussi leur pari avec ce second tome avec des personnages toujours aussi drôle et attachants. Je les adore ces petits vieux ronchons qui ne veulent pas se laisser marcher sur les pieds. Ils ont des envies et des idées et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va leur en compter. Les pages se tournent le sourire aux lèvres car les dessins sont malins tout comme l'écriture pétillante et intelligente. Les situations sont drôles surtout celle de Jean-Chi qui peut se vider sur commande et où nous montre un exemple à un meeting d'un politique de droite. Une couleur verte rempli l'espace, et les personnages présents tombent dans les pommes, vomissent et changent invariablement de tête. Scène qui m'a fait rire et qui me fait encore rire. Quelle bonne idée d'action rebelle. Je vais garder cela dans un recoin de mon esprit. J'ai adoré aussi le conte pour finir la bd très explicite et très jolie.

Vous l'aurez compris, encore un bon moment de lecture avec ce deuxième tome des Vieux fourneaux. J'espère qu'il y aura une suite car je les aime bien ces trois vieux potes. C'est un peu mes potes aussi maintenant alors il serait dommage de s'arrêter déjà.

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J'avais craqué pour cette équipe incroyable dans le premier tome. Je n'ai pas résisté pour le deuxième, mais l'émotion était un peu plus diffuse.

Les mêmes recettes sont utilisées: passé contre présent, un peu d'argot, quelques vannes, et des vieux sales mais très attachants.

Cela reste très subjectif, mais je trouve ce duel passé/présent beaucoup moins convaincant que dans le premier tome. L'argot est moins fluide, moins bien posé. Les vieux sont chouettes, mais très caricaturaux parfois. L'intrigue manque un peu de souffle et les vannes lourdingues servent de remplissage bien souvent.

OK, c'est sans doute bien au-dessus de la production moyenne actuelle. Et ces petits vieux, on les aime bien quand même. Entre anarchie et altermondialisme. Et j'attends le tome 3 avec impatience déjà. Mais on est un cran en-dessous du premier tome.

Dans ce tome 2 des Vieux Fourneaux, Pierrot reçoit une énorme somme d'argent signée Ann Bonny...

Pierrot retouvera son ennemi juré, Riton...

Pendant ce temps-là, Antoine découvre " Ni Yeux Ni Maître ": l'association de Pierrot.

Mimile, quant à lui, arrive mystérieusement devant la maison de Sophie avec une requête bien précise...

Et puis, Juliette, la fille de Sophie est née !

Très bonne lecture !

Ayant adoré le premier tome, j'étais ravie de pouvoir retrouver ces vieux un peu hors du commun. Encore une fois, Pierrot, Mimile et Antoine vont se retrouver dans une sacrée situation.

Cette bande-dessinée me plaît énormément, tout d'abord grâce à l'humour extrêmement présent, qui est un humour qui me correspond bien. de nombreuses petites choses m'ont plus : de l'histoire de la baguette de pain, en passant par l'association militante anarchiste "Ni yeux ni maître", à la mamie qui veut devenir pirate informatique !

Que nous réserve le troisième tome...?
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Je continue cette série car je voudrais la terminer avant de voir le film (dont le casting me plait bien!). Mais dans l'ensemble, même si je trouve les personnages sympathiques, l'histoire ne m'emballe pas plus que ça. A suivre donc...

Moins charmée par cet album que par le premier. Les dessins paraissent moins soignés, l'histoire également, et elle est un peu-beaucoup "tirée par les cheveux". Comme si l'album avait été réalisé dans l'urgence... La caricature prend le pas sur la créativité et la subtilité. Ceci dit, ça reste une distraction sympathique, mais sans plus.