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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai moins aimé ce deuxième tome de la série, peut-etre parce que l'effet de surprise était passé.
Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire, et j'ai du relire le début plusieurs fois à quelques semaines d'intervalle.

Et hier, brusquement, j'ai passé le cap de ces premières pages où je n'accrochais pas, et j'ai finalement été touchée par Pierrot et son amour toujours vivant pour cette espagnole disparue des décennies plus tôt. J'ai aimé passer un peu plus de temps avec Sophie. responsable malgré elle d'une réapparition malvenue.

J'ai adoré les passages en boulangerie, très représentatifs de la mode actuelle, où on ne peut plus appeler un chat un chat. Je n'en dis pas plus au cas improbable où certains ne l'auraient pas encore lu.
Ils sont bien représentatifs de l'humour qui reste le point fort de ce tome.

Je lirai sans doute au moins le troisième. Vive la médiathèque.
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Quel plaisir des retrouver les trois compères !

Ce tome est plus centré sur Pierrot le syndicaliste que l'on retrouve faisant la queue dans une boulangerie qui vend des pains aux noms à coucher dehors. Par dépit, il ressort avec deux pains aux raisins !

Notre ami Pierrot vient de recevoir un gros paquet de liasses de billets de banque accompagnés d'un message curieux, signé « pour la cause Ann Bonny ».

Or, Ann Bonny était une ancienne amoureuse ! avec laquelle il faisait des coups fumants et qu'il croyait morte depuis plus de trente ans. C'était les « Bonnie and Clyde » de l'époque

Et, on se retrouve avec un accès de cette jalousie rétro-active chère aux auteurs. Or Ann flirtait aussi avec un autre homme, un rival. Il s'en suit toute une série de gags car on sait dès le départ qui a envoyé le paquet et le jeu de piste est très drôle encore une fois.

On retrouve les anars malvoyants du groupe « ni yeux ni maître » et leurs opérations coups de poings avec une arme de choix en la personne de Jean-Chi alias Jean-Childéric alias « « human bomb », activiste en fauteuil, ou la presque centenaire Francine qui prend des cours de « Aquigne » (plus connu sous le nous d'hacking !) et qui héberge dans son immeuble toutes une série de personnages divers et variés, tous plus hilarants les uns que les autres.

Un échange savoureux :

« Dîtes-donc, vous êtes drôlement organisés pour des anarchistes ! mon cher !

HAHAHA ! mais l'anarchie ce n'est pas le bordel ! C'est l'ordre, moins le pouvoir, nuance »

Lors de la première lecture, j'ai eu une petite déception, mais en seconde lecture, j'ai apprécié tout le sel de ce tome deux.

Les dessins sont toujours aussi beaux et colorés, et les dialogues savoureux et les deux auteurs dressent toujours des portraits caustiques de la société de consommation, avec par exemple la création de baguettes aux noms ridicules, pour fidéliser le client en lui vendant de la M. Même si j'avoue une préférence quand même pour le premier tome, ces trois septuagénaires me plaisent beaucoup et je deviens addict !
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Les pépés flingueurs sont de retour et leurs armes sont les mêmes : de savoureux dialogues, une bonne dose d'humour, servie par des situations cocasses. Peut-être un peu trop cocasses d'ailleurs. Bon, pas de suspens, c'est bon, mais un cran en dessous du premier tome.

Lupano choisit l'option, plutôt qu'une histoire au long cours sur plusieurs tomes, d'un nouveau récit, même si, bien sur, des éléments perdurent. Si, dans le tome précédent, c'était Antoine qui était rattrapé par son passé, cette fois c'est Pierre. Mais le résultat n'a pas la même cohérence. On a un peu l'impression d'un agglomérat de sketchs qui, en soi, sont plutôt réussis mais dont le fil conducteur n'a plus l'avantage de la surprise et assure moins le lien entre les trois compères. Par moments, chacun mène un peu son histoire dans son coin. Il y a quand même d'excellents moments, comme la découverte de la communauté anarchiste du troisième âge de Pierre "ni yeux, ni maîtres", d'autres un peu plus poussifs (mais jouissifs quand même, on ne se refait pas), comme l'attentat gériatrique lors d'un meeting de JF Copé. On retrouve moins, également, l'ambiance nostalgique du premier tome, Lupano préférant mettre en avant le désir intact d'aller de l'avant des "seniors". La dimension critique est, je trouve, moins réussie, plus terre à terre, plus facile et s'éparpille sur plusieurs thématiques : ça tire à boulet rouge sur l'UMP, ça fustige les stratégies marketing des entreprises et ça nous rappelle que la planète il faut en prendre soin. Ce dernier point remet en scène la question de l'héritage (ce qui paraît inévitable, vu l'âge des personnages) mais le premier tome réussissait cette incroyable alchimie d'adresser, à travers une situations individuelle, une critique politique (au sens noble du terme), débarrassée de la dimension idéologique et surtout qui était universelle et intemporelle : qu'avez-vous fait du monde que vous nous léguer, vous les vieux ? Comment l'avez-vous géré ? Pour finir, le dessin est toujours aussi bon, expressif et dynamique. Paul Cauuet a un vrai talent pour trouver la gueule de l'emploi de ses personnages, sans tomber excessivement dans le stéréotype (on est presque dans de l'archétype de l'ordinaire ).

Bien évidemment quatre étoiles tout de même car un Lupano, même en petite forme, ça demeure au-dessus de la mêlée.
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Deuxième volet de cette série, et encore une réussite. Ces petits vieux sont vraiment truculents, vieux anars gauchistes, au parler franc et brut, emmerdeurs géniaux, fouteurs de m..., on ne peut pas ne pas s'attacher à ces personnages magnifiquement imaginés (sauf si on est supporter de Morano, Coppé ou du capital).
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Deuxième tome des aventures des Vieux Fourneaux qui est bien dans la continuité du premier. Avec un gros plan sur l'organisation des petits vieux anarchistes ("Ni yeux, ni maître"). Et avec un bouleversement majeur : une vieille flamme de Pierrot qui refait surface après plus de 40 ans.

On sourit toujours autant avec toutes les pics lancées par les auteurs sur les dérives du capitalisme et cette société qui nous pousse à toujours consommer plus, même en touchant à des symboles comme celui de la baguette ! C'est drôle mais aussi très réaliste !
Bien sûr il y a d'autres aspects qui sont abordés, certains politiciens se font tailler un petit costume ... et c'est bon pour notre moral !

Une suite toujours aussi divertissante et bien pensée, même si nous n'avons plus la surprise du premier tome. Voyons comment s'en sortira le suivant.
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La révolte des décatis; des vieux qui nous filent un coup de jeune !

Des dialogues ciselés comme du Audiard.

Nostalgiques ces petits vieux indignes ! A suivre... l'histoire de Mimile.
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Il y a de la récidive dans le quatrième âge et c'est toujours aussi drôle .

Cette fois, c'est Pierrot qui est à la peine car il pense avoir retrouvé la trace de son grand amour d'antan qu'il croyait morte, son Anita alias Ann Bonny ; quelle idée a donc eu Sophie , la petite fille d'Antoine, à la tête du magot récupéré auprès de l'Alzheimer Garan Servier d'en envoyer une partie pour les bonnes oeuvres anarchistes de Pierrot et sa bande sous le pseudo de cette femme-pirate !

On se souviendra longtemps dans les chaumières des attentats gériatriques et de l'"Human Bomb "Jean-Chi aux sphincters parfois indélicats surtout en bonne société.

Ce nouvel épisode n'est pas une copie du premier, loin de là ,et si les rires fusent toujours autant , quelques propos sensibles sont distillés astucieusement au milieu de l'ambiance générale de franche rigolade .

Bon, c'est pas tout ça , je vous quitte car je dois acheter ma baguette ,euh voyons voir, peut-être une Fleurmeuline du Papé par exemple !
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Le deuxième tome de cette petite série est enfin passée entre mes mains ! Je suis toujours autant attachée aux personnages, toujours aussi surprise et conquise par cette histoire. L'histoire de ces petits vieux qui se rebellent contre la société de consommation est touchante : écriture parfois poétique, humour décapant et une intrigue simple et efficace. Cette bande-dessinée s'adresse plutôt à un public ados et adultes mais je ne doute pas que d'autres pourront la lire. Je me suis amusée à lire cette histoire qui se lit d'une traite. Lupano et Cauuet nous livrent un chef d'oeuvre d'humanité avec un regard caustique de notre société. Ce seconde tome est tout à fait dans la lignée du premier : je le recommande vivement !
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Bonny and Pierrot tient toutes les promesses lancées avec le dénouement de Ceux qui restent en faisant la part belle au le prometteur collectif Ni yeux, ni maîtres.

Assurément, Wilfrid Lupano et Paul Cauuet se sont beaucoup amusés. le fruit de leur travail est haut en couleurs suscitant de nombreux éclats de rires. Qu'il s'agisse de terrorisme gériatrique, de la visite de l'Ile de la Tordue (un très grand moment de rigolade en perspective), d'actions ciblées et nous voici partis dans un album déjanté, comme on les adore.

Les slogans, les mots bien tournés, le comique de situation, les jeux de mots, les scènes et personnages improbables contribuent à faire de cet album un grand moment de bonheur dont la lecture est fortement recommandée dans les moments de déprime. L'humour peut parfois se faire répétitif, notamment avec les références aux baguettes, mais il s'excuse lui-même. La référence à Jean-François Copé, prémonitoire à sa manière, est particulièrement savoureuse. L'humour usant sans vergogne de pistes scatologiques n'est pas franchement de bon goût et devra être accepté.

Le scénario n'est ici qu'un fil rouge qui permet de relier un ensemble de situations franchement amusantes. Il ne brille ni par son originalité ni par son traitement, ni par sa finalité bien qu'il réserve une conclusion… intéressante et plutôt décalée au vu du ton général de l'album. Serait-ce une nouvelle piste laissée pour l'avenir ? Cette fois-ci, c'est à Pierrot de connaître des moments difficiles, ce qui offre l'occasion de plonger dans son passé et de découvrir une scène… mémorable !

Rebelles ou contestataires de tous horizons, voici une lecture qui vous fera le plus grand bien ! Voici un album qui devrait d'ailleurs être remboursé par la sécurité sociale tant il peut se révéler efficace pour redonner le sourire, surtout en cette période morose. Cerise sur le gâteau, Bonny and Pierrot peut être lu de manière isolée offrant une histoire d'un seul tenant, sans révélations intempestives.
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Nous retrouvons Sophie et nos trois compères du tome 1 dans une histoire altermondialiste et écolo.

Pierrot et Antoine rejoignent une bande de vieux altermondialistes actifs dont le chef est Baba, inventeur de l'attentat gériatrique et dont l'arme implacable est… mais je vous laisse le découvrir ! Ils se retrouvent dans un hôtel particulier ; baptisé ‘'Ile de la tordue'' par sa propriétaire qui y a créé le ‘'viajeune'' (viager à l'envers), cet hôtel avec potager et ruches sur le toit héberge « des jeunes activistes fauchés, pour leur donner les moyens de faire chier le système dans de bonnes conditions », des étudiants fauchés dont le critère de sélection est « d'étudier des matières totalement baroques, des trucs que le monde libéral qualifie d'inutiles » et une famille noire, transfuges d'un vidage de squat voisin.

Mimile décide d'écrire et de mettre en scène une fable écologique, via le théâtre de marionnettes de Sophie. Il rejoint celle-ci… qui a joué, involontairement, les apprentis-sorciers ; elle essaie de rectifier le tir tout au long de l'album et utilisera, pour ce faire, un canon à moutons (promis-juré, ce n'est pas « une privette joque » pour paraphraser le Pierrot du tome 1).

Dans ''Ceux qui restent'', le lecteur avait accès à plusieurs pans de la vie d'Antoine ; dans ce deuxième tome, on en apprend davantage sur le passé de Pierrot et les aspirations de Mimile.

Ces vieux fourneaux qui se démènent pour rester en phase avec leurs souvenirs et leurs idéaux : c'est rafraichissant ! Servis par des dialogues à la Audiard : c'est irrésistible !


PS : j'ai apprécié la pirouette finale concernant Anita, le grand amour de jeunesse de Pierrot…
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