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4,38

sur 1052 notes
Des personnages qui ont du chien.
Une ville imaginaire avec plan à l'appui (oui, je voue une passion pour les plans).
Un organigramme de baroudeurs qui nous arrache complètement de notre quotidien.

Mais pourquoi ma note n'est-elle pas folle ?
Deux choses m'empêchent de chavirer.
J'ai eu l'impression de lire avant tout un roman visuel. Les descriptions prennent une place énorme.
J'ai eu l'impression que la construction du roman me prévenait souvent du suspens à venir au lieu de me balancer des faits sans sommation.

Cela dit, j'ai noté le premier tome d'Harry Potter trois étoiles pour aller par la suite jusqu'à du cinq étoiles. J'dis ça j'dis rien, mais les fans de fantasy comprendront que je suis lente à l'immersion.
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En toute transparence je n'ai pas accroché à cette lecture directement alors que je l'ai pourtant achetée les yeux fermés.. J'ai du m'y prendre a deux reprises depuis le départ pour arriver a rentrer dans l'histoire après pas moins de 200 pages remplies de détails. Je me suis souvent perdue dans les détails en oubliant les scènes de départ.

Soumission, intimidation, mariage arrangé/calculé, confiance, dilemme, amitié, vengeance et valeurs, ..., ce sont autant de thématiques qui sont abordées dans cet ouvrage qui est de loin ma meilleure lecture de 2020.

Locke est un personnage vachement intéressant qui mérite une analyse a lui seul.
Les apparences sont parfois trompeuses et on voit bien a travers lui que ce n'est pas la place hiérarchique qu'occupe un homme qui lui donne du pouvoir mais son attitude, son comportement avec ses pairs, ses valeurs et ses moteurs.
Nul doute que sa fourberie est sans égale et pourtant il suscite pour le lecteur une vive affection.

Par ailleurs, mon personnage préféré est Jean. La relation d'interdependance qui les unis est assez exceptionnelle.
Le passage de la rencontre entre Locke et Jean m'a particulièrement touchée. Toutes les bonnes amitiés n'ont pas forcément des débuts évidents, elles n'en sont pas moins solides pour autant.

C'est assez cool de sentir l'étau se resserrer sur la bandes des Salauds Gentilshommes une fois que le cadre de l'histoire est posé. On se demande comment ils vont se sortir des situations complexes et les moments d'effervescences quand Locke est en réflexion sont assez prenants et plutôt passionnants tant il est intelligent.

On est plongé dans un récit en 2 temporalités et les passages entre les différentes temporalités trouvent toujours leurs sens avec ce qui suit ou ce qui précède.

Lecture assez incroyable.
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Depuis quelques temps j'apprécie la dark Fantasy. Au vu des superbes critiques, je me suis donc lancé dans le premier tome des aventures de Locke Lamora appelé aussi "la ronce de Camorr". J'ai découvert le monde créé par Scott Lynch, les intrigues, les retournements de situation vécus par ce héros et ses amis, voleurs et arnaqueurs professionnel. J'ai trouvé l'alternance des périodes de sa vie un peu gênante, mais la présentation de cette société de guildes est ainsi expliquée. L'ensemble ferait un bon film à effets spéciaux. Mais, car il y a un mais, je n'ai pas du tout aimé les dialogues simplistes et le vocabulaire ordurier utilisé à outrance. j'ai même failli décrocher. Quelle déception après avoir lu tous les Jaworsky qui se révèlent excellents et subtils en comparaison avec cet ouvrage finalement rude et vulgaire.
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Camorr est une cité lacustre fortement inspirée de Venise avec ses canaux, ses ponts et la richesse de son architecture. Seulement, la comparaison s'arrête là. de gondoliers et de romantisme: point.
Camorr est gangrénée par la pègre: un Palerme médiéval.
J'ai noté des ressemblances avec la ville de Ankh-Morpork, si peu sûre mais si chère à Terry Pratchett dans "Les annales du Disque-Monde".
Il s'en est fallu d'un rien que je ne me laisse baigner dans une lagune d'incompréhension après une cinquantaine de pages.
Tiraillé entre l'envie de passer à autre chose et la curiosité que suscite ce premier roman couvert de louanges, avec, une fois de plus, la technique des récits parallèles encore resservie.

Suivre la vie de ce voleur ne m'a pas emballé. Mais la préparation de la première arnaque m'a scotché, ensuite les pages se tournent, toutes seules.

Scott Lynch a imaginé une cité complexe et c'est une grande réussite du roman, par contre le personnage principal de Locke ne m'a pas convaincu, les seconds couteaux, dont Jean Tannen, davantage.

Le tome 2 attendra.
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Oh, treize dieux, qu'est-ce que c'est bien ! Je ne suis pas hyper-fan de la fantasy, mais je suis heureuse d'avoir suivi le conseil judicieux de CasusBelli et d'avoir ouvert ce premier tome des aventures de Locke Lamora.
Locke Lamora est le prince des voleurs, le roi de l'arnaque, piètre bagarreur mais brillant stratège -et accessoirement prêtre. Avec sa petite bande ("les Salauds Gentilshommes", donc), il réalise des escroqueries de haut vol dans l'étrange ville de Camorr, sorte de Venise de verre dirigée par un Duc, tandis qu'un Capa (espèce de gros chef mafieux) règne sur les différents groupes de voyous (les "Gens Bien"). Mais tout ce bel équilibre est tout à coup menacé, et Locke Lamora va devoir mettre ses postiches de côté, et faire des choix.
Moi qui aime avoir mes petits repères-pépères, j'ai paradoxalement adoré cette plongée dans un univers totalement différent du nôtre, mais où les sentiments sont aussi puissants (si ce n'est plus) que dans notre monde. L'immersion dans cette autre dimension a été rapide et facile, grâce à la minutie de l'auteur, à la maîtrise rigoureuse de son intrigue, et à son style enlevé et fluide qui donne du rythme au roman. En outre, il y a des petits côtés "Locke Lamora à l'école des voleurs" et "la Communauté de l'arnaque" qui m'ont bien plu. Et j'ai particulièrement aimé les dialogues émaillés de gros mots, drôles sans jamais être vulgaires, qui rendent ces Salauds Gentilshommes encore plus proches de nous.
Parce qu'enfin, il y a évidemment ces personnages follement attachants, Locke Lamora en tête ; comment leur résister ? On a envie de les rencontrer, de partager un bon repas en leur compagnie, puis de se grimer et de partir à l'aventure avec eux -car ce sont de véritables gentilshommes à l'âme pure, dotés d'une éducation exceptionnelle et d'un grand sens de la fraternité. Ils m'ont émue aux larmes, ces morveux ! Mon petit coeur a palpité au gré de leurs périples, Scott Lynch ne leur ayant rien épargné, et l'ouvrage s'avère plus sombre qu'il n'y paraît.
Je n'ai qu'une hâte : y retourner et les retrouver. le deuxième tome me tend ses pages ; n'hésitez pas à rejoindre, vous aussi, le monde ensorceleur de Locke Lamora -monde finalement moins pire que le nôtre.

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Sans doute mon deuxième livre préféré après le Seigneur des Anneaux.
Le Fauconnier est "un méchant" particulièrement bien posé.
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins, "Les mensonges de Locke Lamorra", premier tome de la trilogie des "Salauds gentilshommes" est, et de loin ce que j'ai lu de meilleur en littérature fantasy, et je parle là de mon genre littéraire préféré.
Ce livre est une quintessence de ce qui se fait de mieux tant tout est parfait !
Un scénario d'une cohérence et d'une complexité hors norme, un contexte et un univers travaillés avec soin (un zeste de Venise médiévale), et surtout des personnages d'une épaisseur rare.
La structure du scénario est brillante en ce sens qu'il nous permet grâce à un court interlude entre chaque chapitre de découvrir l'enfance et l'éducation des "salauds gentilshommes" sans nuire ni à l'intérêt, ni au rythme de l'histoire et du coup on a l'impression de développer une complicité avec des personnages qui s'emboîtent naturellement dans l'histoire, histoire qui va se révéler diablement inventive avec son lot de surprises, je vous garantis que vous ne devinerez pas la moitié des rebondissements.
La ville de Camorr compte 200 bandes de truands qui obéissent à des règles strictes sous la coupe du "Capa Barsavi" auquel ils "payent tribut".
Les "salauds gentilshommes" sont, selon les apparences une petite bande sans ambition, ce sont en fait des arnaqueurs de première catégorie, des maîtres ès infiltration et manipulation, ils sont brillants et inventifs et je ne vais pas en dévoiler beaucoup plus car il n'est pas dans mes intentions d'en dire trop.
Je précise tout de même qu'il s'agit de "Dark fantasy", cet univers est d'une grande brutalité et de nombreuses scènes se révéleront assez... trash.
Etrangement je le conseillerais naturellement à tous, y compris à celles et ceux qui pourraient penser qu'ils n'ont aucune attirance pour le genre fantasy, cette histoire est simplement géniale, en ce qui me concerne un vrai "coup de coeur".
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En principe tout le monde connaît les ingrédients d'une bonne série de fantasy. L'Élu, la bande de paysans qui quitte son village, une magie surpuissante aux principes obscurs qui régit L Univers...
Locke Lamora, ce n'est semble-t-il pas vraiment ça. Scott Lynch prend le contrepied de tous ces vieux clichés et nous transforme en quelque chose de furieusement rafraîchissant.
Une bande de voleurs n'a pour but que de voler les très riches... pour faire fructifier leurs propres intérêts. A partir de là, tous les coups sont permis et surtout tous les jobs, même les plus dangereux. L'interaction entre les personnages est vivide, le monde et les couleurs chatoyant, et chaque aventure de nos héros adorés n'est qu'une succession de coups d'éclats.
Scott Lynch réussit à nous étonner entièrement toutes les dix pages. Et ça, pour une série de fantasy, c'est un vrai coup de force.
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Ce livre est un petit bijou de la fantasy. Il est incroyable. Quand je l'ai ouvert la première fois j'ai dû lutter pour faire des pauses tellement j'étais happé dans l'histoire. Lorsque je l'ai choisi je me suis dit : “tiens ça à l'air sympa”, je ne me doutais pas que ce serait un coup de coeur, mais c'est ce que c'est.

Dans ce livre on suit Locke Lamora, alias la Ronce de Camorr. Lui et sa bande, les Salauds Gentilshommes, sont en apparence des petis voleurs sans importance, mais en réalité ils sont les plus grands voleurs de la ville de Camorr. D'ailleurs si vous avez vu La casa de papel sachez que Locke Lamora n'a rien à envier au Professeur. On comprend pourquoi il est le plus grand des voleurs, il ne laisse jamais rien au hasard. Son personnage est très complexe et même après 700 pages il nous reste des choses à découvrir.

Les autres personnages ne sont pas en reste et sont tous plus intéressant les uns que les autres.

Quand à l'intrigue, clairement elle est géniale. Je n'aurais jamais pu deviner la fin ou même le milieu, rien du tout, l'auteur à réussi à me surprendre du début à la fin.

Ce roman m'a fait passer par toutes les émotions possible. Enfin voilà si vous n'avez pas encore compris j'ai vraiment, vraiment adoré ce bouquin.
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Fréquemment cité parmi les lectures incontournables de la fantasy, Les mensonges de Locke Lamora, premier volume des Salauds gentilshommes, est devenu un grand classique qu'il n'est plus nécessaire de présenter.

En cinq cent cinquante pages, Scott Lynch parvient à créer tout un univers qui mélange la fantasy classique à la dark fantasy. Comme l'indique le titre, nous allons suivre un truand, menteur et voleur, rapidement rejoint par un deuxième comparse tout aussi attachant, pour d'autres raisons, que le premier. L'histoire se déroule pour l'essentiel dans la Cité de Camorr, une sorte de Venise revisitée à la sauce fantasy.

L'ambiance de la ville a tout pour faire rêver : il y a les beaux quartiers hérités d'une époque perdue et bien sûr les plus nombreux, les lieux dans lesquels sévit la pègre. C'est d'ailleurs le milieu criminel qui retient ici l'attention et qui sera au coeur de l'histoire. Les adeptes de Mario Puzo trouveront ici de quoi se faire plaisir à plus d'un titre.

Les personnages sont sympathiques et attachants. Comment ne pas résister pour tous ces vauriens et tous les autres ? Il y a du monde, sans qu'il y en ait trop. Bref de quoi occuper le lecteur exigeant sans le perdre pour autant.

L'histoire se déroule en deux temps. La première partie place le décor et la seconde révèle tout le potentiel du roman. Nous voici, après un furieux coup de théâtre, dans un scénario aussi vieux que le monde, mais terriblement efficace. Progressivement, l'intensité ira crescendo. La comparaison avec un thriller est ici tout à fait justifiée. Il faudra attendre les toutes dernières pages pour connaître le dénouement de cette histoire.

Pour rajouter un peu de piment, l'histoire ouvre souvent des portes sur le passé des deux personnages principaux. Ces intermèdes sont d'abord frustrants, mais ils permettent d'en savoir davantage sur le passé. le style de l'auteur est fluide et agréable, ne perdant rien à la traduction.

En somme voici du bel ouvrage… les moins motivés pourront arrêter ici leur chemin, puisque l'histoire se termine, même si elle laisse la place à de nouvelles perspectives.
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