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Citations sur Celle qui plante les arbres (33)

[…] le gichandi [était] une calebasse séchée et évidée, remplie de graines et de cailloux et garnie sur l’extérieur de fils de perles. Selon la façon dont on la secouait la musique qu’elle produisait évoquait des devinettes, proverbes ou récits folkloriques. […] Le gichandi a ainsi disparu des villages, mais il y en aurait un spécimen dans les collections d’un musée de Turin.
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Car on ne peut pas rester indifférent aux dégradations de l'environnement, pas plus qu'aux terribles souffrances que génèrent ces atteintes. C'est pourquoi nous continuons le combat. La seule réponse est l'action, et nous n'avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer. Un seul mot d'ordre : lève toi et marche! Nous le devons à la génération actuelle et aux générations futures - à l'humanité, mais aussi à toutes les espèces vivantes qui peuplent la terre.
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On ne peut pas toujours maîtriser toutes les situations, mais on peut au moins maîtriser la façon dont on réagit dans l'adversité. En soi, un échec n'a rien de dramatique: ce n'est qu'un défi à relever pour se sortir d'affaire et repartir sur de meilleures bases.
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Les arbres ont tenu une place essentielle dans ma vie et ils m'ont appris bien des leçons. Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l'espoir. Avec ses racines profondément ancrées dans la terre et ses branches qui s'élancent vers le ciel, il nous dit que pour aspirer à aller toujours plus haut, nous aussi nous devons être bien enracinés au sol car, aussi haut que nous nous élancions, c'est toujours dans nos racines que nous puisons notre force.
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Dans le cadre de l'une de ces commissions, je présentai un rapport intitulé "Les goulets d'étranglement du développement en Afrique". Ce texte passait en revue tous les obstacles à la régénération spirituelle et économique de l'Afrique (la pauvreté, la dette, la corruption, la destruction de l'environnement) et soulignait que les initiatives de développement n'étaient pas axées sur les populations.
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Les Kenyans avaient trop souvent tendance à considérer leurs compatriotes issus d'autres ethnies comme des étrangers. En un sens, cela se comprend car le pays est une mosaïque de communautés si différentes que chacune constitue une nation à part - ce que j'appelle une "micronation". Chacune a en effet sa propre langue, ses traditions particulières, ses coutumes alimentaires, ses danses et un bagage culturel et historique unique.
Il n'en reste pas moins qu'à la fin du XIXe siècle, une grande puissance coloniale a débarqué chez nous avec ses propres valeurs pour nous fédérer au sein d'une nouvelle nation, aussi artificielle soit-elle. Si le simple fait de partager un territoire délimité par des frontières tirées au cordeau ne peut suffire à nous rassembler, nous ne pouvons pas pour autant revenir en arrière et réécrire l'histoire. Si notre patrimoine commun doit être un facteur de division ou de destruction, alors nous devons nous en débarrasser. Mais ce processus doit être choisi et se concentrer sur tout ce qui nous rapproche, de façon à pouvoir coopérer et faire preuve de respect les uns envers les autres. Il nous revient aujourd'hui d'apprendre à honorer notre histoire et notre passé tout en regardant vers l'avenir. Ce n'est que dans ces conditions que nous parviendrons à créer consciemment une nouvelle idée de nation, à donner un sens nouveau au Kenya et à pleinement apprécier ce qu'être Kenyan signifie.
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Quand la sincérité guide nos pas, nous ne pouvons pas nous tromper. Et quand nous faisons ce que nous pensons être bon pour nous-mêmes et pour les autres, ce n'est pas par altruisme mais simplement parce que la logique ne laisse place à aucune alternative - même si nous devons avancer dans la plus haute des solitudes.
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Lorsque l'on connaît tous les problèmes auxquels a dû faire face le Kenya depuis son indépendance, on imagine difficilement à quel point cette période était exaltante. Nous avions l'impression que la destinée du pays était entre nos mains. Un monde nouveau s'offrait à nous, tout restait à faire - et, quarante ans plus tard, il reste malheureusement encore beaucoup à faire. Car ni ma génération ni les suivantes n'ont su pleinement profiter des perspectives exceptionnelles que laissait entrevoir l'indépendance politique. Au lieu de quoi, les Kenyans se sont enfermés dans des pratiques rétrogrades et destructrices qui, à ce jour, continuent de frustrer les espoirs que portait cette époque.
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Par-delà ces clichés, j'avais découvert un aspect bien plus intéressant de l'Amérique : le pays est une immense mécanique composée d'une série de petits systèmes spécialisés, de l'administration à l'éducation en passant par l'agriculture et les transports. Et quoi qu'il arrive, que ce soit un ouragan, un scandale politique ou une crise économique, rien ne peut déstabiliser cette énorme machine car ses rouages ne s'enrayent jamais mais continuent de tourner imperturbablement. C'est peut-être à cela que l'Amérique doit son esprit de persévérance, son sérieux et son côté visionnaire. Le pays semble savoir où il va et il y va, sans état d'âme. Un pays où, si l'on parvient à trouver sa place, on peut être très bien traité car les Américains sont des gens fondamentalement généreux. Mais, revers de la médaille, il faut être à leur hauteur : tenace, novateur et solide. Et il faut avancer et évoluer sans cesse, car, avec ou sans vous, la machine continuera de tourner.
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Ce n'est pas le courage qui permet de gagner une bataille mais la persévérance.
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