En découvrant les lois de l'hérédité, l'existence des gènes et tout le tintouin qui va avec, l'humanité a appris des tas de choses sur la vie, sur nous, sur ses maladies ou sur les autres créatures... C'est comme si un nouveau continent (sur la planète du Savoir !) venait d'être découvert.
Grâce à Mendel et tous ses successeurs, on sait que les gènes servent à déterminer telle ou telle caractéristique d'un être.
Jusque dans les années 1860, on n'avait que des idées très vagues ou très farfelues sur ce qui se cachait derrière l'hérédité. Or, en ce temps-là, au fin fond des Carpates, un moine nommé Gregor Mendel, se mit en tête de comprendre comment les caractéristiques d'une être vivant pouvaient bien de transmettre, d'une génération à l'autre.
Les gènes, c'est comme les autos. Il en existe souvent plusieurs versions (appelées "allèles" par les prétentieux). Si certaines donnent des protéines parfaites, d'autres sont de qualité médiocre, voire carrément inutilisables.
Celui qui modifie un génome n'est qu'un bricoleur qui travaille sans trop savoir ce qu'il obtiendra. Parce qu'un être vivant , ce n'est pas le résultat de 20000 ou 50000 gènes qui se seraient exprimés...
Ami lecteur (maintenant que tu as acheté ce livre, on peut se tutoyer, n'est-ce pas ?), cet ouvrage abondamment illustré offre une excellente synthèse de ce qui se fait de mieux en science de la vie. Je veux parler de la génétique.