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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu dans le cadre du Challenge Nobel

Pièce de théâtre du belge Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande fut jouée pour la première fois en 1893, et fut également mise en musique, notamment par Claude Debussy.

Cette pièce est une tragédie en 5 actes, et une parfaite illustration du mouvement symboliste.
C'est une histoire classique de triangle amoureux et de jalousie qui, tragédie oblige, se termine mal.

Or donc, nous voici au coeur d'une forêt ; la toute jeune et fragile Mélisande pleure près d'une fontaine, où elle vient de jeter sa couronne d'or. Arrive Golaud, prince d'Allemonde, qui s'est égaré en chassant un sanglier. Il tente de réconforter la jeune fille effrayée, et sans rien savoir d'elle, l'emmène avec lui et l'épouse. Ils vont désormais vivre au château d'Arkel, roi et grand-père de Golaud, en compagnie de Pelléas, demi-frère de Golaud, de Geneviève, leur mère, et du petit Yniold, fils de Golaud et de sa première épouse décédée.
Dans cet endroit sombre, humide, auprès d'un époux plus âgé qu'elle, Mélisande est malheureuse. Grand amateur de chasse, Golaud est souvent absent, et la jeune femme se rapproche de Pelléas. Ils tombent amoureux, mais rien que de très chaste. Las ! un jour qu'ils s'embrassent enfin, ils sont surpris par Golaud, qui tue Pelléas et blesse mortellement Mélisande.

N'ayant pas trouvé les clés du symbolisme de cette oeuvre, je me garderai bien de me lancer dans une interprétation hasardeuse de ce que Maeterlinck a voulu exprimer. J'avancerai seulement que le drame final est lié au constant jeu d'ombre et de lumière qui parcourt la pièce. Les relations de Pelléas et Mélisande sont racontées de façon elliptique, ce qui laisse penser que tout le monde ignore qu'ils sont amoureux, y compris eux-mêmes. Aussi longtemps que le discours reste allusif, on navigue dans un clair-obscur mélancolique et monotone mais sans danger. Mais lorsque survient l'aveu fatal, lorsque les sentiments sont exprimés ouvertement et que la vérité est révélée, « mise en lumière », la tragédie se noue… Toute vérité n'est pas bonne à dire…
Pour le reste, je n'ai pas réussi à éclairer ma lanterne…
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L'Oiseau bleu a su m'attendrir en mettant en scène des enfants qui s'envolent vers un monde merveilleux. le parcours initiatique des enfants dans leur quête de conjurer (ou de trouver) la mort m'a paru plus complexe à déchiffrer que la trame de Pelléas et Mélisande qui reprend de manière plus conventionnelle les contes de fée. En effet, Mélisande apparaît telle une fée ou telle une jeune nymphe près d'une source lors d'une partie de chasse, et elle a l'air surnaturel d'un être aux longs cheveux qui ne ferme jamais les yeux. Et Goland qui n'a rien d'un galant la conduit dans un château de conte de fée qui pourrait bien convenir à Barbe bleue avec ses tours et surtout ses grottes, idéales pour y attacher pieds et poings liés les belles épousées ( Ne vous inquiétez pas, Goland ne décapite personne). Mais voilà que Mélisande rencontre Pelléas ce qui ne surprend personne vu le titre de la pièce. Malheureusement pour moi, l'histoire d'amour ne m'a pas séduite, peut-être parce qu'elle est tellement pure que je l'ai trouvée pour parler joliment, un peu trop fleur bleue. Je comprend mieux pourquoi le myosotis nous supplie de ne pas l'oublier, c'est parce qu'il s'oublie bien volontiers.
Morale de l'histoire : N'oubliez pas votre alliance au fond d'une fontaine, ça ne porte pas bonheur ! Jetez-y plutôt quelques pièces.
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Une des pièces les plus connues de Maurice Maeterlinck, prix Nobel de Littérature 1911.

Je n'ai pas été convaincue par cette pièce de Maeterlinck. Je l'ai trouvée mièvre alors que "Les Aveugles" était une pièce forte où chaque réplique était percutante.

Ici, Melisande, est à ce point éthérée, fofolle et lunatique, que je n'ai absolument pas compatis à ses "malheurs" ni à sa "tristesse". Elle tombe amoureuse du frère de son mari, ... et évidemment, cela se finit tragiquement !

Je n'ai pas aimé non plus le texte de la pièce, l'auteur y a mis beaucoup de répétition, rendant le style très lourd : "En ce moment ? - En ce moment ? "
"La vérité..La vérité" et ainsi de suite...

Bref, un classique à lire mais assez décevant à mon avis.

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Pélléas et Mellisande est une pièce de théâtre du dix-neuvième siècle, assez complexe. Elle est issue du théâtre symbolique ou fantastique, et essaye de représenter les pensées du personnage principal, avec une représentation étrange, bizarre.
J'ai lu cela pour mes études universitaires, je n'en garde pas un grand souvenir vu que je n'y avais pas compris grand chose...
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J'ai entendu parler d'une multitude d'adaptations théâtrales de cette oeuvre, quelqu'un peut m'en conseiller une? Cela doit souligner l'esthétique du texte, parce qu'à la simple lecture, c'est un peu bizarre.
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Une pièce assez moyenne dans l'ensemble. J'avoue ne pas avoir été transporté tant par l'écriture que par l'histoire. J'étais un peu en dehors. le sort des amants m'importait peu. Mais je ne peux pas nier que les symboles et nombreuses métaphores sont très intéressantes. Cependant, j'étais extérieur à l'intrigue, aux personnages et à ce qui leur arrivait. Une lecture ennuyante.
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