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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman régional d'une écriture soignée, originale, truculente, avec des pointes d'humour. C'est surtout la description de la vie dans les petits villages de l'arrière pays provençal et de ses habitants qui domine et masque le côté roman policier. L'intrigue policière, bonne au début, s'essouffle avec des longueurs un peu fatigantes
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Mitigé
Le début de l'histoire est bien avec de bonnes descriptions sur notre cher Provence plus précisément les Alpes de hautes Provence puis très vites on tourne en rond comme dans les séries de la violette on perd vite le fil et cela devient ennuyeux
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Une fois encore le commissaire Laviolette démontre que les événements du présent trouvent leurs racines dans le passé . Comment en effet expliquer ces meurtres qui frappent une même famille et dont l''oiseau de mauvaise augure n'est autre qu'une missive au message sibyllin ? A la fois roman policier et histoire d'amour avec cette région de Digne qu'il aime tant , cette terre des pré Alpes où les montagnes font écho aux petites histoires des villages de Barles et de Chavailles . Pierre Magnan fait également ici l'apologie de la lenteur ; tout le monde dans ce livre prend son temps : que ce soit le temps de la contemplation ou le temps des plaisirs simples : ramasser des champignons , jouer aux cartes , collectionner les calendriers des P&T .. comme le temps que prend l'auteur pour nous décrire les différents assassinats . Un certain esprit du roman policier qui sent bon la campagne , les expressions de jadis et qui laisse autant transpirer l'odeur des feuilles mortes que celui du sang .
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Située dans les Alpes de Haute-Provence, une enquête du commissaire Laviolette. Des courriers mystérieux, des meurtres et une chute digne d'un roman policier solide.
Bon, il faut avouer que Pierre Magnan nous installe dans le village en tant que spectateur et que rien ne nous échappe : de longues descriptions des paysages, des détails sur nombre de personnages. Parfois, il nous semble faire du "sur place" mais ce n'est pas désagréable.
Un bon roman, de grands moments. J'ai particulièrement apprécié les personnages d'Emile, du docteur et de l'instituteur.
Je prévois de lire une autre oeuvre de Magnan pour étoffer mon jugement sur l'auteur.
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Un livre comme on n'en fait plus.
C'est un polar, écrit dans les années 80, mais l'action se passe dans les années 60 (plutôt au début...) et surtout avec une langue incroyablement passée (vocabulaire, temps...). Il faut parfois un dictionnaire.
Pierre Magnan aime sa région Dignoise, ses gens, son histoire, ses mots.
L'histoire n'est guère surprenante, tout l'intérêt du livre tient dans la description de la nature, des gens et surtout des moeurs de temps qui se sont évanouis.
Magnan est manifestement fasciné par le temps qui passe, en tout cas celui qui est passé au XXeme siècle et a fait exploser l'ancienne société.
Pour le reste on se croit vraiment dans les années 50-60, et cela rappellera au choix (selon votre culture) Maigret, San Antonio ou Gil Jourdan, plus que Giono

En tant que fan d'Emmanuel Todd, je ne peux que m'amuser du fond de l'affaire : la permanence jusque vers 1860 dans certaines familles paysanne du droit d'ainesse pourtant aboli depuis la révolution (voir citation).
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Depuis "Le Sang des Atrides", Pierre Magnan développe une oeuvre régionaliste, dans la lignée - mais en beaucoup plus sombre - de Charles Exbrayat. La majeure partie de ses romans, surtout ceux qui ont pour héros le commissaire Laviolette et le juge Chabrand, se déroulent dans la région de Digne et donnent au lecteur l'occasion de découvrir les paysages et la culture des Alpes de Haute-Provence.

Magnan, c'est d'abord un style, riche, plantureux - parfois un peu trop Wink - résolument littéraire, qui mêle avec adresse la noirceur et l'humour. Romancier-né, il a à coeur de fouiller ses personnages et, tel un Chabrol qui aurait choisi la plume au lieu de la caméra, il aime à sonder les vieilles histoires de famille au coeur de la province profonde.

Une autre caractéristique de cet auteur, c'est le climat étrange, décalé, limite fantastique, qu'il sait créer. Et le plus bizarre, c'est que ce fantastique n'a rien de méditerranéen : enfin, moi, en tous cas, il m'évoque toujours les brumes du Nord.

"Les Courriers de la Mort" se situe dans la région dignoise. Tout commence dans le cimetière d'un petit village où un autochtone qui a obtenu l'autorisation de creuser sa tombe personnelle pourvu qu'il s'occupe en parallèle de veiller sur le bien-être de ses futurs voisins voit un jour une lettre tomber dans la boîte accolée - pour des raisons que Magnan n'explique d'ailleurs pas - à la grille du cimetière. Chez notre fossoyeur, la curiosité prend vite le dessus sur l'espèce de malaise qu'il avait ressenti à entendre du bruit du côté de la fameuse boîte. Il regarde l'adresse - une habitante de Digne - et puis, après un moment d'hésitation, il court à la poste et expédie le courrier, après l'avoir timbré.

Or, la destinataire du courrier finit très vite, assassinée sous l'oeil du lecteur par une silhouette lourdaude au masque étrange ...

Le meurtrier use d'un procédé similaire à celui déjà employé par son homologue dans "Le Sang des Atrides" et on peut le reprocher à l'auteur. Mais, pour peu qu'il accepte de jouer le début dès le premier chapitre, le lecteur retrouve avec plaisir Chabrand et Laviolette (désormais en retraite auprès de ses chats errants), aux prises avec un meurtrier retors et déterminé.

Toutefois, si vous ne connaissez pas encore ni l'un, ni l'autre, préférez "Le Sang des Atrides" ou encore "Le Tombeau d'Hélios." ;o)
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Voici une lecture que j'ai faite pour accompagner une connaissance qui se lance à 100% dans les livres de Pierre Magnan.

Ce roman, je vais le dire tout de suite, n'est pas vraiment suprenant. Les meurtres se succèdent de manière relativement mécanique et le rythme est assez lent.

Mais!

C'est le genre de livre, vous savez, à lire dans son canapé, avec une bonne tasse de thé, chaude et fumante, un feu dans la cheminée si vous en avez une. Moi, quand je lis du Pierre Magnan, j'ai l'impression de me retrouver dans l'un de ces vieux feuilletons télévisés où tout semble vieux et passé de date, mais qu'on aime bien regarder quand même, par nostalgie, souvenirs...

Cette histoire-là se passe à Barles et l'inspecteur Laviolette, qui met du temps à apparaître, nous fait sitôt plonger dans une ambiance de villages isolés, qui ne retiennent personne, qui ne sont pas accueuillants, une météo difficile, des habitants usés.... Toutefois, il essaie de nous transmettre son amour pour tout ceci. Laviolette, lui, ne partira jamais de son Digne, de sa vieille maison qu'on pourrait croire hantée. Il y restera coûte que coûte, entouré de tous ses chats et de ses enquêtes qui ne le lâchent jamais!

Ce n'est pas un livre que je lis pour l'enquête. Dans un sens, bien sûr que je veux savoir qui est le meurtrier, pourquoi est-ce qu'il passe à l'acte, cependant, je préfère encore découvrir cette ambiance, et lire cet excellent français qu'on ne retrouve plus à présent.

Un vieux policier, qui peut plaire aux grands amateurs du genre!
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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Magnan Pierre - "Les courriers de la mort" – Gallimard, 1999 (ISBN 978-2070408207)

Bon, déjà quatre recensions dans lesquelles je ne cesse de répéter que tout amateur de roman policier se doit d'avoir lu "les Magnan", donc je ne vais pas épiloguer : comme les autres du même auteur, celui-ci mérite amplement d'être lu. Et je suppose (je ne suis vraiment pas du coin), que cette consigne s'applique aussi à toutes celles et ceux qui habitent dans la région de Digne…

Enfin, je ne résiste pas à la tentation de répéter cette citation qui figure déjà dans une autre recension : Pierre Magnan "est apolitique, asocial, atrabilaire, agnostique et, si l'on ose écrire, aphilosophique". Tout un programme. Plus triste : il est décédé en avril 2012.
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Un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais au bout d'une cinquantaine de pages, on se laisse prendre par l'intrigue et l'on suit les aventures de ces meurtres étranges, de ces victimes recevant un courrier.
Vengeance ? autre ?
On imagine à peu près tout sauf la raison réelle. La fin est surprenante.
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