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3,97

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman poétique.
Nous sommes transportés dans un Lubéron, sa chaleur, ses paysages, ses orages et ses odeurs.
Le début de l'histoire m'a particulièrement emporté avec ces deux hommes sur la trace du passé, leurs fouilles, leurs découvertes et leur solidarité.
J'étais avec eux, je partageais leurs rêves, leur quotidien et leurs espoirs.
Et puis, cela bascule dans le fantastique et les légendes ; le texte m'a alors parfois perdue par trop de longueurs et de digressions.
L'écriture est élégante et parfaitement adaptée à ce conte.
C'est un premier roman surprenant et agréable.
Je vais de ce pas me procurer "La ballade feu" pour poursuivre ma découverte d'Olivier Mak-Bouchard.
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« J'ai bondi sur ces éboulis cherchant parmi les mottes de terre comme un chien autour des racines de chêne à la saison des truffes. Je passai d'une motte à l'autre, découvrant des trésors là où il n'y avait que des racines, repoussant des pierres là où il y avait Dieu sait quoi. J'entendais César, ou bien encore Pline, à chaque goutte de pluie qui s'écrasait sur mon ciré. Un long bout de terre cuite vert olive sortait d'une motte. Raclant la terre mouillée avec mes ongles, je me demandai ce que cela pouvait bien être : un bout d'amphore, de lampe à huile ou que sais-je encore. »

Le narrateur, qui a autrefois été tenté par l'archéologie, croit vivre un rêve lorsque son voisin, Monsieur Sécaillat, qu'il connaît mal, vient lui demander de l'aide alors qu'une forte pluie a provoqué un glissement de terrain sur sa propriété, découvrant un site qui pourrait bien être très ancien.

Ils vivent dans le Luberon. le narrateur ira de surprise en surprise à partir de cette journée mémorable, accompagné de sa femme Blanche et d'un chat surnommé le Hussard, qui les a adoptés. (Le Hussard est un chat blanc, avec des pattes comme « bottées » de noir).

Premier roman d'Olivier Mak-Bouchard, ce livre m'a séduit et intrigué. Sans trop en dire, je peux révéler que ce roman peut sans problèmes être classé dans le domaine du Fantastique car l'histoire et les légendes de cette région y jouent un très grand rôle. A commencer par le site du Mont Ventoux, résidence du dieu Vintur et du Mistral, son fils !

De nombreuses citations d'auteurs de cette région, et aussi beaucoup de termes en provençal, y ajoutent de la profondeur à la couleur locale. L'écriture n'est pas encore très affirmée et les (trop) nombreux chapitres, un défaut fréquent dans beaucoup de romans d'aujourd'hui, m'ont un peu frustré. Mais finalement c'est une bonne surprise que ce texte, très prometteur en tout cas.
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La semaine dernière, j'étais là-bas.
Tout là-bas, au pied du Ventoux.
Le temps d'un week-end prolongé en terres vauclusiennes (pont d'Avignon, Dentelles de Montmirail, excursions dans les vignes et tutti quanti), il me fallait un livre de circonstance : c'est donc tout naturellement que me suis tourné vers le Dit du Mistral, premier roman largement plébiscité autour de moi et dont les mérites m'étaient déjà parvenus aux oreilles en bourrasques flatteuses.

Et très vite, j'ai compris ce qui a plu à tant de lecteurs !
Un puissant parfum de Provence, des paysages saisissants baignés de soleil et de vent, des rocailles imprégnées de mythes et de légendes, et dans cet écrin de nature superbe une gentille histoire de gens simples, authentiques, viscéralement attachés à leur terre et à ses traditions.
Et la terre justement, les secrets qu'elle recèle et les rites anciens qui l'ont façonnée, c'est bien ce qui va pousser le narrateur de ce récit et son épouse à se rapprocher de leurs voisins plus âgés, M. et Mme. Sécaillat (un vieux paysan bourru et sa femme proche de sombrer dans les brumes d'Alzheimer), avec qui ils n'entretenaient jusqu'alors que des rapports polis mais distants.
Un soir d'orage pourtant, tout bascule : un muret s'effondre dans les champs de cerisiers de M. Sécaillat et en garçon serviable qu'il est, notre narrateur se propose de lui prêter main forte pour réparer les dégâts. C'est le début d'un travail de longue haleine, qui va coïncider non seulement avec la mise à jour complètement inattendue de poteries gauloises et d'une mystérieuse source antique, mais aussi avec la naissance d'une belle amitié entre les deux voisins.

Je n'en dirai pas plus sur les événements qui suivront, si ce n'est qu'ils feront progressivement glisser le récit - d'abord très factuel et bien ancré dans la réalité - vers quelque chose de moins conventionnel où affleurent le mystique et le merveilleux. Quelque chose d'assez curieux, à mi-chemin entre le "roman du terroir" et le conte fantastique, quelque chose d'assez original en somme ... mais qui malgré la plume plaisante et colorée d'Olivier Mak-Bouchard aura malgré tout peiné à m'emporter totalement.
Il me faut bien le confesser à présent : en dépit de ses qualités, j'ai trouvé le texte un peu long, les personnages trop peu nombreux et un peu falots, si bien qu'au fil des chapitres j'ai fini par me lasser d'attendre une mise en tension et un "point d'orgue" qui n'arrivent jamais.
Heureusement, ces quelques réserves ne m'ont empêché d'apprécier à leur juste valeur ni les belles descriptions des paysages du Luberon, ni les précieuses références à ces coutumes et ce folklore que l'auteur perpétue avec application, ni bien sûr les nombreuses maximes et expressions en patois local, souvent savoureuses.
Mention spéciale enfin aux premier et dernier chapitres, véritables fables empreintes de poésie ... et bien sûr au Hussard, le chat du narrateur, qui figure en bonne place sur la belle couverture et dont je guettais avec impatience les trop brèves apparitions !

En conclusion, bien que je ne partage pas tout à fait l'enthousiasme quasi-général pour ce premier roman, je garderai du Dit du Mistral un souvenir léger, évanescent mais globalement agréable.
Une bise rafraîchissante et fugace plutôt qu'un tourbillon ébouriffant et mémorable.
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N'est pas Giono ou Pagnol qui veut !
Après un début sympathique, je n'ai pas adhéré à cette histoire "à dormir debout" et je suis très surpris de voir l'intérêt pour ce livre, très bien noté.
C'est un mystère qui ne sera pas éclairci contrairement à celui du roman !
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Ce roman nous transporte dans l'histoire amusante de deux archéologues amateurs accompagnés de leur curieux matoux, à travers leurs découvertes et les légendes provençales. Un roman où il faut s'attendre... à l'inattendu ! La deuxième partie prend en effet une direction plus fantastique qui peut dérouter par moment. Si je ne lui donne pas une note plus haute, c'est que le personnage principale m'a malheureusement semblé être de moins en moins sympathique en approchant de la fin du livre !
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J'ai acheté ce livre sur les conseils de ma libraire. Malheureusement, après un bon début qui m'a bien accrochée, l'arrivée du fantastique auquel je n'ai pas cru du tout, m'a rebutée. Je n'étais probablement pas la bonne lectrice pour ce roman qui recueille par ailleurs beaucoup d'avis favorables.
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