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Septembre 1917. Vialatte n'a toujours pas résolu son enquête sur les meurtres des jeunes filles. Mais, grâce à son amie Eva qui va lui donner des nouvelles de Peyrac, étrangement disparu en 1915 et que tout le monde croyait mort, il va découvrir qu'il est fait prisonnier des allemands. En possession des carnets de ce dernier, le caporal, aidé par Janvier, va découvrir peu à peu ce qu'il cachait...

Voilà un quatrième album riche en rebondissements ! Cette fois-ci, Vialatte se remet sur cette sombre affaire et va faire de troublantes découvertes qui lui permettront de mettre enfin un nom sur ce meurtrier. Usant de flashbacks, Kris nous dévoile les raisons de ces meurtres.
Bien au-delà, il y a toujours cette guerre sale, puante qui blessera autant les hommes partis sur le front que les femmes restées à l'arrière. N'est-ce pas elle, finalement l'héroïne de ces albums ? Elle qui dévore ? S'engouffre ?
Le dessin de Maël, réaliste et triste, s'accorde une fois de plus avec ce scénario.
Avec ces quatre albums, Kris nous livre une magnifique série, poignante et riche.

Notre Mère la guerre, Requiem au son des pleurs...
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Et voilà que se clot la série Notre Mère la Guerre.

Le rythme s'accélère, entre flash-back sur les débuts de la guerre, retour au présent de narration puis au moment de la résolution de l'enquête en 1918.
Le mystère se résout, l'Armistice va être signée. On penserait la guerre finie, mais les blessures restent profondes, trop pour certains…
La paix a été signée, mais pour certains coeurs, la guerre est gravée bien trop profondément en eux pour que la paix puisse apaiser tous les tourments qu'ils ont accumulés pour survivre.

Ce dernier tome constitue un magnifique hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale, qu'ils y aient survécu ou pas.
Une lecture que je conseille très vivement.
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Dénouement de cette série riche qu'est notre mère la guerre. L'enquête progresse et nous allons tout savoir du meurtrier et de ses motivations. Mais plus qu'une histoire policière cette bande dessinée est un récit sur L Histoire. Celle de la première guerre mondiale qui est racontée avec justesse et émotion. Un témoignage vibrant de ce temps d'horreur.
La tension est parfaitement dosé jusqu'à cette scène finale... terrible...
les émotions nous étranglent à de nombreuses reprises et les aquarelles expressives de Mael nous donnent le frisson tellement les regards sont poignants, les atmosphères si réelles.
Bravo aux auteurs pour ce qu'ils nous faire vivre L Histoire avec autant de brio.
La post face est un beau reflet de ce que l'on ressent à la lecture.
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Contrairement à ce qu'il a pu s'écrire assez exceptionnellement toutefois, et par des personnes qui lisent plus souvent Druon que Duby (pour se limiter à la seule lettre d'pour les auteurs évoquant le Moyen âge) l'armée et la société française dans son ensemble se seraient très sérieusement préoccupées d'une série éventuelle de meurtres de femmes françaises près du front. Durant la Première guerre mondiale, combattants et gouvernants se battent pour elles et la propagande n'oublie pas de le souligner avec vigueur. L'idée de départ est donc très originale puisqu'elle part de la recherche du ou des meurtriers en 1915 de quatre personnes du sexe féminin aux occupations très différentes, dont les corps sont retrouvés non loin des premières lignes. Là où la série est époustouflante, c'est qu'à travers ses quatre albums, le scénariste montre qu'il a très bien saisi ce qu'un consensus d'historien universitaire livre au début du XXIe siècle sur la mentalité des poilus. La solution de l'énigme policière est le dernier éclat (et le plus manifeste) de cette intériorisation des valeurs partagées par les combattants. le récit court au présent sur le dernier automne de guerre et se clôt le 11 novembre 1918. Toutefois l'action revient dans le Tarn-et-Garonne en décembre 1914, 1913 et 1935 ; pour cette dernière date on redécouvre (comme dans les tomes précédents) le narrateur (un gendarme retraité) sur son lit de mort. le graphisme est très fouillé, il rend très bien la dimension historique et la psychologie des personnages.
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Suite et fin de notre série.
Toujours dans l'émotion, la psychologie des personnages avec un passé et des sentiments. On découvre avec horreur petit à petit la résolution des meurtres. C'est très bien emmené. Au final, il n'y a pas de bons ni de méchants. On cerne parfaitement les personnages, on revient sur leurs passés, et les quelques éléments laissés en suspens durant les premiers tomes.
Les personnages sont tous attachants et émouvants. C'est un peu qu'on les quitte, en si mauvaise posture.
En tout cas une très bonne série, loin d'égayer notre été mais de quoi passer un très bon moment.
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Après trois complaintes, voici venu le temps du requiem pour que reposent en paix toutes les victimes de la guerre.
Ce quatrième et dernier tome vient clore la série de manière bouleversante.
L'enquête policière aboutit, tous les éléments se mettent en place pour un dénouement particulièrement bien ficelé et une scène finale d'une intensité dramatique incroyable.
Le récit de Kris qui jongle entre les époques est tout simplement parfait et les dessins de Maël sont au diapason. Dans cet album, je soulignerais notamment l'intensité qu'il donne aux regards.
En conclusion, je vous recommande vivement cet album sublime et cette série remarquable qui donne un éclairage plein de sensibilité sur les combattants de la première guerre mondiale.
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« Notre mère la guerre, tome 4, requiem » clôt plutot mollement une quadrilogie bancale

Dans cet ultime tome, la violence du conflit est mise à l'arrière-plan et l'action s'enlise autour d'une enquête policière sinueuse centrée sur la recherche de carnets.

On s'ennuie ferme à mesure que les auteurs ralentissent le rythme du récit pour arriver à une conclusion atténuant l'horreur des crimes...

Avec son récit branlant et sa construction déséquilibrée, cette série reste loin des meilleurs récits consacrée à la Première Guerre Mondiale !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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J'ai enfin trouvé la réponse, je connais enfin la cause de tout ce récit. Mais je trouve dommage de ne disposer de l'ensemble des éléments qu'en toute fin de série.
Je comprend alors beaucoup mieux, le remord du "vieillard" de 50 ans sur son lit de mort.
Je comprends aussi que tout cela n'est qu'un prétexte pour arpenter des zones sombres de la première guerre mondiale, mais alors le 4ème tome dénote un peu des 3 premiers, puisqu'il beaucoup plus concentré sur l'enquête... et beaucoup moins sur la guerre....
On découvre tout de même le côté des prisonniers de guerre. Encore un sujet rarement évoqué.
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voilà que s'achève cette série Notre mère la guerre, un dernier album riche et haut en couleurs et rebondissements. C'est ce dernier qui a ma préférence, j'ai beaucoup aimé le dénouement de l'enquête qui piétinait dans le tome 2 par exemple.
Au delà de cette mission policière, nous apprenons beaucoup sur la vie au front, et cette série devrait être lu par tous les ignorants ou qui sont en froid avec leur cours d'histoire. Une façon de sensibiliser et ne pas oublier que malgré toutes les horreurs de cette guerre, elle n'a pas suffi pour convaincre les mêmes hommes à remettre sur le tapis ce bête immonde en marche en 40 .
Très belles planches avec des fins détails et de belles harmonies.
Globalement j'ai aimé malgré tout j'ai ressenti des langueurs mais le dernier tome relève le tout.
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Ce dernier album clôt l'enquête de Vialatte, qui, pour le moment, patauge toujours dans la boue et n'a pas réussi à prouver l'implication de l'unité du caporal Peyrac dans les meurtres des 4 jeunes filles dont on avait retrouvé les corps non loin des premières lignes du front.

Petit retour en arrière pour nous présenter un peu plus en détail le fameux caporal Peyrac, celui qui devait diriger une unité de jeunes gamins pré-pubères qui venait d'une maison de redressement.

Alternant les passages se déroulant sur le front à ceux se déroulant ailleurs, les auteurs nous livrent enfin le QUI et surtout, le POURQUOI de ces quatre crimes. J'avais eu beau chercher, je n'avais pas trouvé.

Il règne, dans ce dernier album, des sentiments de colère et d'incompréhension chez les soldats. Tout le monde en a marre de cette guerre, de ces morts et de cette France, qui, au travers des lettres des épouses, dit à ses soldats qu'il faut lui faire honneur, qu'il faut avoir du courage et se battre. Facile lorsqu'on n'est pas au front…

Les dessins, dans des tons camaïeux de gris et de sépia collent à l'ambiance sombre et terne du front et de la série. La guerre de tranchée est bien représentée, on voit la boue, elle colle aux godillots, elle pénètre dans les vêtements et génère le froid.

Mon seul bémol sera pour les dialogues en allemand qui ne sont pas traduits. Ce n'est sans doute rien d'important, mais une petite traduction dans la case ou en fin de page n'aurait pas nuit à la chose.

Un dernier album qui termine, magistralement, une enquête longue et laborieuse, où les indices n'étaient pas légions, où les scènes de crimes se détérioraient très vite, rendant la tâche du lieutenant Vialatte plus difficile.

Une belle saga consacrée à la Première Guerre Mondiale, qui a exploré les tranchés, l'âme et les pensées des soldats, mais aussi celle des Français moyens, ceux qui se trouvaient à l'arrière (pour des raisons X) et qui regardaient les soldats avec regard où se mélangeait l'admiration mais aussi la peur de se faire salir par eux.

PS : ceci est ma 2000ème chronique...
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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