AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 718 notes

Dans une réalité post-apocalyptique, une femme et ses deux enfants sont en route pour rejoindre un groupe hypothétique de survivants ... les yeux entièrement bandés. La civilisation n'a pas été ravagée par une catastrophe sanitaire, climatique ou nucléaire, il n'y a pas des hordes de zombies à l'affût. Mais une pandémie de folie a sévi et sévit encore. Des créatures poussent les gens à devenir fou et à se suicider, il suffit de les regarder. Les survivants vivent donc barricadés dans des maisons aux fenêtres occultés et apprennent à se déplacer à l'aveugle dès qu'ils vont à l'extérieur.

Lorsqu'un auteur construit son roman sur une idée de départ aussi géniale et terriblement originale, la gageure est de parvenir à la tenir jusqu'à la fin. Si la fin est un peu fade et attendu, s'il y a bien un passage un poil grand-guignolesque ( mais pourquoi pas après tout ), ce roman est une grande réussite, d'une addiction redoutable qui vous fait lire en apnée, à vous en bouffer les doigts tellement le récit est à la fois haletant et effrayant.

Josh Malerman, en maître du suspense, choisit de rester dans l'extrême suggestion. Ces créatures qu'il ne faut surtout pas regarder, il ne les décrit jamais, le lecteur est dans la même position que les survivants qui font des supputations impossibles à confirmer car les seuls qui ont vu ces créatures en sont morts et ne peuvent donc témoigner. Avec ces crimes sans témoins, le mystère plane et c'est tant mieux.

Si la cécité des personnages est une obligation de survie, les phrases sont très visuelles pour le lecteur qui se retrouve plonger dans une expérience de lecture très sensorielle où chaque son peut faire naitre la terreur. Lorsque les oiseaux du titre qui servent d'alarme se mettent à piailler de plus en plus fort à l'approche d'une créature. Lorsque Malorie est embarquée sur une rivière avec ces deux enfants qu'elle a formé à développer une ouïe quasi animale, et qu'elle leur demande de décrire tout ce qu'ils entendent, tous les yeux bandés, bien évidemment. La tension est terrifiante, à la fois très factuelle avec des incidents judicieusement semés qui accélèrent le cours de l'histoire, et très psychologique, au plus près des personnages et de leur ressenti.

Si le malaise est aussi oppressant, c'est parce qu'on est totalement immergé dans cet univers sans repères, au même niveau que des personnages dont l'auteur nous révèle progressivement la vie antérieure. Tout le roman est construit sur un double arc narratif, classique mais très pertinent car participant pleinement au suspense : en alternance, des chapitres sur la fuite de Malorie et ses enfants ; des chapitres quelques années auparavant, lorsque le monde commence à basculer dans l'horreur.

Une roman de survie fort troublant à la narration impitoyable !
Commenter  J’apprécie          12413
Premier livre de Josh Malerman que je lis, je pensais au début qu'il s'agissait d'enfance maltraitée.
Pensez donc, Malorie fait dormir les enfants sous un grillage drapé d'un tissu noir au bout d'un couloir.
4 ans, les bouts de choux. Malorie les appelle le garçon et La fille.

Ils sont tous trois à l'abri dans la maison, mais il faut en partir, les denrées manquent, ils sont désormais seuls, plus rien ne les retient, après que leur mère leur eut appris l'essentiel de ce dont ils auront besoin pour survivre dans la nature hostile.

Il va falloir à la jeune femme et aux enfants parcourir 30 kilomètres en descendant une rivière
Malorie profite d'une journée brumeuse pour amorcer le grand départ.
Les doigts dans le nez, penserez-vous...

Sauf qu'il va falloir le faire les yeux bandés, aussi bien l'adulte que les petiots.
Et sur le rivage, le danguer guette. Animaux sauvages, humains, créatures...

Les enfants n'ont aucune idée d'à quoi ressemble l'extérieur de la maison dans laquelle ils sont confinés depuis leur naissance..
Malorie n'a pas retiré son bandeau depuis autant de temps.

Parce que voyez-vous, dehors, il y a des créatures. On ignore à quoi elles peuvent bien ressembler et leur forme, si tant est qu'elles en aient une, mais on sait que si on les voit, on devient fou, carrément frappé de démence, au point de s'auto-détruire.

Dans les maisons, les survivants barricadent tout. Portes, fenêtres, pas un rayon de soleil ne doit pénétrer.
Sont-elles même visibles, ces créatures ? Nul ne le sait, mais elles sont bruyantes, elles peuvent frôler, marcher sur des brindilles, des feuilles sèches.

Etre sans cesse sur le qui-vive, c'est éprouvant, voire plus. Tétanisant.
Au premier abord, les animaux ne semblent pas touchés, mais qui sait...

Nos nerfs sont mis à dure épreuve pendant la lecture de ce livre.
L'angoisse augmente de manière exponentielle au fil des pages.

Le style est parfaitement maîtrisé, le comportement des personnages bien détaillé.
Je ne dirais pas qu'on s'attache à eux, mais ils sont tous très intéressants.

Un poil de frisson pour la route ? Ce roman est fait pour vous.
.
.
Commenter  J’apprécie          113101
Quel choc! Ce livre est tout simplement époustouflant, il m'a agrippé dès les premières pages et ne m'a plus lâché. L'idée est géniale, et aussi très effrayante, en effet, lorsque nous avons la chance de voir, le fait de perdre cette possibilité nous terrifie. Ici c'est par obligation que chacun doit se bander les yeux, car regarder signifie mourir.
Le va et vient entre le présent et le passé amène un suspense digne de ce com.
Cela faisait longtemps qu'un livre de 'avait pas donner autant de sueurs froides.
Il touche vraiment à deux choses qui nous font peur.: vivre dans le noir et le danger, celui qui va nous rendre fou et nous tuer.
Ruez vous sur ce livre, il est génial.

Commenter  J’apprécie          968
Quatre années...
Quatre années que Malorie et ses deux enfants vivent enfermés dans une maison sans voir personne,
Quatre années qu'ils n'ont pas vu la lumière du jour,
Quatre années qu'ils ne peuvent sortir que les yeux bandés, pour chercher de la nourriture,
Car, s'ils oublient de mettre ces bandeaux, s'ils ouvrent les yeux,
Ils apercevront des êtres, des créatures,
Qui les rendront violents,
Qui les rendront fous,
Qui les pousseront au suicide, inéluctablement,
Comme tant d'autres avant eux.
Mais, un jour, Malorie n'en peut plus de solitude et d'angoisse,
Il leur faut partir pour retrouver quelques survivants,
Il leur faut, en aveugles, s'aventurer dans un monde hostile et inconnu,
Affronter, en aveugles, des bêtes sauvages,
Risquer constamment de tomber, de se blesser,
Côtoyer les créatures dont ils sentent la présence,
Oui, il leur faut partir,
Vers quel avenir ?
Un suspense hallucinant...

Commenter  J’apprécie          916
Des années à errer comme une âme en peine dans cette maison exempte de toute lumière naturelle.
Le prix à payer pour rester en vie.
Se claquemurer puis n'avoir comme horizon que cette grotte artificielle.
N'attendre que le moment propice pour tenter de rallier la terre promise.
Le temps est venu de réveiller Fille et Garçon.
Le temps est venu de partir.
Le temps est venu de recouvrer la liberté.
Mais attention, si la promesse est réelle, l'instant est fragile.
Tous trois vont devoir lutter férocement pour passer des ténèbres à la lumière.
N'avoir qu'une seule obsession, garder les yeux fermés, garder les yeux fermés, garder les...
Car dans le cas contraire, vous êtes mort !

Et dire que c'est un premier roman.
Josh Malerman, rocker patenté, vous balance un riff métallique dans les esgourdes qui vous atomise le cortex et n'en finit pas de vibrer encore et encore.
Un récit post-apocalyptique de plus me direz-vous.
J'objecterai un virulent non négatif.

Cherchez pas le zombie, il avait poney à l'élastique ce jour-là.
La très bonne idée de Malerman, c'est de suggérer.
Place à l'imaguination.
Très peu de gore mais une ambiance pesante à faire passer La Nuit des morts-vivants de George A. Romero pour un gentil Disney.

Deux époques narratives alternatives, un même malaise oppressant et persistant comme compagnon de route.
Hier, Malorie et ses amis de fortune face à l'envahisseur.
Aujourd'hui, elle et ses deux enfants livrés à eux-même en pleine nature hostile.

Un récit original, tendu et anxiogène certifié 100 % fouteur de pétoche.
Birdbox est livré sans véritable notice explicative, chacun devra y percevoir finalement ce que bon lui semble en faisant face à ses propres démons.

Les Oiseaux d'Hitchcok vous ont fait flipper, Malerman et son Birdbox revisite le mythe d'une intelligence singulière et salutaire.

Merci à Babelio et au Livre de Poche pour la balade...
Commenter  J’apprécie          866
Les enfants dorment encore sous le grillage drapé d'un tissu noir. Malorie ne va pas tarder à les réveiller. Il est temps de quitter cette maison claquemurée dont les fenêtres sont recouvertes de bois et de carton et où il n'y a plus d'eau courante. Quatre ans que la jeune femme vit ici, dans le noir complet. La brume de ce jour d'octobre est propice au départ. Il est temps de réveiller Fille et Garçon, de leur bander les yeux et et de leur faire ouvrir grandes leurs oreilles. Il leur faut rejoindre la barque arrimée à cinq maisons de la leur et naviguer vers une autre vie...

Josh Malerman nous offre un premier roman sous haute-tension. Un postulat de départ qui donne le frisson : il faut vivre les yeux fermés ou bandés si l'on ne veut pas mourir. Quel est donc ce danger qui rôde à l'extérieur ? Pourquoi Malorie et les enfants semblent-ils seuls ? Alternant passé et présent, l'auteur distille ici et là les éléments qui permettent de comprendre comment la jeune femme en est arrivée là. Un certain malaise plane et l'ambiance devient de plus en plus oppressante. A l'instar de Malorie, l'on avance à tâtons dans ce récit étouffant. Dans ce roman original post-apocalyptique, l'auteur met nos nerfs à rude épreuve et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          750
Quand on tient une idée formidable, le plus difficile reste à mener : la mettre en mots et en valeur pour ne pas la dénaturer. C'est d'autant moins évident dans le cadre d'un premier roman.

Autant le dire de suite, ce premier pas dans la littérature (de genre) pour Josh Malerman, membre du groupe de rock The High Strung, est une franche réussite.

Ce livre, au point de départ franchement ingénieux, instille un sentiment de peur viscéral comme peu de romans ont su le faire.

Peur : sentiment d'angoisse éprouvé à la présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé (définition du Larousse).

Une définition qui résume si parfaitement le sentiment ressenti par les personnages de ce roman, et par extension nous lecteurs. Quelle angoisse durant les 375 pages de ce récit ! Angoisse lancinante devant un danger qui justement ne se montre pas et reste immatériel.

Dans un genre qui se veut à ce point jouer sur la frayeur, on a déjà pu lire tout (et n'importe quoi). Avec Bird box, l'intrigue est toute aussi énigmatique que le titre du roman.

L'idée de départ est particulièrement ingénieuse et redoutable : jouer sur notre peur ancestrale du noir et de l'inconnu. En ne décrivant pas la menace qui pèse sur le monde, Malerman joue, de manière originale, avec cette crainte immémoriale et originelle.

Imaginez : devoir vivre les yeux fermés ou bandés, de manière volontaire, pour échapper à une menace inconnue et à une mort violente. Oui imaginez, ce que cela fait de devoir vivre dans le noir, ou calfeutré à l'intérieur, jour après jour.

Jouant avec intelligence sur l'alternance des chapitres (entre le moment de la « catastrophe » et le monde quatre ans plus tard), cette histoire est celle d'une totale perte de contrôle.

L'univers du récit post-apocalyptique est le terrain idéal pour décrire cette peur qui démarre comme une hystérie collective. Faire tenir la route à un récit qui ne décrit pas la menace était une toute autre gageure. Au fil des pages, l'histoire est (volontairement) frustrante et pourtant, l'auteur arrive à ce que l'improbable et l'incompréhensible tiennent la route, ce qui n'est pas loin d'être un exploit.

Combien de fois me suis-je dit, durant ma lecture, que le roman ne tiendrait pas sur la distance ? Que nenni, Josh Malerman a su mener sa barque jusqu'au bout, malgré les différents écueils qu'il a pu rencontrer en chemin.

Parce qu'il a pris le parti de décrire les événements uniquement à travers le prisme d'un petit groupe de personnes, et de nous faire vivre cette angoisse à travers leurs réactions et leur quotidien. Il intègre ainsi le lecteur au plus près de cette peur, et son style d'écriture hyper expressif y est pour beaucoup.

Oui parce qu'en plus, c'est plutôt bien écrit, grâce à un style très direct, énergique et démonstratif. Une manière de raconter très cinématographique, ce qui est un véritable paradoxe alors que toute l'histoire se déroule les yeux fermés ! (d'ailleurs je me demande bien ce que donnera l'adaptation du roman au cinéma, bon courage au réalisateur…).

Mon seul bémol tient au formatage du roman. On sent qu'il a été effectivement formaté pour bien tenir dans les codes de la littérature américaine du genre (ne surtout pas dépasser un certain nombre de pages, en garder sous la semelle…). Même si on se doute qu'une suite est prévue, ce récit aurait pu permettre encore davantage de développements.

Un dernier mot sur les passages se déroulant quatre ans après. Ils sont tout bonnement éblouissants de petites trouvailles sans que jamais l'auteur ne perde de vue l'aspect crédible de l'histoire.

Un roman aussi flippant, qui parle directement à nos plus vieux instincts tout en restant dans la suggestion, s'en est fascinant, addictif et franchement jouissif. Josh Malerman : on attend la suite avec impatience.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          719
C'est en regardant la bande-annonce du film et en constatant l'ampleur du Bird Box Challenge sur les réseaux sociaux que l'envie de découvrir le roman m'est venue.
Personnellement, je préfère lire une histoire avant de visionner son adaptation cinématographique. Ainsi, je reste libre de tout imaginer par moi-même, sans avoir les images du film en tête.
C'est une histoire que j'ai beaucoup appréciée pour plusieurs raisons, même si au fond, je m'attendais à plus surprenant.

L'auteur nous immerge directement dans son univers post-apocalyptique.
Afin que l'on puisse bien comprendre, l'histoire est racontée en deux temps, avec une alternance entre les faits présents et ceux d'avant, quand tout à commencé il y a quatre ans.

Lors des deux narrations, on suit principalement une jeune femme vingtenaire nommée Malorie.
J'ai préféré lire les chapitres concernant le passé. Je les ai trouvé plus prenants et davantage mouvementés.
Dans ces chapitres, on est en partie dans un huis-clos, où Malorie tente de survivre avec ses compagnons de fortune.
La cohabitation avec des étrangers n'est pas toujours évidente.
Les rations alimentaires diminuent au fil des jours.
Les sorties à l'extérieur sont toujours synonymes de stress intense, car on sait que quelque chose de mortel rôde, mais on ne sait pas quoi.
Il faut bannir toutes les sources de lumière naturelle et se bander les yeux pour ne surtout pas voir l'extérieur. Ne pas voir cette chose, sous peine de mourir violemment.
Cette vie dans le noir est effrayante.
Avec nos personnages, on se sent désorientés et nulle part totalement en sécurité.
En lisant ces chapitres qui retracent le passé, on se demande en permanence pourquoi Malorie n'est plus avec ses camarades de survie dans le présent.

Dans les faits racontés aujourd'hui, l'histoire est beaucoup plus linéaire.
Néanmoins, la tension est toujours palpable, puisque Malorie et ses deux enfants font une traversée à l'extérieur.
Le cheminement est parfois houleux.
Et il en faut du courage pour partir à l'aveugle vers une destination que l'on espère être un lieu sûr.
C'est un risque à prendre pour échapper à la solitude et à la folie.
Le danger est toujours présent et on le sent en permanence.
Malgré cette ambiance si particulière de fin du monde, j'étais toujours dépitée face à la dépersonnalisation imposée aux deux enfants.
Malorie me paraissait très froide avec eux, contrairement à toute la bienveillance qu'elle pouvait porter à l'égard de Tom auparavant.
Toujours cette fâcheuse impression qu'elle élevait ses enfants comme deux chiens de garde dressés pour écouter.
Du coup, mon empathie m'a fait défaut face à l'ensemble des personnages.
La fin n'est pas extraordinaire.
Quelques facilités selon moi, avec certaines questions qui restent en suspens.

J'ai quand même pris énormément de plaisir à lire cette histoire.
La plume de l'auteur est agréable et fluide. Ce roman se lit très vite.
Maintenant, j'espère que le film sera à la hauteur, même si l'aperçu montre déjà quelques petites discordances.
Commenter  J’apprécie          6216
Une tension insoutenable!
*
Je n'aime plus trop lire des romans étiquetés "terreur" ou "horreur". J'avais vu une très bonne critique sur celui-ci. Je l'ai donc mis dans ma PAL. Un challenger me l'a choisi pour ce mois de juillet. Allez zou, début de lecture.
Et là......impossible de me déscotcher. Vraiment!
*
Un huis clos difficile à supporter, une tension palpable , une ambiance glaçante, anxiogène et surtout terrifiante.
Je me suis immédiatement mis dans la peau de l'héroine. C'est vraiment terrible ce qui lui arrive.
Comment survivre sans "yeux"? Comment élever deux bébés? Quel avenir?
Des questions que l'on se pose tout au long du récit.
Plusieurs trames temporelles (le passé et le présent). Et le futur? Y en a-t-il vraiment un qu'on puisse espérer?
*
Un monde en déperdition, une Terre vide. Du post-apocalyptique décrit de manière originale. Des créatures impalpables qui concentrent toute l'angoisse et la terreur des protagonistes.
Je l'ai comparé au roman @La route de Cormac McCarthy. Pour cette ambiance hostile et la relation d'un parent & enfants. D'une quête d'un ailleurs plus lumineux (c'est le cas de le dire :).
*
Un texte simple et direct, des dialogues en voix off (en italique) qui "foutent les jetons", une fin assez triste. L'auteur a fait fort du premier coup (c'est son premier roman).
Essayez pour voir, de vous poser un bandeau sur les yeux et de faire vos corvées dans la maison. Rien qu'une heure.... C'est terrifiant!
Commenter  J’apprécie          563
Bird Box réussit à nous faire peur sans qu'on sache exactement de quoi... car il y a "quelque chose" hors de la maison de Mallorie et ses enfants qui les rendra fous et ultra-violents si jamais ils posent leurs yeux dessus... mais eux non plus ne savent pas ce que c'est puisqu'ils ne peuvent pas regarder...

Voilà l'intrigue de ce roman joyeusement terrifiant, à mi-chemin de l'horreur et du suspense. Il fonctionne par flashbacks et par allusions, construisant page après page un monde si pareil au nôtre, et pourtant tellement différent puisqu'on ne peut plus y ouvrir les yeux... sauf en quelques rares lieux sécurisés...

Ce livre ne ressemble en rien à ce que je lis d'habitude, et pourtant je l'ai dévoré. Avec un peu d'appréhension, mais surtout énormément de plaisir. J'ai même osé regarder par la fenêtre depuis que je l'ai fini ;-)
Commenter  J’apprécie          530




Lecteurs (1598) Voir plus



Quiz Voir plus

Bird Box "Don't Open Your Eyes!"

Comment s'appelle le personnage principal de l'histoire?

Brittany
Malorie
Abbie

7 questions
49 lecteurs ont répondu
Thème : Bird box de Josh MalermanCréer un quiz sur ce livre

{* *}