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Deux volumes au compteur pour ce Parfum de l'invisible. le premier, capiteux, met en scène un chercheur qui a découvert le secret de l'invisibilité (ou plutôt qui l'a pompé sur H. G. Wells). le gazier en profite pour se faire plaisir (tu m'étonnes…). Comme on ne peut pas le voir, c'est Miel – personnage récurrent de l'oeuvre de Manara – qui occupe le premier rôle “visible” pour enchaîner péripéties rocambolesques et galipettes.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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C'est quand même une lecture un peu fade. Non pas qu'il ne se passe pas grand chose, mais surtout qu'on ne retient rien de vraiment intéressant.

Manara joue en l'espèce avec le fantasme de l'homme invisible. Que feriez-vous si vous aviez la possibilité d'être totalement invisible ? Braquer une banque ni vu ni connu ? Non, bien sûr. On préfère mâter une danseuse ringarde dans un grand hôtel : c'est plus passionnant !

J'ai lu l'intégrale. le second tome n'a pratiquement plus rien à voir avec le premier. On ne reconnaît même pas les traits de ce professeur de physique ayant mis au point la pommade de l'invisibilité.

A mettre au crédit de l'auteur : on ne tombe jamais dans la vulgarité et la pornographie. Cela reste de l'art avec toujours un excellent crayonné surtout pour dessiner les femmes. Cependant, je dois bien avouer que c'est un bien piètre scénariste.
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une bonne bd érotique.
on rigole beaucoup au déboires de miel la pulpeuse secrétaire, de Béatrice. vu qu'elle seule sait qu'un homme invisible
les observe.les femmes sont belles, les dessins
magnifiques. divertissant.👍
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Découvert dans mes années de vingtaine, quelques tomes de Milo Manara trainent encore chez mes parents comme le parfum de l'invisible 1, dans sa version noir et blanc. Ici, j'ai lu sa version remasterisée colorisée.


L'idée de base, c'est le fantasme ultime des hommes (des femmes probablement aussi) et Milo Manara en tire un scénario pas dénué de subtilité et plus en profondeur qu'il n'y paraît de première abord. Sans mauvais jeux de mots bien entendu.

Alors certes, le format est assez court ce qui précipite certaines scènes de façon abusives. On en comprend la situation et l'obligation de synthétiser à l'essentiel. Mais si on remet dans une perspective de développement logique, l'histoire prend plus d'ampleur. Il y a quelque chose de théâtral. On dirait une tragédie grecque sexualisée mélangée à un vaudeville.

Je ne suis pas certain que cette colorisation de le parfum de l'invisible 1 apporte quoi que ce soit à l'oeuvre noir et blanc de Milo Manara. Il n'y a pas franchement de parti-pris graphique. le tout me semble utilitaire, marketing. Un produit éditorial sans grand intérêt.
Lien : http://livrepoche.fr/le-parf..
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Pourvu qu'elle l'ait douce !


Maurilio, dit Milo, Manara, né en Septembre 45, a découvert la BD en 67 alors qu'il travailla comme assistant d'un sculpteur espagnol fan de ‘Barbarella'. A partir de 69, il se mit à dessiner à son tour et dès 74 il adapta ‘Le Décameron'. Mais sa première BD vraiment ambitieuse n'est parue qu'en 76 (‘Le singe'). En 78, il publia ‘L'homme des neiges' et ‘Giuseppe Bergman'. Et il faudra attendre 83/84 pour que paraisse en Italie d'abord (dans la revue ‘Playmen'), en France ensuite (pré-publié par ‘L'écho des savanes', puis en album par Albin-Michel) ce classique de la bande dessinée érotique qu'est ‘Le déclic'. En 86 parut ‘Le parfum de l'invisible' et en 88 ‘Candide caméra'. le deuxième volet du ‘Déclic' sortit en 91, suivi d'un troisième opus en 94 et même d'une ultime (?) suite en 2001. Entre-temps et au travers de ces BD et d'autres, Milo Manara était devenu le nouveau Pape de l'érotisme dessiné.


Un professeur de physique, éperdument amoureux de son amour d'enfance, devenue une célèbre danseuse-étoile, réussit à mettre au point une sorte de pommade qui rend invisible et qui n'a qu'un inconvénient : elle sent le caramel, ce qui permet de le localiser.


Ayant approché Miel (qui fait une apparition dans ‘Le déclic 2'), la belle secrétaire blonde, aux seins pulpeux et à la croupe épanouie, de Béatrice, l'objet de toutes les attentions de notre homme invisible, mais pas insensible ; celui-ci découvre d'une part que sa belle est surtout une mauvaise personne qui ne mérite en rien qu'il se consacre ainsi à elle et qui n'en a d'ailleurs strictement rien à faire, et d'autre part qu'il existe d'autres femmes et que celles-ci ont bien des charmes qui, maintenant qu'il est invisible, lui sont brusquement tout à fait accessibles…


Le trait continue d'être moebiusien et Fellini n'est jamais bien loin (les décors du théâtre), les poses de ces dames sont évidemment suggestives (c'est en quelque sorte un minimum), mais ce ‘Parfum de l'invisible' n'est pas très éloigné du ‘Déclic' : l'héroïne est à nouveau une victime et comme son partenaire invisible ne se montre guère, les planches du ‘Parfum' ressemble quand même beaucoup à celles du ‘Déclic'. ‘Fazit' : les albums érotiques de Manara se suivent et se ressemblent (en l'occurrence parfois un peu trop)…
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Qui n'a jamais rêvé dans son enfance de devenir l'homme invisible. Pouvoir voir sans être vu, c'est ce qui va motiver un professeur de chimie à mettre au point une pommade qui rend invisible. Ce baume n'a pas de durée d'efficacité déclarée mais perd tout son pouvoir au contact d'une matière liquide telle que l'eau. Une particularité d'importance il diffuse une odeur de caramel.
Un seul but l'anime : regarder vivre celle qu'il aime secrètement depuis son enfance : Béatrice, une danseuse étoile.
Miel, la secrétaire de cette dernière va découvrir le secret du professeur et va se charger de lui faire découvrir les plaisirs du sexe, qu'il ignorait jusque là car son amour pour Béatrice, il le veut platonique.
Les situations et les quiproquos vont s'enchaîner. Miel se retrouvera, en public, dans des situations plus qu'impudiques.

Que l'on se plonge dans les albums du « parfum de l'invisible » ou du « déclic », on sait que l'on est pas dans un album de Martine (ou bien une parodie x)
Mais bon Manara vaut toujours le détour, même dans ce genre érotique + ; si ce n'est pour le scénario qui ne va pas non plus très loin, l'univers graphique est de bone, de très bonne qulité.
Préférez la version noir et blanc que l'on doit encore trouver au détour d'un site internet marchand.
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EXTRAIT "Enorme auteur classique de la bande dessinée franco-belge, que Milo Manara, et il n'était pas encore de ce blog. Si vous ne le connaissez pas, la couverture de cet album n'a pas du vous tromper sur le genre d'histoire que vous y retrouvez. du cul, du cul, et du cul. Toutes les positions, tous les styles, et avec cette petite difficulté supplémentaire, que de ne jamais montrer le partenaire masculin, puisqu'il est invisible."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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A partir de cette série, Manara fait le service minimum dans l'illustration et, comme le scénario n'a jamais été son fort, on a une BD qui reste bien bandante avec des femmes (enfin, toujours le même modèle) super bien cambrées mais qui ne dépasse pas le niveau d'une édition pocket spécialisée.
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Un grand classique de l'érotisme. On déteste ou on adore !
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Milo Manara est un auteur de bande dessinée :

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