L'ivresse des libellules

Un roman acheté sur un coup de tête, juste en lisant le résumé. Mais quelle erreur ! On ne me reprendra plus à ne pas feuilleter quelques pages pour au moins vérifier que le style est correct.
Je me réjouissais de lire cette histoire car nous partons chaque année en week-end avec des amis (juste un week-end et non pas deux semaines comme dans ce roman) . Alors je me disais que cette histoire allait être amusante à lire, pour découvrir ce que cette auteur nous avait concocté avec ces quatre couples.
Et là je suis un peu gêné d'écrire ce qui va suivre car je respecte toutes les personnes qui ont mis 4 ou 5 étoiles à ce roman.
Mais si je veux être honnête, je ne comprends très sincèrement pas que ce roman ait pu passer le filtre d'un comité de lecture.
Le style est désolant, on dirait très franchement un premier roman.
Les personnages sont insipides, les situations sans intérêt et les essais pour faire un peu de psychologie complètement ratés et d'une platitude désarmante ! (Emilie manque de confiance en elle parce que sa maman l'a surprotégée !!!!! Ouaouh ! Ça c'est de la psychologie fouillée).
Même le résumé nous ment : Quand débarque une jeune et jolie célibataire, le groupe est plus que jamais au bord de l'implosion.
Eh bien non, ils se sont simplement tous un peu charrié, mais si c'est cela être au bord de l'implosion ?!
Et puis quelle poésie tout au long des pages. Prenons la visite au marché de Vallon-Pontd'd'Arc : "les fruits rivalisent de couleurs, fièrement gorgés de jus sucré" (pourquoi pas). "Les légumes ont sorti leurs propres arguments" (alors là je décroche... on est dans un style "premier roman" insupportable pour un roman acheté 18,95€.)
Quand au fond de l'histoire, eh bien il n'y en a pas.
Je vais avoir vraiment du mal à digérer l'achat de ce livre (je vais essayer de le revendre d'ailleurs :))
Désolé si j'ai été à l'encontre de beaucoup de lecteurs/lectrices mais il fallait que je libère tout le négatif que je ressens à la lecture de ce genre de roman. Tant mieux s'il a plu à certain(e)s, c'est ce qui fait la richesse du panel de lecteurs Babelio.

Sans doute parce que cette année mon cher et tendre et moi-même allons expérimenter les vacances entre amis, je m'étais dis que ce serait sympa de lire un livre sur le sujet... mais je suis passée totalement à côté ! Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus littéraire, avec une analyse un peu plus poussée de la psychologie des personnages, de ces quatre couples, de leur fonctionnement et de leur rapport entre eux, amoureux ou amicaux. Je n'ai trouvé qu'une succession de lieux communs ; du "prêt-à-penser".

Je ne sais pas si Laure Manel a des amis, un mari, ou même si elle fréquente de vrais êtres humains, parce que je crois bien que personne ne se comporte comme cela dans la vraie vie. Les personnages sont stéréotypés à souhait : la mère de famille complexée ; la bombe friquée et surexcitée ; la gentille prof Pierre Rabhi et la névrosée dépressive. Quant aux hommes : amateurs de bière, de belles plastiques et d'humour gras. le seul à être un peu plus sensible et intellectuel est tourné en dérision tout au long du récit.

Ceci dit, c'est avant tout le personnage d'Emilie qui a gâché ma lecture et mon appréciation de ce roman. Autant, j'ai commencé par m'identifier à elle autant j'ai fini par désirer qu'un tueur en série machiavélique saute d'un de mes thrillers jusque dans les pages de L'ivresse des Libellules pour la torturer et m'en débarrasser dans une mare de sang ! Elle est toute bonnement insupportable ! Potentiellement, elles le sont toutes, la seule différence elle le traitement que lui réserve l'auteur : là où ses amies voient leurs défauts leur revenir en plein figure, Emilie est traitée avec compassion et complaisance. Ses choix sont atrocement stupides ; son caractère est exécrable et son attitude digne d'une enfant de 8 ans ! Elle ne m'a inspiré aucune empathie. Pas plus que les autres soit dit en passant.

Ceci dit, ce livre m'a apporté une chose : je ne voudrais voir changer mes amis et mon mari pour rien au monde. Je suis définitivement comblée de ne pas correspondre à ces critères-là, ni en amour, ni en amitié.

Décidément, ce genre de romans n'est pas pour moi. J'ai trouvé ça "creux", au bout de 50 pages, on voit déjà tout venir... Je suis déçue. Tant pis, d'autres apprécient, apparemment.

Je n'ai pas trop apprécié ce roman. Au départ, je pestais après les personnages (je trouvais la plupart stupides et superficiels). Mais je me suis aperçue que, même sans le vouloir, Laure Manel me faisait prendre pleinement conscience de quelque chose. Je pense qu'elle a écrit ce roman pour qu'on s'identifie aux personnages. Voilà pourquoi je ne l'ai pas apprécié: il m'est absolument impossible de m'identifier à ces gens (sauf peut-être un peu à Claire) qui vivent uniquement pour le paraître et boivent volontiers et souvent (de l'alcool, bien sûr). L'une d'eux (Émilie) est au régime. Idiote que je suis, j'ai tout de suite pensé: «Hé oui, elle ne veut pas qu'un excès de gras lui abîme la santé.» Quelle sotte idée de ma part! Si la chère Émilie tente de ne manger que du légume, c'est parce qu'elle se sent grosse, laide, et qu'elle craint que son mari (Vincent) ne la regarde plus à cause de cela. Il est évident que c'est beaucoup plus sain que d'essayer d'en discuter avec l'intéressé!
[...]
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J'ai lu tellement de commentaires enthousiastes sur ce bouquin que j'ai voulu goûter à la volupté de passer quelques jours de vacances avec cette bande d'amis au bord de leur piscine. Je sais, le feel good n'est pas mon style de littérature préféré, mais après tout, pourquoi pas ? La couverture elle-même pousse à la détente ...


Dès les premières pages, le style fluide et spontané de l'autrice m'a plu. J'ai eu l'impression de rencontrer une amie de retour de vacances, racontant avec force de détails, son expérience en s'attachant aux épisodes se voulant les plus drôles. Les premières impressions ne sont pas toujours les meilleures, car cette lecture ne m'a pas vraiment délassée tant les personnages m'ont rapidement tapé sur les nerfs. Entre LES "Je-sais-tout", "Je-décide-de-tout", "Je-suis-au-régime" et bien d'autres, les caractères sont tellement caricaturaux que je n'ai pas adhéré plus de quelques passages qui auraient pu être amusants si la crispante Emilie n'était pas venue y fourrer son nez. Les filles traînent leurs complexes et leurs névroses alors que les garçons ne pensent qu'au farniente arrosé de bières fraîches. Quand une jolie célibataire débarque, c'est le pompon, le tableau est complet ! Je pense qu'elle est repartie, vaccinée contre les vacances à plusieurs, ou au moins avec ceux-là !


Bien sûr, en communauté, les travers de chacun deviennent vite insupportables quand personne n'accorde d'attention à personne. Dans cette lecture, il m'a manqué de la matière, de la psychologie délicate, des thèmes de réflexion tant les situations et les caractères sont grossiers, dessinés à l'emporte-pièce. En fait, j'ai trouvé le récit assez inégal comme des montagnes russes ... euh, des collinettes plutôt, par manque de relief. Parfois un micro évènement a attiré mon attention et je pensais "Enfin !" et puis patatras, pas de surprise ni de prise de conscience par aucun des protagonistes tous plus égocentrés les uns que les autres. Si encore ils étaient drôles ... même pas !


J'ai bien conscience d'être sévère avec ce petit livre qui n'a certainement comme but que le divertissement, mais la détente peut être synonyme de légèreté, pas de décérébration. Sortir de sa zone de confort est toujours un risque, un pari. le plus souvent, mes tentatives se sont soldées par de belles découvertes sans être à l'abri de sérieuses déconvenues comme ici. J'ai cru me retrouver dans un panier de crabes, mal à l'aise et honteuse sur le sort que toute la troupe réserve à la belle Valentine sans qu'aucun des vacanciers, pourtant adultes, ne réagisse. La preuve, s'il en était besoin, que chacun vit pour sa "pomme", son bien-être et sa tranquillité. Quelle tristesse ! Heureusement pour moi, mes amis sont d'une autre trempe, sinon ce ne serait pas des amis.


Plusieurs fois, j'ai pensé faire mes valises pour m'enfuir et laisser tout ce joli petit monde se dépêtrer avec leur crise de la quarantaine, leurs kilos superflus, leur culpabilité, leur jalousie. Malheureusement, mon insatisfaction à laisser une lecture inachevée a été la plus forte. Je me suis donc traînée péniblement jusqu'à la dernière page de ce séjour en Ardèche, région si magnifique à peine évoquée, en espérant ne pas être tentée de me jeter dans le vide d'un éperon rocheux avant d'atteindre le point final, avec de sérieux doutes sur l'intérêt de lire une autre fiction de la même signature.

Bof...Je me suis plutôt ennuyée , au point de sauter quelques passages. Je n'ai pas accroché au style d'écriture, ni aux personnages que j'ai trouvés très caricaturaux : l'infirmière obnubilée par l'hygiène qui dégaine ses lingettes à tout va, l'instit qui passe ses promenades à imaginer des leçons de choses , le prof qui saoule son assemblée avec ses commentaires culturels, la ''bobonne'' de service bien niaise qui investit en vain dans de la lingerie coquine pour reconquérir son mollasson de mari, et qui passe son temps à geindre et à jouer les rabat joie , la working girl hyper sportive qui veut tout régenter mais que tout ce beau monde très complaisant n'a de cesse de trouver irrésistible, les femmes qui font la grève de la cuisine pour que leurs hommes se bougent les fesses...
Comme l'écrit dans son commentaire une autre lectrice, je m'attendais à quelque chose de plus drôle, de plus vivant, de plus léger et d' un peu plus ''barré '', et au final j'ai trouvé l'ensemble très plat , versant dans les lieux communs à qui mieux mieux . Pas folichon à mon goût, et même limite déprimant, à vrai dire.

Mon avis sera assez court : je n'ai pas du tout accroché. Je l'ai fini parce que je n'aime pas abandonner un livre, on peut être surpris avant la fin mais là... ben non, rien. C'est le 2ème livre que je lis de l'autrice, mais je pense que je n'irai pas plus loin.
La plume ne me touche pas, les personnages non plus. L'idée de l'histoire est bonne et me semblait intéressante, la bande de potes trentenaires ou quarantenaires qui partent ensemble sans les enfants, avec toutes les personnalités et façons de fonctionner différentes, mais je n'ai pas accroché, j'ai trouvé ça assez plat.
Un flop pour moi, tant pis 🤷

est ce que ma critique sera légitime ? je ne sais pas en tout cas je tiens à donner mon avis.

je n'ai lu que 100 pages de ce livre... il est d'un ennui et d'une niaiserie !!! limite une corvée pour moi de le lire.

l'ecriture est fluide mais triste sans humour, les personnages sans charme. trop de clichés .

je l'ai abandonné... sans regret.

Celui ou celle qui n'a jamais passé de vacances communes avec quelques amis se doit de lire « L'ivresse des libellules » de Laure Manel.
Au contraire, pour tous ceux qui ont déjà expérimenté de telles vacances, ils n'auront aucune surprise avec ce livre.
Les personnages assez stéréotypés sont pourtant crédibles.
Et la lecture est facile.
Mais tout est tellement attendu, le récit n'apporte que peu de surprises…
Petit roman à lire en vacances sur la plage.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..

Déception totale!
Le titre était charmant, la couverture sympathique, le commentaire de l'éditeur alléchant... la déception est donc totale.
L'histoire est d'une grande banalité, les personnages sont caricaturaux, l'analyse psychologique rudimentaire, et surtout, surtout, le style est indigent. Certes, il n'y a pas de fautes de grammaire ou d'orthographe, mais cela ne suffit pas à définir une oeuvre littéraire! On a l'impression de lire un compte-rendu d'entretiens de thérapie de couple.