Alix Senator, tome 2 : Le dernier pharaon

Mon premier Alix Senator. Une belle découverte, avec des belles planches et des endroits tout à fait merveilleux, qui font penser aux endroits légendaires des films Indiana Jones ou du dessin animé Les mystérieuses cités d'or. Pour les intrigues historiques, il faut lire consciencieusement, ce que je ne suis pas sûr d'avoir fait.
En tous cas, de quoi faire aimer aux plus jeunes la lecture... des BD !

Cette nouvelle série reprend les personnages d'Alix, plus âgés, mais reste dans l'atmosphère de complots permanents qui sont la toile de fond de biens des épisodes de la série de Jacques Martin.
Ici, l'empereur Auguste envoie Alix à Alexandrie en l'an 12 avant Jésus-Christ. L'accueil du gouverneur romain, le préfet Barbarus, est des plus froids. Les comploteurs sont à l'oeuvre, menés par le général Quintus Rufus, qui veut renverser Auguste. Et Quintus Rufus a pour cela un argument majeur, caché dans une citadelle secrète au milieu du désert : un homme qui pourrait demain diriger Rome.
La complexité de l'intrigue, son exagération, rendent cet épisode assez poussif. de plus, la finesse du dessin de Jacques Martin manque un peu à cette BD pour laquelle des couleurs un peu agressives ont été choisies.

Suite et pas fin d'une aventure d'Alix, cinquantenaire, sénateur romain et gaulois d'origine.
Maintenant, il se déplace en chaise en porteur...
Envoyé en Égypte pour découvrir qui prétend être Cesar, toujours vivant, contestant le pouvoir d'Auguste, Alix débarque à Alexandrie avec son fils et l'orphelin d'Enak, très attiré par les soins des servantes egyptiennes.
Difficile de s'y retrouver dans les multiples trahisons, allégeances, fidélité et mensonges.... je me suis un peu perdue. L'histoire avance par le discours plus que par l'action. Alix ne fait pas grand chose, sinon subir les évènements et avoir une sacrée chance.
Les dessins sont beaux, les reconstitutions des villes spectaculaires et impressionnantes, un vrai péplum ! le personnage du préfet romain en Égypte est intéressant.

Moi qui croyais que les tomes étaient indépendants, je découvre que j'ai entre mes mains le tome 2 d'un cycle en trois. Et j'en suis ravie. Car celui-ci est mieux que le premier qui servait un peu d'introduction.
On voit que le scénario s'est complexifié. J'ai même eu peur de me perdre avec cette sorte de secte. Au puis au final non, rien de trop compliqué sur ce point là. Mais des ennemis rajoutés contre Alix, des révélations qui entrainent parfois plus de questions. Plus de suspense et de retournements de situation. Voila de quoi nous faire passer un bon moment, une lecture qui passe vite et qui nous laisse envie de connaitre la conclusion avec le troisième tome.
Pour les personnages et les dessins rien de bien nouveau. Je trouve qu'Alix a su faire un peu de place aux autres. Il faut dire que le nombre d'intervenants à augmenter.

Déçu. Les péripéties se sont accumulées, je n'ai malheureusement pas accroché ... Certains événements m'ont paru beaucoup trop tiré par les cheveux .... Et pour ne pas dévoiler l'intrigue et ce qui se veut un rebondissement, je n'ai pas trouvé crédible " le héros perruqué et plus " qui en fait n'est pas celui que l'on croit. La relation du père adoptif et du fils n'est pas assez travaillé : la froideur, le cynisme du fils "élevé par le héros perruqué" ... est inexpliqué.