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Citations sur Yeruldelgger, tome 2 : Les temps sauvages (127)

Oyun aperçut devant eux un renard blanc en maraude dans la neige. Son museau pointu frôlait les cristaux brillants comme s'il pistait en zigzag une proie invisible et ivre. Soudain, les oreilles dressées, il se figea face à un petit tas de pierres enrobé d'une croûte de glace. Immobile, il s'était fondu dans le paysage immaculé. Puis en trois bonds il avait surpris le pika des steppes qui s'était aventuré hors de son petit nid de foin entre les pierres. Maintenant le lièvre crieur nain bondissait dans la neige sans aucun espoir d'échapper au renard. Dans cette étendue moirée jusqu'à l'horizon, la scène bouleversa Oyun par sa beauté et sa cruauté à la fois. Mais comme le renard s'apprêtait à bondir pour briser l'échine du frêle rongeur, un appel criard stria l'azur et un faucon chasseur s'abattit sur le renard pour lui déchirer la gorge entre ses serres.
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Ils chevauchèrent au petit trot en plaisantant. La force des nomades, si réservés face aux étrangers, est de se livrer sans retenue à ceux qu'ils accueillent parmi eux.
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Elles passèrent à vingt mètres à peine de lui, les muscles frémissants de leurs cuisses les poussant vers leur plus grande vitesse. Ces animaux graciles pouvaient courir aussi vite qu'un cheval sur quinze kilomètres.
Elles filaient sous ses yeux, de gauche à droite, en long troupeau étiré, et bondissaient soudain à plus de deux mètres de haut. C''était comme une symphonie silencieuse, la partition d'une ode à la nature. Les gazelles défilaient droites comme des notes sur une portée, puis accrochaient en bondissant des doubles et des triples croches aériennes qui donnaient une harmonie orchestrale à leur fuite.
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Elle était déjà secouée de tremblements et par réflexe son corps pulsait son sang à grande vitesse pour réchauffer sa peau. Elle ne maitrisait plus sa respiration qui s'accélérait pour activer la pompe de son coeur. Elle connaissait ces symptômes. Sa température avait déjà dû descendre de quelques degrés, mais pas encore en dessous de trente-deux. Elle connaissait chaque étape des réactions du corps aux températures extrêmes. (p 438)
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Tu ne récupèreras jamais tes forces. Ton destin est de mourir ici, et ce qui dégèlera de toi au printemps sera dévoré par les charognards et la vermine. Ce sont des temps sauvages, Yeruldelgger, et tu n’es pas de taille. (page 513)
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- Nous sommes des militaires. Nous n’assassinons pas. Nous éliminons des cibles qui constituent des dangers. (page 469)
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Pendant quelques minutes Zarza s’abîma dans la contemplation désabusée de cette ville post-soviétique qui défilait derrière les vitres, semblable à toutes celles que ces utopistes totalitaires avaient imposées, pour leur bonheur matérialiste, aux populations asservies. (page 430)
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À la fin des années quatre-vingt, dans le cadre de la coopération fraternelle entre les peuples pour un avenir radieux et de la planification du pillage systématique des ressources naturelles des petits pays frères, les Soviétiques avaient construit cette ville russe en territoire mongol. Interdite aux Mongols. La ville ne servait d’atelier, de dortoir et de réfectoire qu’aux techniciens et cadres russes de la grande mine d’uranium à ciel ouvert de Dornod, le second plus grand gisement du pays. (page 328)
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Elles filaient sous ses yeux, de gauche à droite, en long troupeau étiré, et bondissaient soudain à plus de deux mètres de haut. C’était comme une symphonie silencieuse, la partition d’une ode à la nature. Les gazelles défilaient droites comme des notes sur une portée, puis accrochaient en bondissant des doubles et des triples croches aériennes qui donnaient une harmonie orchestrales à leur fuite. (page 318)
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- Tu crois en Dieu ? demanda Akounine au lieu de répondre.
- Moi ? J’ai déjà tellement de mal à croire en l’homme. (page 307)
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