Stradi est un enfant différent. Il est né avec un violon dans la tête. Un violon qui joue malgré lui et que les autres peuvent entendre. Nul ne sait d'où vient ce violon. le corps médical est impuissant devant ce grand mystère.
Autour de lui la famille s'adapte (plus ou moins bien...), les copains questionnent, les pas sympas se moquent. Stradi ne passe jamais inaperçu... ou peut-être seulement aux yeux de celle dont il est secrètement amoureux, la belle Lélie.
Mais Stradi n'a pas le temps de trop se questionner, il lui faut avancer, faire face, se "normaliser", dans un monde dont il se sent souvent exclu.
Gilles Marchand écrit là un texte tout en métaphores qui aurait pu me plaire tout particulièrement pour deux raisons majeures: le thème de la différence et le choix poétique de ce violon dans la tête.
Hélas, je n'ai pas été aussi séduite que je l'aurais aimé. Il m'a manqué quelque chose au niveau du rythme, du déroulé que j'ai trouvé assez répétitif durant la première moitié du roman. J'ai commencé à vraiment accrocher à la rencontre avec Lélie. Mais les derniers chapitres ne m'ont pas convaincue non plus...
Je sais que ce roman séduit beaucoup de lectrices et de lecteurs. Et c'est mérité. J'ai lu de très jolis retours. Ce n'était peut-être simplement pas le bon timing pour moi. 🤷