Butterfly

Malgré une histoire personnelle extraordinaire, j'ai détesté la narration. Je ne sais pas si c'est la plume ou la traduction mais j'ai vraiment pas accroché. Mais quand il s'agit d'une autobiographie, je ne note pas sévèrement l'auteure car j'estime qu'il faut un courage pour raconter sa vie.
Yusra Mardini je le reconnais je ne la connaissais pas. Cette jeune femme a cru en ses rêves. J'ai vu que PKJ publiait son récit autobiographique j'ai foncé car j'aime cette maison d'édition. Je n'en suis pas à mon premier récit sur les réfugiés et jusqu'à présent j'ai beaucoup aimé. Les récits étaient touchants, particulièrement bien écrit. Les personnes vous partagent leur espoir, leurs doutes, leurs peurs. Certains auteurs arrivent même à vous embarquer dans leur récit. C'est simple on est souvent dans la tête du "héros".
Mais avec Yusra Mardini je n'ai ressenti aucunes émotions. J'ai un récit plat, une narration plutôt hachée. Et pourtant elle vit des choses affreuses et le danger rôde au quotidien. La popularité malheureusement pour cette jeune fille est amplement mérité. Elle a un parcours atypique et extraordinaire. Mais la manière dont elle transmet son parcours est vide d'émotion. Pour moi, l'auteure a voulu nous faire rentrer dans sa vie sans nous donner une petite partie d'elle même. Je peux comprendre cette sorte de pudeur mais je passe à côté de cette lecture. Je n'ai pas eu un journal intime mais plutôt un reportage télé, très impersonnel.
Je garde un profond respect pour ce témoignage. Et je sais que je suis un public difficile à convaincre aussi.

Un livre qui va vous étonner mais surtout vous remettre devant la réalité des choses.
le livre que j'ai lu s'appelle Butterfly, il a été écrit par Yusra Mardini, qui est le personnage principal du livre.
C'est une histoire vraie qui parle de la guerre en Syrie, des réfugiés qui viennent en Europe mais aussi de compétitions.
C'est l'histoire d'une famille syrienne de cinq personnes, deux parents ainsi que trois soeurs, Sara, Yusra et Shaed. Sara et Yusra sont les plus grandes et font de la natation à haut niveau aidées par leur père qui les entraîne durement. Mais lorsque la guerre éclate Sara et Yusra décident de quitter la Syrie pour rejoindre l'Allemagne, là où elles pourront vivre mais aussi atteindre leur objectif, aller au J.O.
Au début, j'ai trouvé l'histoire très captivante car il y avait de l'action, mais quand elles ont commencé la traversée de la Syrie jusqu'en Allemagne cela devenait ennuyant car il y avait beaucoup d'attente et beaucoup de répétitions. Comme cette histoire est vraie on pouvait s'attendre à ce qui allait se passer, ce qui rendait les rebondissements de situation ennuyeux.
Je conseille ce livre à ceux qui aiment les histoires vraies, qui aiment la description et qui sont patients.

Aurore

Ce texte nous livre le témoignage de Yusra, une jeune nageuse syrienne forcée de quitter son pays à cause de la guerre. Elle nous explique avec de nombreux détails sa traversée périlleuse de la mer, la faim, la soif, l'attente et la marche interminables, mais aussi les arnaques en tous genres. A lire pour se rappeler ce qu'il se passe en dehors de nos frontières!

Une qualification pour les J.O

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le livre Butterfly , écrit par Yusra Maradini, est sorti en mars 2019, aux éditions PRJ. Yusra Maradini est une athlète de haut niveau. Elle est née en mars 1998 à Damas en Syrie. C'est une nageuse syrienne. Échappée de son pays durant la guerre civile syrienne, elle demande l'asile politique en Allemagne. Elle participera aux J.O d'été de 2016 dans une équipe d'athlètes réfugiés. Elle deviendra l'année suivante Ambassadrice de bonne volonté à l'Unesco.


Yusra, est âgée de 16 ans. Quand elle décide de quitter la Syrie en guerre avec sa soeur Sara. Elles laissent tout derrière elles; maison, famille, amis, école, etc... Elles s'engagent alors dans un voyage périlleux vers l'Europe en passant par le Liban, la Turquie puis la Grèce. Mais, leur embarquement ne va pas se passer comme prévu. Elle s'accroche à ses forces et à ses rêves pour être sélectionnée au J.O. Arriva t-elle à arriver à temps avec sa soeur ?


L'auteure nous raconte le début de sa vie avant la guerre, l'enfance qu'elle et sa soeur ont eue. Puis la guerre éclate, et Yusra et Sara décident de quitter leur pays natal pour échapper à la guerre. Elles décident donc d'embarquer pour l'Europe, mais tout ne se passera pas comme prévu... le bateau a chaviré... Mais, Yusra est très bonne nageuse, donc elle parvient à s'en sortir. Elle et sa soeur tentent de pousser les canots pour permettre aux naufragés de pouvoir s'en sortir également. Puis, à la seconde partie de sa vie, elle nous raconte qu'elle est guidée pas le courage et la volonté incroyable qui va la pousser à réaliser son rêve.
Personnellement, j'ai trouvé ce livre très intéressant à lire j'ai aimé l'histoire car on parle de la guerre en Syrie, ainsi qu'une fille qui se bat pour pouvoir atteindre ce qu'elle voulait le plus au monde, c'est-à-dire être qualifiée aux J.O pour pouvoir vivre pleinement de sa passion. Pour moi ce livre m'a permis de comprendre qu'il ne faut pas avoir peur de croire en ses rêves.

C'est un récit très intéressant. Sujet que je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de voir, et notamment dans la Littérature jeunesse. Un sujet grave qui est abordé de façon très accessible. Une histoire d'ailleurs plutôt intéressante, celle d'une nageuse réfugiée qui souhaite faire les Jeux Olympiques.

Une lecture qui passe bien vite, un texte assez linéaire (mais en même temps, c'est une autobiographie, donc normal). Par contre, il manque pour moi quelque chose pour vraiment être un coup de coeur. Et si j'ai eu du mal à l'identifier sur le coup, c'est tout simplement quelque chose qui ne passe pas : peut-être est-ce le fait d'aborder un sujet plutôt grave à destination d'un public adolescent, mais il manque de la vie dans le récit, qui rend le tout un peu superficiel. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre à la place de la narratrice, qui a peut-être pris trop de recul pour raconter son histoire, sans s'attarder sur ses émotions et ce qu'elle a subi au fond d'elle, la noirceur du sujet, on ne la ressent pas, et notamment au niveau du voyage en lui-même qui est bien vite expédié.