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sur 266 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les Aigles de Rome ? Un véritable péplum !

Cette bande dessinée nous en met plein les yeux et j'ai eu nettement l'impression en lisant les quatre tomes voir défiler devant mes yeux les images d'une série télévisée à gros budget.
On tient là un véritable film historique mettant en scène deux héros beaux comme des dieux sur fond de décor antique à la fois politique, sanglant, érotique et musclé !


- Allez hop c'est parti, je vous dévoile tout ….
- Tout ? Vraiment ?
- Euh...ne vous méprenez pas là... et si vous tenez vraiment à en voir plus, je vous renvoie directement à la page 69 du tome IV.
- Chaque tome contient 58 pages..alors je fais comment ?
- Tsss, il suffit un peu d'imagination et voilà tout ! Donc, je disais :


Les Aigles de Rome, c'est tout d'abord un scénario qui tient bien la route, pavée de combats, de rivalités amoureuses, d'amitié, de trahisons et qui nous entraîne dans un rythme aussi endiablé que celui d'un cheval au galop.
C'est l'histoire de deux jeunes garçons au caractère bien trempé, l'un romain prénommé Marcus, l'autre barbare germain rebaptisé Arminius, offert en otage aux romains en gage d'alliance entre les Chérusques et Rome. Initiés à l'art de la guerre par l'intraitable père de Marcus, ces deux-là vont se haïr, puis s'unir par le sang, pour finalement, vous vous en doutez bien devenir les pires ennemis...
Et si toute ressemblance avec des personnages et des personnes existantes ou ayant existé vous interpelle, c'est normal ! Arminius a bel et bien existé. C'est un chef de guerre de la tribu des Chérusques qui a mis une belle pâtée aux armés romaines à la célèbre bataille de Teutobourg, il y a de cela 2000 ans.
Mais déjà, j'en dis trop..

Côté casting, j'hésite un peu. Enfin, non. En Arminius, je veux Brad Pitt ! Et personne d'autre !
Et je me fiche bien que mes filles se moquent de moi et hurlent : «  Mais il est trop vieux ! »
Pour Marcus, c'est plus difficile. Autant Brad s'impose. Que là, je ne sais pas... Tom Cruise conviendrait bien mais j'entends encore les huées d'ici : «  Trop vieux aussi ! »
Bon, tant pis...Vous avez compris l'idée générale que je me fais du profil de nos deux héros et ça ira très bien comme ça.

En ce qui concerne les dialogues, il y a des petites choses à revoir. Surtout pour les deux premiers tomes. Va falloir enlever les «  Tu me paieras ça petit connard » ou encore les «  Excuse-toi immédiatement ou tu te prends une raclée » et même les «  Oh pardon mais c'était à pisser de rire. »
Bon, après, si on se la joue à la Alexandre Astier, on peut tenter de garder voire persévérer dans le sens loufoque.
Par contre, on peut laisser : « Ta puerita est terminée ! » et aussi : «  Arrête de te plaindre, Marcus, et range ce couteau ! A cause de toi, nous risquons d'être emprisonné dans le tullianum ». On pourrait même glisser deux ou trois locutions latines, histoire de faire encore plus véridique. « Alta alatis patent » Elle est plutôt bien celle-là ! le ciel est ouvert à ceux qui ont des ailes. Trop la classe !

Pour les décors, on ne change rien. Ils sont surprenants de réalisme. Idem pour les costumes. C'est un vrai régal !

Voilà. On le tient, ce péplum ! Il ne manque plus que le tome 5 et la bataille tant attendue pour clore le tout et le haut de l'affiche sera atteint !

Euh..si je puis me permettre...une dernière chose...Faudra enlever les scènes de c** parce là c'est sûr je ne pourrais jamais partager mon enthousiasme avec mes filles !

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La mode est à la Rome antique en ce moment dans le milieu de la bande dessinée, entre « Murena » retraçant la montée au pouvoir de l'empereur Néron, « L'expédition » situant son action dans l'Égypte d'après la conquête, ou même plus récemment « Alix senator » reprenant le fameux personnage de Jacques Martin. Avec « Les aigles de Rome », Marini s'inscrit dans ce même mouvement et le résultat est des plus convainquant. Cette fois c'est le célèbre Arminius qui occupe le devant de la scène, ce « barbare » élevé à Rome mais fils d'un chef de guerre chérusque qui poussa ses compatriotes germains à la révolte et défit trois légions romaines en 9 avant JC dans la forêt de Teutobourg, ce qui eut pour conséquence de stopper pendant un certain temps l'avancée romaine dans la région. le choix est original et ne pouvait que ravir l'amatrice d'histoire ancienne que je suis, d'autant plus que le sujet est traité avec soin.

Ce premier album se concentre sur la jeunesse de notre héros et sur celle du second protagoniste de la série, Marcus, fils d'un important Romain proche de l'empereur. L'essentiel de l'action se déroule donc à Rome, Arminius y ayant été envoyé comme otage après la défaite infligée à son peuple. On suit avec beaucoup d'intérêt la relation complexe qui se noue peu à peu entre les deux jeunes garçons qui, bien qu'issus de deux milieux radicalement opposés, finissent par développer une forte amitié. le plus grand atout de cette nouvelle série reste cependant les graphismes qui nous offrent des aperçus de la ville de Rome bluffants et devant lesquels on prend plaisir à s'attarder. Ce premier tome de la collection « Les aigles de Rome » (qui devrait en compter cinq au total) est, en ce qui me concerne, une véritable réussite et ne manquera pas de séduire les amateurs d'Histoire comme de bandes-dessinées.
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Après plusieurs années de campagnes militaires acharnées, Rome réussit à mettre dans son giron la Germania. Mais cette région inhospitalière reste pour les romains un endroit rebelle. Pour s'assurer de la docilité des chefs germains, leurs fils sont amenés en otage à Rome. Parmi eux Ermanamer, qui prendra le nom romain d'Arminius. Il sera confié à Titus Valerus Falco afin de faire de lui un vrai romain, un soldat. Ca tombe bien son fils du même age, Marcus, doit lui aussi commencer son initiation guerrière.

Ce premier tome des aigles de Rome plante le décor de la guerre en Germania. Ainsi que l'amitié entre Marcus et Arminius. Ils apprennent ensemble la dureté de l'apprentissage d'un militaire romain, mais aussi de la vie romaine beaucoup plus attirante pour deux jeunes garçons.
Les héros sont beaux, attachants et possèdent de belles promesses pour les tomes suivants.
Pour l'instant l'intrigue n'est pas vraiment lancée. Marini prenant le temps de bien planter le décor et ses personnages.

Niveau dessin c'est impeccable, il n'y a rien à redire sur le trait de Marini, sur son sens du détail, sur la colorisation. Une vraie réussite de ce coté là!
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Pour sa première série solo (dont le premier tome remonte à dix ans maintenant!), le grand Enrico Marini, toujours féru d'histoire, à mis la barre haut, voir très haut. Si l'on connaît son talent graphique depuis longtemps, l'aventure scénaristique était risquée: nombre de dessinateurs s'y sont cassé les dents, le travail de documentation historique est considérable tant visuellement que scénaristiquement ; enfin et surtout, la série a vu le jour alors que la grande série sur l'antiquité romaine, Murena avait déjà achevé son premier cycle et jouissait d'une renommée très grande notamment pour son sérieux historique. J'avais commencé la série et abandonné dès le premier tome, peu accroché par ce qui me semblait une intrigue cliché entre deux vrais-faux frères, dans un contexte historique déjà vu. Mal m'en a pris, Les Aigles de Rome tient très fièrement la comparaison avec Murena en assumant son identité propre.

Sur le plan matériel nous avons une pagination classique mais une intrigue très dense pourrait faire croire à des albums de 80 pages... Un court résumé des précédents tomes est inséré en début d'album et un glossaire des termes latins à la fin. L'intérieur de couverture comporte une très belle et très utile carte de l'Empire indiquant notamment les noms et localisations des nombreux peuples germains qui sont au coeur de l'intrigue. Tout bon donc côté fabrication éditoriale, si ce n'étaient les couvertures qui sont comme souvent chez Marini très peu inspirées et peu alléchantes. Vraiment dommage lorsque l'on compare à la qualité des dessins intérieurs qui sont d'un niveau rarement atteint par l'illustrateur italien.

Alors que la République touche à sa fin, un général romain se retrouve chargé d'élever son fils et le fils d'un chef germain emmené en "otage" comme signe de soumission à Rome. Alors que les deux fiers adolescents grandissent dans la culture romaine, ils vont se retrouver confrontés à leurs ambitions respectives mais surtout à leur identité de romains mais aussi des peuples conquis. Au travers de cette querelle de deux frères ce sont les prémices de la bataille de Teutobourg qui nous sont relatés, qui vit la plus grande défaite des légions romaines et l'arrêt quasi définitif de l'expansion de l'Empire en Europe.

Marini - Les Aigles de Rome - Tomes 1 à 3Les Aigles de Rome a été une vraie surprise pour moi. J'aime l'Histoire, je lis Marini depuis le premier Gipsy (et j'ai d'ailleurs fait une rétro sur la série), j'ai adoré la série TV Rome qui a permis ce genre de traitement réaliste dans les fictions... et pourtant quelque chose ne collait pas. Je me suis donc trompé et je considère désormais cette série comme l'une des meilleures productions du dessinateur, d'une maturité qu'aucune de ses autres séries (à part peut-être L'étoile du désert) ne possède!

D'abord le sérieux de la reconstruction donc, et sur ce point la comparaison est tout à fait pertinente avec Murena: dans les deux cas, un personnage historique (Arminius chez Marini, Néron chez Dufaux/Delaby) et son alter-ego fictif se croisent en amitié/concurrence. Murena prend la grande Histoire, Les aigles de Rome a l'intelligence de recentrer sur un événement précis et une série courte, ce qui évite de diluer l'intrigue sur de très nombreux volumes (Murena en est à 10 et ça commence à faire beaucoup...). Choix pertinent tant la quantité d'informations (termes latins, détails de la hiérarchie romaine ou des coutumes sociales, etc) est important, de même que les personnages dont nombreux sont dotés d'un vrai travail de caractérisation.

Ces personnages que je craignais très archétypaux lors de ma première tentative s'avèrent assez complexes et dotés de motivations cohérentes ; hormis Varus aucun n'est un gros méchant né pour être méchant, à l'inverse, le héros Marcus nous change du héros parfait à la Scorpion: ténébreux, impulsif mais aimant, il accumule les boulettes tout en étant d'un courage et d'une force exemplaires. Un héros faillible, contrairement à son frère Arminius, que rien ne semble pouvoir faire échouer alors qu'il se transforme progressivement en vrai antagoniste de Marcus. Tout au long de l'histoire on ne sait qui est réellement le héros de Marini, celui de la petite histoire familiale ou celui qui marquera l'Histoire de son nom...

Sur le plan graphique, si l'on a l'habitude de l'excellence, on atteint ici des sommets de reconstitution, que ce soit sur les costumes ou de multiples détails de décors militaires ou des intérieurs. Sachant tout dessiner, Marini est en outre un coloriste hors paire créant des atmosphères variées et évocatrice. Des visages des personnages aux paysage, tout est fin, subtile, précis et beau. Grande maîtrise des cadrages avec des plans dynamiques alors qu'il n'utilise pourtant aucune ligne de mouvement. Les séquences de bataille sont elles aussi impressionnantes de lisibilité et de style. Il est vraiment très fort! Alors il y a bien sur quelques tics graphiques comme les méchants qui sont souvent chauves, pâles et édentés ou la Germanie toujours couverte de brume et constellée d'arbres morts... Mais cela permet aussi une proximité avec le lecteur, une lisibilité qui n'est pas grossière non plus. Sur le plan documentaire comme sur le plan graphique, Les aigles de Rome peut assumer son statut de grande BD d'aventure historique, que personnellement je préfère donc à Murena.


Les BD de Marini se bonifient avec l'âge et le bonhomme prends des risques en changeant d'univers: après le volume 2 de son Batman il enchaîne avec un nouvel épisode du Scorpion (la série s'approche de la fin) et travaille actuellement sur un one-shot en mode roman noir. de quoi saliver...

Lire sur le blog:

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Ce premier tome d'introduction est assez intéressant sans être novateur, il installe l'histoire et ses protagonistes. On fait face à deux caractères différents que l'on va voir évoluer au cours de la série dans le cadre de la Rome antique.
Il manque malgré tout l'installation d'un enjeu qui tienne en haleine et qui appelle la suite à mon goût, un objectif qui renforce l'envie de tourner les pages. Mais je continuerai la série tout de même.
Mais je suis allé sur le titre principalement pour l'aspect graphique de Marini et je n'ai pas été déçu la-dessus. J'ai retrouvé son style que j'apprécie particulièrement avec des décors et des couleurs qui attirent le regard. Une envie d'échappatoire dans les dessins de Rome et cela à fonctionner sur ce point.
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu cette BD que j'ai pourtant ouverte sans conviction.
Certes l'antiquité romaine me passionne mais il est rare qu'une BD traitant de cette période me plaise vraiment. A peu de choses prêt, seul 'Murena' me convainc complètement. Je trouve les autres souvent approximatives et ayant une vision trop contemporaine. de plus, au fil des BD, je me suis un peu lassée de Marini...
Et bien, cette fois, j'ai été transportée. Les personnages sont bien pensés, bien rendus bien qu'assez clichés dans ce premier tome. Les décors, les accessoires, tout est convaincant...On a vite, très vite, envie de connaître la suite de l'histoire.
Bref, à suivre!
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N'étant pas un grand connaisseur et lecteur de BD, j'avoue que ces "Aigles de Rome" m'ont plutôt emballé. Dessins réalistes (que se soit les scènes de bataille ou celles de sexe), scénario rythmé, ce récit initiatique, qui mets en avant la rivalité de deux héros est très prometteur. Et même si l'histoire avec un grand H est au second plan, l'intrigue se suffit à elle même. Un bon moment pour un néophyte. Je cours lire la suite de leurs aventures.
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Les aigles de Rome s'ouvre sur le pacte fait entre Rome et la tribu germaine des Chérusques, qui se voit forcée de confier le jeune Ermanamer, fils de leur chef, à Rome, pour y servir d'otage.
Dans la capitale romaine, les tractations pour conquérir ou conserver l'oreille de l'empereur Auguste vont bon train, une préoccupation non partagée par le jeune Marcus, prompt à la détente...
Les deux jeunes hommes, liés par la haine qu'ils se vouent l'un à l'autre, voient cette dernière évoluer en amitié face au strict entraînement qu'on leur impose pour faire d'eux des légionnaires.

Ce premier tome est une lecture agréable, aux très beaux dessins, et qui révèle en trame de fond la complexité de l'Empire romain, tant dans la surveillance de ses frontières que dans les alliances forcées avec des tribus barbares et les mariages mixtes qui en découlent. Au-delà de cette leçon d'histoire, il faut avouer que les abdominaux et les fessiers des deux héros ne sont pas pour me déplaire, tout comme aux nombreuses prostituées et Romaines qu'ils fréquentent !
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Une bonne histoire de guerre, de conflits, de magouille, de rébellion, d'amitié et d'amour-haine. Cela m'a un peu fait penser à la très bonne série télévisée de HBO : Rome. Les illustrations sont magnifiques (quoique les personnages sont peut-être plus idéalisés que réalistes! Les corps d'hommes et de femmes sont vraiment sublimes en dehors de toutes statistiques!)
Je vais poursuivre avec plaisir la série.
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J'ai trouvé cette BD géniale avec un chouette graphisme, je vous la conseille
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