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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce tome 4 est dans la lignée directe du tome précédent.

Nous sommes maintenant en Germania, donc. Et la guerre n'a jamais été aussi proche. Arminius continue à jouer son double jeu de loyal Romain et de chef Cherusque auprès de l'armée Romaine. Mais tout le monde n'est pas dupe : Marcus sait désormais ce qu'il en est. Et il est bien décidé à empêcher Arminius de parvenir à ses fins. Il tente le tout pour le tout de prévenir ses supérieurs de la trahison d'Arminius, mais ses tentatives restent vaines.

Ce tome va encore plus loin dans la « séparation » entre les deux amis. Ils sont désormais plus ennemis que jamais et nous reconnaissons l'Ermanamer et le Marcus du premier tome, ceux qui ne pouvaient pas se sentir. Ce sont des hommes maintenant et quand bien même le destin les a rapprochés à un moment donné, ils n'en demeurent pas moins fidèles à eux-mêmes et retrouvent tout naturellement les raisons qu'ils avaient de se haïr. Seulement maintenant, leur confrontation ne se borne pas à un simple échange de coups, ils sont capables d'aller beaucoup plus loin, le tout en suivant leurs idéaux. Marcus veut sauver Rome, Ermanamer veut libérer son peuple.

Alors que la guerre est imminente, voyons ce que le tome 5 nous réserve.
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Marcus le Romain et Arminius le Germain ont tous deux grandi et été formés ensemble. Aujourd'hui, ils sont devenus des officiers supérieurs de l'armée romaine. Mais si Marcus a ses pensées tournées vers l'élue de son coeur, Priscilla, Arminius complote contre Rome et l'armée qui l'accueillit en sein. Il va trahir l'uniforme qu'il porte en cherchant à unir les tribus germaines, son peuple d'origine. Dans ce quatrième tome des Aigles de Rome, Enrico Marini poursuit son récit et nous amène sur les terres hostiles de Germanie, en 9 ap. J.-C. le lecteur est dès la première page projeté au coeur de la mêlée, lors de laquelle il fait connaissance du cruel commandant romain Lepidus, dont le visage se cache derrière un casque rutilant aux traits marmoréens.

Il faut avant tout tirer un coup de chapeau à Enrico Marini, qui est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste de cette bande dessinée. Très à l'aise dans la peinture des scènes d'action, il axe ici sa narration sur le basculement d'Arminius dans le camp des ennemis de Rome. On sent chez Marini un (...)
Lien : http://leslecturesdares.over..
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http://lacasebd.overblog.com/2014/02/aigles4.html

« Touch me, touch me, I wanna feel your body » … oups pardon. Je ne sais vraiment pas pourquoi mais j'ai cette chanson qui me tournicote en tête sans vraiment savoir le pourquoi du comment, et ça c'est grave ! Sinon ça va ? Comment allez-vous ? Moi perso je suis complètement ratiboisé et mon rhume m'asticote sans cesse le peu de neurones qu'il me reste.

À ce propos, on se fait un petit contrôle surprise histoire de se réchauffer ? Hop on sort fissa son cahier Clairefontaine (oui vous savez le cahier avec la couverture glacée que même quand on fait tomber son café dessus ce n'est pas grave paske le liquide il glisse sans pénétrer). Vous vous souvenez du « Gipsy », du « Scorpion » et des « Aventures d'Olivier Varèse » ? Quel est leur point commun ? Hummmm ? Je vois déjà des mains qui se lèvent et d'autres avec des regards interrogateurs, on sèche ? C'est bien entendu le dessinateur Enrico Marini ! Et justement il vient de nous pondre une série bien en jupette et caleçon digne d'une saga en phase de maturation.

Ier siècle après JC (pas le rappeur américain, ça c'est Jay-Z), en plein règne sous l'empereur Auguste, l'Empire Romain s'étend inextricablement de l'Orient à l'Occident et rien ne semble pouvoir freiner cette avancée inexorable, même pas le petit peuple de Gauloises à moustache qui résiste vaillamment. Leur nouvelle victime après la Gaule ? La Germanie qui est maintenant sous le joug de l'Empire Romain mais qui est surtout avide de liberté et prête à se battre pour la reprendre.

C'est sous ces hospices on ne peut plus orageux que deux jeunes garçons, Arminius, jeune Germain fraichement intégré et le jeune Romain, Falco, vont grandir. Ensemble ils vont apprendre le maniement des armes, l'art de la guerre, la futilité de la vie, les plaisirs charnels et ses rancoeurs. Mais leur destinée va vite les rattraper afin de mieux les tourmenter car la guerre gronde et Arminius et Falco sont appelés à jouer des rôles primordiaux.

Ce 4e opus va nous montrer un nouveau visage pour Arminius, celui d'un fin stratège meneur d'hommes qui réunira les peuplades germaines afin de les conduire vers LA révolution.

Comme vous l'aurez compris, « Les aigles de Rome » c'est avant tout une fresque romaine sur le soulèvement du peuple germain contre l'oppresseur du jour, j'ai nommé les Romains ; le tout, vu, raconté et vécu à travers le prisme des deux personnages clés : le Germain Arminius et le Romain Falco. Deux personnages, deux vies, une histoire. On suivra l'évolution de l'amitié entre nos deux amis/ennemis, leurs rivalités jusqu'à devenir frères/ennemis de sang.

L'auteur, Marini, est cette fois-ci seul aux commandes de la série, c'est-à-dire aussi bien au dessin qu'à la papote et ce, pas forcément pour le meilleur. Suivez-le guide, c'est par ici !

Graphiquement, Marini frappe fort, même très fort (aïe pas sur la tête) car le travail est vraiment superbe. Il n'y a pas à dire, c'est fichtrement bien dessiné, dynamique, coloré, vivant, même le découpage est là pour servir l'histoire ; à tel point que l'on a parfois l'impression d'avoir un découpage genre « hollywoodien ». Chaque épisode a un thème au niveau des couleurs et a son propre ton qui évoluera selon le récit. Visuellement on sent la recherche et la documentation avec une bonne pointe vers le détail. Évidemment le dessin de Marini est parfois racoleur et il nous balance quelques scènes érotiques de derrière les fagots qui choqueront les âmes les plus puritaines… mais qui va vraiment s'en plaindre ? (c'est mon côté pervers pépère qui parle)

Quant à l'histoire, Marini la maitrise et nous balance un scénario ma foi assez classique mais diablement solide qui a pêché lors des deux premiers épisodes (T1 essentiellement) par un langage hors du temps et des scènes « hot » un peu trop gratuites. Marini n'étant pas sourd à la critique, il a bien écouté les remarques et a corrigé cela dans les 3e et 4e tomes où l'on sent que l'excès est beaucoup plus « contrôlé »… un peu trop même puisque la désinvolture romaine se fait beaucoup moins sentir et les dialogues sont devenus beaucoup plus « techniques », on est presque inondé de termes romains. J'avoue qu'à la lecture du 4e tome, puisque c'est de celui-là qu'on cause, je regrettais presque mon je-m'en-foutisme au cours de latin. Mais oh-làààààààà, qu'à cela ne tienne il y a un glossaire à la fin du bouquin (si si) mais qui aurait mieux été au tout début (cela m'aurait évité une certaine frustration^^)

En dehors de cela, avec ce 4e tome on est bien loin de Rome et de ses fastes et on se les gèle grave dans les steppes humides des contrées germaines (mais qui est Germaine ?) ; bref une histoire sans aucun répit, sanguinaire, violente comme on aime.

À noter que l'intérêt réside dans la globalité de l'oeuvre qui nous offre pour notre plus grand plaisir une vraie épaisseur et profondeur à la psychologie des personnages au fil des épisodes.

Au final, une oeuvre qui est une incontestable réussite graphique, qui à chaque épisode prend de plus en plus de maturité et où l'on sent que Marini commence à vraiment maitriser tous les pans de l'histoire et notamment le dialogue. Malheureusement, l'équilibre n'est toujours pas présent à son grand dam.

Dans tous les cas, c'est avec un certain plaisir que Marini sait nous faire mariner (ok, je sors) et nous immerge dans cette histoire et cette vision sans concessions. Si vous aimez les belles histoires épiques, les bonnes batailles, les histoires de trahison et d'amour, cette histoire est pour vous mais attention, un certain effort sera à faire pour en profiter pleinement (en dehors de l'aspect visuel).

Marcus Falco arrivera t-il à relever la tête malgré toutes les embuches qui lui tombent dessus ? Arminius, qui accumule sans vergogne les succès, rendra t-il la liberté à son peuple opprimé ? À suivre dans les aventures des « Aigles de Rome ».

Sur ce, Alea Jacta est, morituri te salutam et Scrotum est (ou ouest) ! (j'en perds mon latin)

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