AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,09

sur 28 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
5 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le testament de Nobel de Liza Marklund paru en 2006 en Suède a été publié en 2013 en France (traduction de Catherine Renaud). C'est le sixième volet de la série mettant en scène la journaliste Annika Bengtzon et il a été adapté pour la télévision en 2012 par Peter Flinth.


10 décembre : un meurtre à l'hôtel de ville lors du banquet Nobel, après la remise des prix, Carolina von Behring, présidente du Comité Nobel et deux autres, dont un professeur récompensé pour ses travaux.
Mai- Juin  : une succession de meurtres dans l'Institut Karolinska
10 décembre 1895 : mort d'Alfred Bernhard Nobel dans la solitude la plus complète

Deux temps de narration, décembre et mai-juin, (l'action peut-être située entre 1995 et 2005) intercalés de lettres d'Alfred Nobel éclairant sa vie et sa personnalité au fur et à mesure des progrès de l'investigation.
Deux indices : la tableau de Béatrice Cenci peint par Guido Reni (ou sa fille Elisabetta Sirani) et le drame écrit par Nobel, Némésis la vengeance.
Une investigatrice : Annika Bengstom, témoin privilégié du meurtre de la Présidente au banquet, journaliste, borderline, mère de deux enfants et un compagnon promu au Ministère de la justice, des tracas professionnels, conjugaux et familiaux.
Une meurtrière : une américaine connue sous le nom de code « le chaton », une fantômette machiavélique, dont le sobriquet au cours de l'enquête deviendra la Cendrillon de la mort.
Un groupe terroriste qui revendique le meurtre : le Neue Jihad.
Le décor : l'Institut Karolinska (Université médicale de Stockholm), les coulisses des laboratoires , les dessous des recherches et leurs financements privés.
Le défi : retrouver le ou les commanditaires du « chaton »
Le contexte : une Suède en proie aux démons contemporains et aux problématiques nouvelles : le terrorisme et la lutte anti-terroriste (les extraditions, l'ingérence de la CIA), les nouvelles lois pour la sécurité des citoyens (la mise sur écoute des téléphones) et les menaces sur la liberté privée qui en découlent, les enjeux et les dérives de la recherche scientifique internationale et ses intérêts liés aux compagnies pharmaceutiques, l'évolution de la presse avec l'arrivée d'Internet.

Une lecture distrayante mais qui ne m'a pas transporté.
Un style simple où l'on ressent très bien l' expérience journalistique de Liza Marklund mais qui, à mon goût manque de profondeur.
Une multitude de personnages secondaires : les collègues d'Annika de « La presse du soir », ceux de son mari au Ministère de la Justice, les professeurs et doctorants de l'Institut, le personnel de la SAPO , les amis, les voisins… et j'en oublie !
Un polar où on apprend entre autres l'origine et les modalités d'attribution du Prix Nobel.

Si vous aimez les jeux de piste, ce polar suédois est pour vous.
Pour ma part, je ne sais pas si je vais renouveler l'expérience et continuer la série.

Allez pour me consoler en ses temps de frimât je vais aller me boire un glögg.
Commenter  J’apprécie          620
Ce roman nous immerge dans le monde fermé de la recherche médicale, loin de l'image lisse qui est habituellement véhiculée. Quand l'ambition personnelle prend le pas sur la science, toutes les dérives sont possibles. de la course au brevet au sabotage de recherches concurrentes en passant par le chantage, la recherche médicale nous apparait ici sous un jour peu reluisant, plaçant les considérations financières au-dessus de toutes les autres.

Outre l'enquête proprement dite, le texte est parsemé de lettres évoquant la vie d'Alfred Nobel, ce qui nous permet d'en savoir plus sur l'illustre personnage qu'il fut, son apport à la médecine et sur l'origine du prix qui porte son nom.

Un roman intéressant, qui se laisse lire sans difficulté malgré quelques passages un peu plus techniques. Et, bien que le testament de Nobel fasse partie d'une série de plusieurs tomes dont l'héroïne est Annika Bengtzon, ce roman peut tout à fait se lire indépendamment des autres sans que cela n'entrave la compréhension.

Un vrai bon policier, qui nous emporte de la première à la dernière page dans un tourbillon d'évènements qui nous laissent à peine le temps de reprendre notre respiration. La tension monte peu à peu, au fil des nombreux conflits que connait l'héroïne, et nous touchent également, nous donnant envie d'aller au bout de cette histoire. Dans le même style que Robin Cook, spécialisé dans le thriller médical, Liza Marklund dénonce une industrie qui a oublié que son premier objectif est de soigner.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          100
La suédoise Liza Marklund livre une nouvelle aventure policière de la journaliste d'investigation Annika Bengtzon dans le Testament de Nobel (MA Éditions). Liza Marklund met en scène une jeune femme trentenaire indépendante et active, mariée et maman de deux enfants qui réussit à concilier tant bien que mal sa vie professionnelle et personnelle. Cette nouvelle enquête l'entraîne dans l'univers fermé de la recherche.

Annika Bengtzon travaille pour le quotidien La Presse du Soir à Stockholm. le soir de la cérémonie des Nobel, elle couvre l'événement pour son journal. Mais voilà, en pleine effervescence, au cours du bal l'impensable se produit et elle assiste aux premières loges aux assassinats de Caroline von Behring la Présidente du Comité Nobel et de Aaron Wiesel, lauréat du Nobel de médecine. Témoin n°1 de l'affaire, elle est contrainte par la police de taire ce qu'elle sait et de renoncer au scoop que cela représente.
Dès lors, la journaliste est mise sur la touche pour six mois par sa direction. Pour s'évader de son mariage qui bat de l'aile, ses enfants en bas âges qui requièrent toute son attention et son congé forcé, Annika décide de mener l'enquête de son côté.

Annika Bengtzon reprend du service pour une sixième enquête journalistique qui l'entraine cette fois-ci dans les méandres de la recherche scientifique. Derrière la face bienveillante et tournée vers une action au profit de l'humanité, Annika va découvrir un univers beaucoup plus machiavélique dirigé par une seule loi, celle de l'argent. A mesure que la journaliste va mener son enquête elle va apprendre. le lecteur suit la même progression s'enrichissant des découvertes de la jeune femme.
Annika est une équilibriste qui jongle en permanence entre sa vie de femme, de mère et sa vie professionnelle. Sa vie professionnelle mise entre parenthèses forcées par son implication malencontreuse dans le meurtre de la Présidente de la Cérémonie du Nobel la contraint à ralentir. Sa détresse est parfaitement retranscrite lorsque l'auteur semble maintenir son personnage principal dans une spirale descendante limitant la vie d'Annika à sa vie de mère dans sa toute nouvelle maison de banlieue chic. La psychologie du personnage est bien développée et particulièrement intéressante. Elle ne doute de son mari depuis son adultère et ne supporte pas ni la profession ni les collègues de son époux dont il est fier. Lui reproche à sa femme de le repousser, son métier dont le seul objectif semble être d'écrire un tissus de balivernes sur des sujets non maîtrisés et d'oublier de le soutenir quand il réussit enfin à obtenir le poste qu'il brigue depuis longtemps. La tension dans le couple n'est en rien arrangée par la richesse soudaine d'Annika.

Le récit suit en parallèle les deux parcours du Chaton, la tueuse à gage qui a exécutée l'assassinat, et l'enquête menée par Annika. le livre est un policier où l'enquête est aussi importante que la vie de son enquêtrice. La tension monte progressivement après un démarrage dans le vif du sujet. Loin d'une course contre la montre, le Chaton apparait par intermittence au cours d'une enquête qui s'écoule sur plusieurs mois. Annika d'ailleurs cherche davantage le lien entre le comité Nobel et le meurtre de sa Présidente que l'exécutante du contrat. Si les événements se succèdent sans laisser le temps à Annika de se ressaisir au point de que tout se bouscule jusqu'à la laisser quelques temps sur le carreau. Ballottées, elle subit une situation éprouvante avant que son instinct de journaliste reprenne le dessus. On s'attache autant si ce n'est plus à la vie de l'héroïne dont on cherche à connaître le dénouement autant que de connaître le nom du commanditaire de l'assassinat. Ici, Liza Marklund dénonce les dérives de l'industrie scientifique et médicale qui perd de vue ses objectifs premiers et le manque de transparence des liens économiques et financiers entre les laboratoires et les chercheurs.

Malgré un démarrage haletant, le récit perd rapidement en intensité. Certes, même désoeuvrée professionnellement son personnage ne tombe jamais dans l'inaction totale entre ses relations avec ses nouveaux voisins, une amie qui n'hésite pas à lui réclamer de l'argent, … Ici ne cherchez donc pas une enquête à bâtons rompus mais plus une enquête en temps réel avec ses temps forts et ses moments de réflexions et de doutes durant lesquels se dessinent petit à petit les liens entre tous les éléments. le dernier tiers retrouve cependant le dynamisme du début.

Le Testament de Nobel se lit facilement et le personnage d'Annika fort développé vous donnera probablement envie de vous plonger dans ses premières enquêtes pour retracer à votre tour son ascension.

Lien : http://www.adam-et-ender.com..
Commenter  J’apprécie          40
Une série télévisée a été tirée d'après ce livre. Et j'ai découvert ce livre après avoir vu la série.

J'ai bien aimée le personnage d'Annika qui est complexe, bien développé, en pleine crise existentielle et qui fait face à une crise familiale..

On en apprend beaucoup sur Alfred Nobel le créateur du prix Nobel et c'est un peu atypique mais très intéressant.

Après j'ai trouvée que certains passages étaient un peu long, que les tournures de phrases étaient lourdes par moment et que l'action était au début et à la fin. Et donc au milieu on s'ennuie pour ne pas dire autre chose ...
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre fait partie d'une série, mais il peut se lire indépendamment des autres. Les éléments se rapportant éventuellement à d'autres tomes n'empêchent pas la compréhension de l'intrigue. J'ai trouvé que l'histoire était lente. le personnage principal, Annika Bengtzon, est journaliste. J'ai eu l'impression qu'elle subissait plus les événements qui se déroulaient qu'elle ne menait une enquête. C'est surtout le côté psychologique du personnage qui est creusé. Annika se pose beaucoup de questions sur son métier et sur ce qu'elle veut faire. de plus, sa vie privée n'est pas simple : elle ne supporte pas le métier de son mari et ce dernier ne supporte pas le métier de sa femme. On se demande ce qui fait tenir le couple.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}