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Les Enquêtes d'Annika Bengtzon tome 2 sur 6

Christofer Bjurström (Traducteur)
EAN : 9782253172123
414 pages
Le Livre de Poche (27/12/2001)
3.43/5   64 notes
Résumé :
Annika Bengtzon est chargée de répondre aux appels de la Hot Line de La Presse du soir, quotidien suédois à sensation où elle est stagiaire. Un jour, un anonyme lui livre un scoop : le corps nu d'une jeune fille a été découvert dans un cimetière de Stockholm. Elle a visiblement été étranglée. C'est le meurtre de l'été ! Le rédacteur en chef met Annika sur le coup. La victime s'appelait Josefin, elle n'avait que dix-neuf ans et travaillait au Studio Sex, une boîte de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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- Allo Studio Sex ?
- Oui Monsieur, c'est bien ici. Que puis-je pour vous ?
- Hé bien, je voulais savoir où était le sex du studio car je ne l'ai point rencontré ?
- Ah mais, il n'y en a pas monsieur. le titre est juste là pour appâter les petits cochons de votre espèce qui pense qu'ils vont lire l'équivalent scandinave d'un SAS ou d'un Brigade Mondaine sur la plage.
- Ah bah zut, j'en perds mon Molière...
Et pourtant la 4ème de couv' était racoleuse à souhait : "Le Studio Sex, c'est la boîte de nuit porno où travaillait Jossie, dix-neuf ans, que l'on vient de découvrir, étranglée, nue, dans un cimetière de Stockholm".
Du porno, de la suédoise, du nu
! du coup, je l'ai acheté, moi !
- Vous voyez donc bien que ça marche, monsieur.
- ... (Las)

Passé cette légère déception de petit cochon en été sur la plage (oui je rosis bien), le bouquin est plutôt réussi. L'intrigue est prenante et l'héroïne, journaliste politique débutante, attachante. On a envie de la protéger. D'autant qu'elle en prend plein la gueule de la part de ses collègues et confrères, cette petite poupée fragile. Mais elle a de gros seins nous apprend l'auteur vers la fin du bouquin. Est-ce censé nous rassurer pour elle ? D'autant que son profil de maigrichonne un peu anorexique décrite avec force tout au long du livre ne nous laissait pas le supposer. Que peut-on vraiment faire de cette information ? Si quelqu'un a une idée...

Le bouquin a 15 ans et pourtant l'on voit bien que, quel que soit le pays, la classe politique est prête à tous les écarts, tous les compromis pour rester ou arriver au pouvoir. Et ce qu'on y apprend sur les sociaux-démocrates fait froid dans le dos. Souvent la fiction rejoint la réalité...

D'autant que l'auteur n'est pas tendre non plus avec le milieu des médias, toujours à la recherche du scoop bien trash, et nous en balance des vertes et des pas mûres sur le corporatisme de la presse suédoise.

Et l'enquête dans tout ça ? Bah, elle va bien et elle vous passe le bonjour. Elle a eu un gros coup de chaleur car l'action de déroule en plein coeur d'un été caniculaire. Et tout le monde transpire beaucoup dans ce bouquin. Mais on ne s'y ennuie pas et c'est déjà pas mal.

En revanche, la fin est glauquissime à souhait. On ne la voit vraiment pas venir. Surprenante. La petite réussite du bouquin. A défaut de sexe...

La note sur l'auteur nous apprend que son livre s'est vendu à plus d'1 million d'exemplaire en Suède. Ça en fait des petit(e)s cochon(ne)s floué(e)s !
Allo Studio Sex ?
3/5
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Premier tome d'une série qui ne m'a pas marquée. On suit le travail d'une jeune journaliste (24 ans) dans La presse du Soir. Elle débute, ne connait pas grand chose et réussira à résoudre de grands mystères politiques (oui oui) . Pour moi, cela manque de crédibilité. On la suit dans son enquête et parallèlement, l'auteur effleure le sujet des femmes victimes de violence sexuelle ou domestique. Bref, ça manquait de profondeur mais sûrement que l'auteur, Liza Marklund, saura étoffer son personnage avec les tomes suivants. Les polars venant du nord m'intéressent beaucoup mais je les aime avec plus d'atmosphère et de coffre. Gros merci à #NetGalley et aux éditions #Hachette pour cette lecture.
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Les auteurs scandinaves étant plutôt doués concernant les thrillers, en voyant que Studio Six était disponible sur NetGalley, je me suis dit que je devais tenter l'aventure, même si je n'avais jamais entendu parler de Liza Marklund.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ce premier tome et l'introduction de l'héroïne Annika Bengtzon. Il y a cependant quelques petites choses, notamment à la fin qui ont fait que j'ai moins apprécié le tout et c'est franchement dommage.

Le point original de l'histoire réside surtout dans le fait que nous suivons une journaliste. Profession qui est pour le moins décriée lorsqu'il s'agit d'informations sensibles ou à sensation. Déjà, voir l'envers du décor était intéressant, mais il y a aussi cette corruption, cette limite à ne pas dépasser tout en faisant son travail. Annika a une certaine vision de ce qu'elle est prête à faire ou pas, de l'éthique tout en étant ambitieuse aussi. Elle est intelligente et intuitive, un bon mélange qui détonne assez même si son côté trop émotif m'a un peu agacé à certains moments.

L'enquête est aussi très bien menée. Il y a des ramifications qui se recroisent et j'ai trouvé qu'on entrait bien dans les détails. On suit chaque étape, et il y a un point final à tout. le coté humain est aussi très bien exploité. Autant dans le négatif que dans le positif. On alterne entre l'oppression et la paranoïa mais aussi dans le fait que l'être humain est capable du pire, certes, mais aussi de beaucoup de choses positives. Les deux milieux exploités sont d'ailleurs tout à fait ce reflet : politique et l'industrie du sexe. A travers les yeux d'Annika, on a autant un point de vue détaché qu'une prise de partie. Elle est intègre, certes, mais cela ne l'empêche pas de commettre des erreurs.

La fin n'est malheureusement pas à la hauteur du reste. Déjà car nous n'avons pas tellement de conclusion pour moi. Des communiqués de presse, qui sont « inhumains » et froids, sans entrer dans les détails. Alors oui, on sait ce qu'il se passe pour pratiquement tous les personnages principaux importants, mais voilà, il n'y a pas de côté émotionnel. L'autre point concerne un personnage. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi un personnage féminin doit forcément subir un viol pour être classé dans la catégorie « femme forte ». C'est quelque chose que l'on voit de plus en plus. Ici, j'ai trouvé cela déplacé et gratuit surtout qu'il y a un côté vraiment glauque. Et franchement tous ces éléments ont fait que je n'ai pas apprécié la fin. Et c'est bien dommage.
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J'ai choisi ce roman car les polars nordiques me plaisent énormément…

L'intrigue démarre de manière intéressante avec la découverte d'une jeune femme assassinée dans un cimetière. Elle a bien été remarquée tôt le matin par une femme d'un certain âge qui promenait son chien, mais elle a pris la fuite car ledit chien avait commencé à manger un doigt de la main de la victime…

La nouvelle du meurtre arrive sur la Hotline d'un journal sur laquelle intervient Annika, journaliste stagiaire. La victime que l'on finira par identifier s'appelle Josefin et travaillait comme strip-teaseuse dans une boîte de nuit tendance porno Studio Sex (fine allusion à une émission de télévision Studio six aux pratiques de caniveaux…

L'enquête nous entraîne, nous perd même parfois, sur des pistes variées : un homme politique, qui reçoit dans un appartement caché des jeunes femmes, limites prostituées, avec un détour intéressant vers des comportements de ministres et d'un parti politique pur le moins douteux, puis on fait un détour vers le milieu de la pornographie alors que l'auteure nous distille des fragments du journal intime d'une jeune femme victime de maltraitance de la part de son compagnon dont on apprendra l'identité bien plus tard.

En fait, ce roman est très surprenant. Tout d'abord, c'est une jeune journaliste stagiaire Annika Bengtzon, qui semble mener l'enquête alors que le commissaire apparaît seulement de temps en temps. de plus les protagonistes sont plutôt étranges.

Liza Marklund décrit sans complaisance le milieu du journalisme, à sensation ou non, où tous les coups sont bons pour obtenir un scoop, puis une embauche lorsqu'on est stagiaire comme Annika, les dérives de la télévision qui font tout sauf de l'information et privilégie le sensationnel, quitte à mentir et salir les réputations…

L'auteure évoque aussi la maltraitance dont sont victimes les femmes manipulées par des pervers.

J'ai apprécié le côté scandale politique, avec le gouvernement social-démocrate qui a fiché tous les citoyens pour pouvoir faire pression et se maintenir au pouvoir…

Ce roman permet de passer un bon moment, mais je reste sur ma faim, n'est pas Arnaldur Indridason (ou Henning Mankell) qui veut, malgré ce que prétend la couverture…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions HLAB qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#Studio6uneEnquêteDannikaBengtzon #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Je remercie NetGalley et les éditions numériques HLAB pour l'envoi de ce thriller nordique en échange d'une chronique : Studio six de Liza Marklund.

Le corps nu d'une jeune fille a été découvert dans un cimetière de Stockholm. Elle a visiblement été étranglée. C'est le meurtre de l'été ! le rédacteur en chef d'un journal du soir met Annika, une jeune stagiaire, sur le coup. La victime s'appelait Josefin, elle n'avait que dix-neuf ans et travaillait au Studio Sex, une boîte de nuit porno. Contre toute attente, son enquête la conduit à un ministre…

Le récit est précisément daté, de juillet à septembre, avec une partie distincte pour chaque mois, et marqué par la vague de chaleur, puis de pluie qui s'abat sur Stockholm ; les personnages ont chaud, soif et transpirent abondamment et cela fait partie intégrante du récit. le lieu prend également une grande valeur ; la ville et les environs de Stockholm, les bureaux, les appartements, le club porno… J'ai vraiment ressenti un réel dépaysement car je ne connais pas la Suède, une moiteur et une humidité persistante et aussi un enfermement dans les espaces clos.
En marge de l'enquête journalistique, il nous est donné à lire des fragments de journal intime, étrangement daté en termes de durée, une durée pesante et lourde de tension d'un peu plus de deux ans et demi. Les conclusions sont récurrentes entre promesses toujours renouvelées, serments réitérés puis sombres menaces ; il est question de sexe, de manipulation, de sévices… le rapport entre les deux focalisations ne sera connu qu'à la fin…

J'ai beaucoup apprécié la description poussée des méthodes de travail du journal à sensation, les rôles et places de chacun(e) dans la hiérarchie, les surnoms donnés aux un(e)s ou aux autres, les solidarités et les coups bas, la relative importance de la ligne téléphonique dédiés aux appels des lecteurs, hot line où arrivent les délations, vrais et faux scoops, les blagues de plaisantins ou de pervers…
L'ensemble révèle une organisation brouillonne, entre inconscience et incompétence. Les choix des titres et des photos traduit une certaine vacuité de contenu. La précarité des personnels est mise en avant ; stagiaires et intérimaires sont prêt(e)s à tout pour percer dans le métier et obtenir un vrai contrat.

Je dois avouer que j'ai moins accroché avec la partie politique de l'intrigue, du moins pour les trois-quarts de ma lecture ; je ne perdais pas de vue l'influence de l'affaire criminelle sur les enjeux électoraux mais je suis peut-être un peu trop agacée par les postures actuelles de nos dirigeants, en quelque sorte déjà blasée et convaincue que la démocratie est généralement mise à mal…
En fait, il me manquait des connaissances sur la politique suédoise et notamment sur le fichage secret du peuple suédois par les sociaux-démocrates, datant des années 1960 mais révélé seulement à la fin des années 1990.
Bref, j'ai récupéré le fil peu après la moitié et c'était très bien comme ça. Disons tout de même que ce roman illustre très bien la morosité des électeurs, déçus et irrités par les agissements de celles et ceux qui sont censés les représenter.

J'ai adhéré à l'approche féminine de cette histoire, à la manière dont Liza Marklund a décliné les psychologies de ses personnages féminins : victime, proches de la victime, journalistes, témoins, mère et grand-mère d'Annika, épouse et secrétaire du ministre…
Annika est impulsive, volontaire, forte et fragile. Son personnage est attachant, son parcours captivant. J'ai vu, dans la bibliographie de l'auteure, que ce personnage revient dans plusieurs de ses livres et j'ai bien envie de la découvrir dans d'autres enquêtes, Studio six n'étant que le premier opus.

Ce thriller m'a littéralement embarquée, le dénouement est surprenant et inattendu.
Une réussite !

#Studio6uneEnquêteDannikaBengtzon #NetGalleyFrance


https://www.facebook.com/piratedespal/
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critiques presse (1)
LaPresse
26 mars 2013
Affaires d'État, rivalité entre médias et extraits du journal intime d'une femme maltraitée par son amant alimentent cette intrigue au dénouement aussi inattendu que bien amené.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait une pile de magazines près du lit, Patricia se pencha et feuilleta le premier. C'était le préféré de Jossie : Le Magazine de la Semaine. Pour sa part, elle n'aimait pas trop cette revue qui, à son goût, parlait trop de maquillage, de poids idéal et de sexe. Patricia se sentait toujours moche et gonflée après l'avoir lue.
Commenter  J’apprécie          155
Crois-moi, IB (bureau de renseignements) est le talon d’Achille des sociaux-démocrates, c’est leur grande, leur énorme erreur. Et, en même temps, c’est ce qui leur a permis de se maintenir au pouvoir. Ils font leur possible pour passer leurs méfaits sous silence. Par l’intermédiaire de la Sapo, (organisation des délégués sociaux-démocrates sur les lieux de travail) ils ont fiché toute la population suédoise. Ils ont poursuivi des personnes pour leurs opinions, ils les ont isolées, ils se sont arrangés pour qu’elles soient licenciées. Ils continueront à mentir tant qu’il n’y aura pas de preuve irréfutable.
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Les pages des journaux étaient jaunies et déchirées par endroits. Le texte était minuscule et difficile à lire, il ne devait pas faire plus de sept points. Les publicités la firent rire aux éclats : les gens avaient des looks invraisemblables au début des années 1970.
Mais le contenu des articles paraissait étonnement familier. Des millions de vies étaient menacées par la famine en Afrique. La jeunesse européenne avait du mal à pénétrer la marché du travail. Lasse Hallström venait de réaliser un nouveau film pour la télévision.
La coupe du monde de hockey sur glace battait son plein, Olof Palme avait pris la parole à Kungälv. Il y avait la guerre au Viêt-Nam et au Cambodge, le scandale du Watergate prenait de l'ampleur à Washington.
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Le soir n'existait plus. Dans l'ancien garage transformé en club porno, il n'y avait pas d'autre temps que la nuit, pas d'autre saison que l'obscurité. Annika resta un moment dans le vestiaire, sous le néon bleu, ferma les yeux et sentit les larmes brûler ses paupières.
Commenter  J’apprécie          50
La conscience n’est jamais en solde. Les expériences ne s’effacent jamais. À l’achat, le prix paraît toujours trop élevé, il semble impossible de le payer. Et pourtant, nous sommes là avec nos cartes de crédit et nos papiers, et nous hypothéquons la tranquillité de notre esprit pour des années.
Puis, quand la dette est réglée, que les paiements sont derrière nous, nous trouvons que cela en valait la peine.
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