Quand on a de l'argent, on passe pour excentrique. Si un pauvre faisait la même chose, on le prendrait pour un fou, songea le capitaine.
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Dans la vie - comme dans les romans policiers -, la quête de la vérité ressemble à l'entrée dans une pièce où l'on cherche un objet caché. On ouvre des tiroirs et des armoires, on déplace des meubles, on soulève des tapis, on inspecte tous les recoins. L'objet une fois trouvé, il faut veiller à ce que tout soit remis en place. Les boîtes et les tiroirs fermés, les rayonnages parfaitement rangés. Aucune question ne doit rester sans réponse. Une seule porte d'armoire mal refermée, une seule faille, et toute la construction peut s'écrouler.
Vous me direz : que peuvent donc avoir en commun un homme de Soixante-dix ans passés et une femme de même pas trente ans ? Les livres bien sûr ! Il n'y a pas d'âge pour ça.
À Nissos, Markou voyait les choses « avec l'œil du détective qui ne connaît et n'a de sentiments pour personne, et pour qui tous sont au même titre étrangers et suspects », comme le disait Hercule Poirot dans Le Meurtre de Roger Ackroyd.
On avait beau enfouir les secrets, tenter de les faire disparaître, il venait toujours un moment où ils remontaient à la surface
J'ouvre mon petit sac tressé et sors mon portable que j'ai laissé en mode silencieux depuis la plage. Rien de plus énervant que ces bip-bip incessants des messages. Sinon peut-être les hurlements d'enfants mal élevés, Grecs et Italiens surtout.
Dans le roman policier de Christos Markogiannakis, l’auteur nous transport dans une ile paradisiaque a travers le personnage de Markou. Markou qui est flic et qui a la base venée pour passer des vacances paisibles avec son cousin sur l’ile a très vite compris que le travail l’avait rattrapé, avec le meurtre de la jeune journaliste Lucy Davis,
S’en suit alors une série d’interrogatoires, ou le flic questionne l’ensemble des personnes présentes a la fête de Mariama Miladi ou la victime a était retrouver morte, baignant dans une mare de sang, Markou interroge également les autres habitants et riches vacanciers de l’ile qui connaissaient Lucy Davis, il découvre alors la soi-disant forte sympathie de mademoiselle Davis, mais ce n’est pas tous, a travers ses recherches Markou remarque également la hiérarchie mal saine présente sur Nissos,
Par la suite, après mille et une pistes et suspect l’inspecteur fini par tisser tous les fils et toutes les histoires, il revient sur ses pas et sur le principal suspect,
Markou fini par dénicher l’assassin, qui après sa mise a nus on se demande comment on n’a pu passer à côté de lui, l’évidence est telle qu’il passe de principal suspect a innocent dépiter.
Il ne pouvait s’empêcher de penser à Louise Bourget, la femme de chambre de Mort sur le Nil. Sa tentative de faire chanter le coupable lui avait coûté la vie. Ersen connaissait-il l’assassin ?
Dès le premier instant, Nissos m’a reconquis. On dit que son énergie vous lie à jamais ou vous repousse une fois pour toutes. Moi, j’ai été lié. Par son énergie, mais aussi par mon acte. Par le secret que nous partagions.