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Citations sur Scènes de crime à Orsay (35)

À la chute de l’Ancien Régime, les procès criminels deviennent accessibles au grand public. On découvre alors que les meurtriers ne sont pas les personnages hors du commun tels qu’ils sont définis dans les textes sacrés ou mythologiques, ce ne sont pas les héros tragiques de la Grèce antique ni les femmes fatales de la Bible. Les assassinats sont perpétrés par des citoyens lambda.
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D’après des études, plus de 90% des tueuses en série connaissent leurs victimes et la moitié environ assassinent leurs enfants. Bien qu’elles soient généralement motivées par l’appât du gain, certaines tuent pour attirer l’attention ou la compassion. Souffrant du syndrome de Münchhausen par procuration, ces femmes recherchent la « récompense » émotionnelle qu’elles reçoivent quand les gens qu’elles aiment sont malades ou meurent.
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Il y a de nombreuses études sur les gangs d’hommes, mais les gangs de femmes restent un mystère, en raison du peu de recherches sur le sujet. De plus, c’est un phénomène qui est jugé scandaleux, car il enfreint les normes de genre. Récemment encore, les gangs féminins n’étaient pas même considérés comme de véritables gangs, mais plutôt comme des bandes de « petites garces ».
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Les Romains ont emprunté la peine du crucifiement à des civilisations plus anciennes. Mais bien qu’ils ne l’aient pas inventée, ils l’ont perfectionnée pour en faire une des méthodes d’exécution les plus lentes et les plus atroces qui soient. Comme la flagellation, le crucifiement était réservé aux non Romains, aux esclaves, aux rebelles et aux pires criminels.
Selon la rigueur de la flagellation préalable, la mort survenait en l’espace de quelques heures où pouvait prendre jusqu’à trois ou quatre jours. La position anormale du corps, la peau écorchée, exposée aux insectes et aux infections, les crampes, la fièvre, la faim et la soif faisaient souffrir le crucifié sans répit. Loin d’être anesthésiée par toutes ces souffrances, la victime conservait toute sa sensibilité et attendait désespérément que la mort vienne la délivrer par asphyxie, épuisement ou arrêt cardiaque.
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En visant un membre d’un groupe, l’agresseur adresse un message non pas à la victime en tant qu’individu, mais à l’ensemble de sa communauté. C’est pourquoi les crimes de haine sont parfois qualifiés de crimes symboliques.
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À l’époque médiévale, l’adultère était un délit. Et les femmes étaient punies bien plus sévèrement que les hommes. Jusqu’au XVIe siècle, les femmes adultères étaient tondues et fouettées avant d’être réduites en servitude dans un couvent jusqu’à la fin de leurs jours. Au XIXe et XXe siècles, cette peine fut peu à peu remplacée par l’emprisonnement. Leurs pendants masculins, quant à eux, écopaient d’une simple amende. Les preuves d’adultère étaient définies de façon floue. « Deux êtres, de sexe différent, enfermés dans une chambre à un seul lit suffit pour constituer le délit d’adultère. » La dépénalisation de l’adultère est récente, même dans le monde occidental. En France, l’adultère n’est plus un délit depuis 1975.
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La vision de la haine sous la forme de l’Hydre de Lerne, le monstre à neuf têtes de la mythologie grecque, est très évocatrice. Chaque fois que l’on coupe une tête de l’Hydre, il en repousse deux. Tout comme la haine, c’est un perpétuel cercle de violence.
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C’est un meurtrier auquel personne n’a jamais échappé et auquel personne n’échappera jamais. Car le temps, dirait Agatha Christie, est le plus habile des assassins. Le seul que l’on ne peut jamais arrêter.
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Contrairement aux hommes dont les meurtres ont généralement un caractère sexuel ou traduisent une volonté de contrôle, les tueuses en série ont plutôt tendance à tuer pour de l’argent, pour leur confort ou par vengeance - comme Méduse. À l’inverse des hommes, elles ne tuent généralement pas des inconnus. Leurs victimes sont souvent des gens dont elles sont extrêmement proches d’un point de vue physique ou affectif.
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L’histoire regorge d’exemples de révoltes conduisant soit à une évolution, soit à un effondrement dans le chaos. Généralement, les protagonistes de ces événements sanglants sont animés d’ambitions personnelles. Leur mode opératoire consiste entre autres à s’approprier une dynamique en manipulant et en exploitant les sentiments et la psychologie des foules.
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